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BAC et autres examens : Comment l’aider durant les révisions ?

Les examens commencent le 15 juin pour les futurs bacheliers et le 29 juin pour les candidats au Brevet des collèges.

Votre quotidien sait vous rappeler le rôle très important que vous avez en tant que parents lors des révisons du baccalauréat (ou autres examens) de vos enfants. La proximité tant physique qu’intellectuelle doit permettre une préparation optimale et sans heurts. Le parent est le référent dès le premier jour de la vie de l’enfant. A ce titre il a une action immense dans l’aide qu’il peut et doit apporter à ce moment si particulier pour l’adolescent. Vous craignez que votre enfant ne soit pas bachelier ? Avez-vous des inquiétudes à ce sujet et pourquoi ? Peu importe car cette angoisse est la vôtre, vous en êtes propriétaire, vous ne devez pas la « transmettre » à votre enfant.

Il est important de verbaliser, de communiquer avec lui, de lui expliquer que vous comprenez que cette période n’est pas simple, qu’elle peut être vectrice de stress, de questions ou d’inquiétude. Néanmoins, il faut dire à votre enfant : « ce nest pas parce que nous comprenons ce que tu traverses, que tu peux rejeter toute la violence de langoisse sur nous« . Les tensions liées à l’examen n’empêchent pas le respect.

Examens : petits conseils pratiques

Ne laissez pas le futur bachelier prendre trop de café, de soda ou de guronsan. Il ne faut pas rajouter du stress au stress ; il faut avoir des règles hygiéno-diététiques. Les parents se doivent de ne pas montrer leurs angoisses même s’il n’est pas aisé de cacher son stress. Pour se faire, ralentissez votre diction, forcez un rien sur l’articulation pour rappeler combien vous êtes un pilier solide sur lequel il peut compter. Même si depuis quelques années ou décennies, le baccalauréat est désigné comme un examen facile pour lequel le pourcentage de réussite augmente chaque année. Ne le répétez pas à votre enfant, cela amplifierait encore son inquiétude à ne pas réussir. Aidez-le à planifier son temps de travail avec des horaires, des tableaux, des fiches, une réelle organisation sans oublier qu’ils ont déjà travaillé toute l’année. Il ne s’agit pas de refaire une année en trois semaines, à chaque jour suffit sa peine, faites-le au jour le jour.

Anticiper un examen n’apporte rien en soit, cela crée des inquiétudes inutiles. Si ces dernières sont trop envahissantes, faites-le accompagner par un professionnel qui peut utiliser des méthodes liées aux Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC) et/ou un Training autogène de Schulz. Il s’agit d’exercices consistant à se dire des phrases positives, des suggestions : « je suis en pleine forme, mon rythme cardiaque est tout à fait régulier etc. ».

Tout un chacun est unique, ainsi n’essayez pas de lui « revendre » ce qui a fonctionné pour vous. Les temps ont changé, vos enfants sont différents et ils ont certainement choisis une méthode. Quelle qu’ait été votre réussite, laissez-lui la gloire d’obtenir la sienne. Vous proposez, il dispose ; ne le forcez pas à travailler avec vous, suggérez-le lui, il se sentira plus à l’aise avec cette méthode. N’oubliez pas que vous n’êtes pas son professeur et qu’il n’est pas votre élève.

Vous êtes dans une relation affective parents-enfants et cela doit rester ainsi, soyez en mesure de lui demander, à contrario, qu’il vous explique ce sur quoi il travaille, devenez ainsi l’élève et lui le professeur. Par ce petit « jeu de rôles », chacun se rendra compte de son niveau de maîtrise du sujet et si vous le comprenez bien dans sa réflexion et sa pédagogie, il s’appropriera les notions dans son langage à lui et boostera considérablement sa mémoire.

Soyez positifs même si le contexte semble difficile

Encouragez toujours et sans cesse, tout ce qu’il fera sera un acquis. Il peut faire la moue, ne la faites pas à votre tour et comprenez son inquiétude, soyez un miroir rassurant de ses craintes légitimes.

