Tout enfant est censé avoir un sommeil paisible. Or, parfois ce n’est pas le cas et votre enfant, parmi d’autres, n’arrive pas à trouver le sommeil. Si généralement, un changement d’attitude ou encore une simple discussion permet de régler le problème, ce n’est pas toujours le cas. En effet, il arrive que ces troubles du sommeil soient parfois d’ordre psychique ou psychologique. Family Facility vous éclaire.
Mon bébé ne dort pas
C’est bien connu, les bébés ont besoin de beaucoup de sommeil. Jusqu’à ses 1 an, un bébé fait en principe deux siestes dans la journée qui durent environ deux heures chacune. Entre 1 et 5 ans, le bambin n’en fait généralement plus qu’une l’après-midi, qui dure entre 1h30 et 2h.
Si votre bébé n’effectue que des micro-siestes (10 à 45 minutes) , c’est sans doute que quelque chose le gêne. Le plus souvent, cela est dû à une cause corporelle. Par exemple, l’enfant peut être gêné par des reflux gastriques ou par un torticolis congénital (dû soit à l’accouchement soit à la position foetale dans l’utérus). Ce sont d’ailleurs ces enfants qui se réveillent parfois plusieurs fois dans la nuit en sursaut et en pleurs. Dans ce cas, une visite chez le pédiatre devrait rapidement régler le problème.
Le manque des parents peut-il influencer le sommeil de l’enfant ?
Comme les enfants ont besoin de se coucher tôt, il arrive qu’ils ne passent que très peu de temps avec leur parents. Ils ont souvent un rythme soutenu : ils vont à la crèche ou à l’école tôt le matin et y restent jusqu’au retour du travail de leurs parents. Une fois rentrés à la maison, tout se passe très vite : entre le bain, les devoirs, le diner et l’heure du coucher qui tourne aux alentours de 20h, les enfants souffrant de manque de sommeil ne profitent pas du temps passé avec leurs parents. De ce fait, ils peuvent rechigner et donc retarder l’heure du coucher afin de profiter de leurs parents au maximum. Les vacances scolaires sont donc pour eux, un moment privilégié pour passer du temps avec vous. Cependant, ce temps peut vous être tout autant bénéfique en le mettant à profit pour modifier cette habitude de coucher tardif. En effet, comme l’enfant ne souffrira pas de l’absence de ses parents durant la journée, il sera volontaire pour une bonne nuit de sommeil !
Le reste de l’année, il faut réorganiser ses journées de sorte à ce que l’enfant puisse passer davantage de temps avec vous avant d’aller au lit, pour qu’il ne boudera plus l’heure du coucher.
Mon enfant est-il sujet à des peurs et des angoisses ?
Avant l’âge de 8 mois, les enfants ne connaissent pas le sentiment de peur. Mais lorsqu’ils grandissent, c’est un autre problème ! Vers 2 ans et demi, l’enfant peut également commencer à craindre le noir et tout ce qu’il pourrait abriter. De nombreuses peurs existent comme les monstres, les fantômes… mais aussi des plus rationnelles, comme la peur de l’abandon, de la séparation ou encore de la perte. Aux alentours de 6 et 7 ans, l’enfant ne craint généralement plus les monstres. Il a compris que c’était dans les livres. Ses peurs nocturnes seront davantage axées sur la peur que des voleurs, des kidnappeurs ou même des tueurs pénètrent dans la maison ou encore la crainte qu’un incendie ne se déclenche.
Il arrive que les difficultés de sommeil surviennent suite à un élément traumatique. Le soucis, c’est que quand l’angoisse disparait, le dysfonctionnement qu’elle a engendré peut subsister. Si l’enfant avait du mal à tomber dans les bras de Morphée, à l’adolescence, il continuera sûrement de se coucher tard, par habitude. Dans ce cas, un traitement homéopathique peut aider à casser un peu cette habitude de se coucher tard et l’aider à retrouver un bon rythme de coucher.
Mon ado est sujet à des insomnies
Quand vient l’adolescence, les difficultés de sommeils sont très semblables à celles des adultes. Elles peuvent être révélatrices de difficultés rationnelles ou scolaires au collège ou au lycée. Dans les cas les plus rares, cela peut également être le signe d’un état dépressif. Si cette phase d’insomnie perdure après que vous en ayez discuté avec lui, il est préférable d’aller consulter un psychologue ou un pédopsychiatre afin d’être sur qu’il ne s’agit pas d’une dépression ou d’une addiction, d’autant plus que les troubles du sommeil chez les adolescents peuvent aussi relever d’une maladie plus grave, comme une schizophrénie débutante. Il vaut donc mieux être prudent !
Les troubles du sommeil relèvent le plus souvent de deux possibilités : d’angoisse ou d’intrusion. Cependant, si la première implique que l’on rassure l’enfant, la deuxième nécessite d’instaurer un cadre et un rythme et de s’y tenir.