Pendant les révisons, il y a des temps de fatigue tout comme dans le sport ou la vie. Vous entendrez certainement des : « je ny arriverai pas, je vais être recalé« ; comprenez que la fatigue et le stress sont alors en forte hausse, n’hésitez pas à faire des pauses avant de reprendre. S’il venait à exprimer que l’entente pour travailler avec un parent n’est pas simple, proposez-lui de retrouver un camarade de classe afin qu’il se sente moins seul dans ses révisions, ne prenez pas cela pour un échec. Ces petits gestes et attentions lui permettront d’aller dans le sens de la réussite et de la confiance en soi.

Enfin, les parents imposent des limites, vous pouvez lui suggérer de choisir de concert des horaires à ne pas dépasser et des temps de travail à aménager ensemble. Le but n’est pas qu’il s’endorme pendant l’examen ou qu’il fasse en anglais l’examen d’histoire. Le discernement est la clef de la réussite et l’absence de repos ou de sommeil crée un disfonctionnement du discernement. Le rôle de parent est celui d’accompagner l’enfant.

Cette période qu’est le baccalauréat est un cap difficile pour l’adolescent, c’est la période où il faut l’aider sans une contrainte excessive et disproportionnée qui sera contreproductive pour lui. La bienveillance est la clef de la réussite de l’accompagnement positif.

 

 

 

Auteur : Rodolphe Oppenheimer, publié à l’origine par France Soir.

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Enfant du divorce : 5 choses à ne jamais leur dire

Avant et après un divorce, être à l’écoute de vos enfants, notamment sur leurs émotions, est très important. Il ne s’agit pas seulement de ses paroles mais également de son attitude, son comportement. Egalement, vous devez vous rappeler que l’enfant vous entendra aussi si vous parlez de votre situation à un proche, qu’il sait lire entre les lignes. Il y a donc des choses à ne pas dire devant votre enfant, qu’il pourrait interpréter comme « blessantes ». D’autant plus que ces même choses peuvent être une source de stress supplémentaire pour lui.

Voici cinq choses que vous ne devriez jamais dire à votre enfant :

1. »Ne dis pas à ton père/ta mère… »

Ne jamais placer l’enfant en position de confident, de « gardien de secret ». Premièrement, ce n’est pas son rôle. Ensuite, c’est injuste de lui demander de garder quelque chose pour lui en insistant sur le fait que son autre parent ne doit pas savoir. C’est énormément stressant pour lui.

2. « Demande à ton père/ta mère quand il/elle va payer pour…. »

Complétez le blanc avec toutes les charges que les parents doivent payer pour leurs enfants : pension alimentaire, dépenses médicales, nouveaux vêtements, nouveau vélo, activités extrascolaires… Vous pensez que c’est déplaisant pour vous de demander à votre ex, alors imaginez un peu pour votre enfant ! Ce genre de question n’entraîne jamais une réponse de bon coeur et vous vous attendez peut être à une réponse agressive. Alors pourquoi voulez-vous que ce soit votre enfant qui la pose ? Il recevra probablement la même réponse que vous et en plus de le stresser, cela n’améliorera pas vos rapports avec votre ex. D’autant plus que l’enfant n’est pas n’est pas directement concerné !

3. « Non, je ne peux pas me le permettre car ton père/ta mère ne paie pas sa pension alimentaire. »

Avec son inverse : « Non, je ne peux pas me le permettre car je dois payer la pension alimentaire à ton père/ta mère. » Attention, il n’y a aucun mal à expliquer à un enfant qu’on ne peut pas se permettre d’acheter certaines choses, au contraire ! C’est avant tout la formulation qui joue : ici, vous vous placez en position de victime, envoyant toute la culpabilité sur votre ex, en le faisant passer pour un méchant qui vous empêche de profiter des plaisirs de la vie.

4. « Tu es exactement comme ton père/ta mère…. »

Juste avant d’enchainer avec quelque chose de très négatif concernant l’autre parent. Dans ce cas, qui est réellement critiqué ? Cela va amener l’enfant à penser « Si je suis comme mon père/ma mère, alors pourquoi suis-je ici ? Peut être que papa/maman ne peut plus me supporter comme il ne supportait plus maman/papa ». Les dégâts peuvent être nombreux…

5. « Demande à ton père/ta mère si tu peux venir le (date durant laquelle l’autre parent à la garde), comme ça on pourra faire (quelque chose d’incroyablement marrant) ! »

C’est une très mauvaise stratégie utilisée dans l’espoir que l’autre parent ne voudra pas décevoir l’enfant en lui disant « non », alors que vous lui avez promis quelque chose de génial. Evidemment, c’est un gagnant-gagnant pour le parent sournois : non seulement il peut garder l’enfant durant la période de son ex mais en plus, il passe pour le parent merveilleux aux yeux de l’enfant. Mais c’est un perdant-perdant pour l’enfant qui peut voir sa relation avec le parent non demandant compromise peut importe le résultat. Et comme vous aimez votre enfant, vous savez qu’il a besoin de ses deux parents pour s’épanouir et bien grandir.

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Le stress et l’enfant

Le stress n’épargne pas les enfants ! Ils y sont même d’autant plus vulnérables que les adultes du fait qu’ils ne contrôlent pas encore leurs émotions. Evidemment, éliminer toute forme de stress relève de l’impossible, mais vous pouvez cependant augmenter le sentiment de contrôle de votre enfant afin de l’aider à gérer son stress.

Le stress, c’est quoi ?

C’est une réaction du corps à un événement nouveau ou à une situation perçue comme menaçante. Il faut savoir que le stress n’est pas toujours négatif et peut même être utile puisqu’il permet de s’adapter à l’environnement. Par exemple, le stress peut être un levier de motivation pour l’enfant, qui l’aidera à apprendre et à évoluer. Toutefois, lorsque le stress persiste, il peut nuire à l’apprentissage et à l’épanouissement de l’enfant, ce qui risque d’avoir de sérieuses répercussions sur sa santé physique et mentale. Evidemment, les sources de stress ne sont pas les mêmes pour tous les enfants, certains éléments provocant davantage de stress. Les principales sources du stress chez l’enfant peuvent relever :

  • D’une perte de contrôle, comme le divorce des parents
  • D’une situation imprévue : par exemple, l’enfant peut se sentir nerveux si son institutrice est absente et qu’il n’en a pas été averti la veille
  • D’une situation nouvelle, comme un changement d’école
  • D’un égo menacé, comme par exemple lorsque l’enfant est interrogé en classe sans s’y être préparé, il peut alors craindre de se ridiculiser

Comment identifier les symptômes ?

Cela peut être compliqué à percevoir, il n’est pas toujours facile de déterminer avec certitude si un enfant souffre du stress. Malgré tout, si un ou plusieurs des symptômes suivants apparaissent, c’est peut être un signe de stress chronique :

  • Changement d’humeur,
  • Irritabilité marquée,
  • Des malaises physiques, comme des maux de tête, des maux de ventre, des nausées, des tremblements ou le coeur qui bat rapidement;
  • Des troubles du sommeil, comme des cauchemars, des difficultés à s’endormir ou des réveils fréquents;
  • Des problèmes de concentration;
  • Des difficultés d’apprentissage à l’école;
  • Une anxiété de séparation;
  • Le refus d’aller à l’école;
  • Des réactions émotives intenses par rapport à des événements mineurs;
  • Beaucoup de questions à propos du futur;
  • Un repli sur lui-même et de l’isolement volontaire.

Les causes du stress

Afin d’intervenir de la manière la plus juste possible, essayez d’abord d’identifier la cause du stress de votre enfant. Est-ce un manque de contrôle sur une situation ? Cette situation est-elle imprévisible pour lui ? Qu’est ce qui a changé récemment dans son mode de vie ? Son égo est-il menacé ? Il est aussi possible qu’il s’agisse d’un ensemble de ces facteurs. Voici quelques pistes à explorer :

  • Sent-il le besoin de se surpasser à l’école ?
  • Craint-il de déplaire à ses parents, à son enseignant(e) ou à ses amis ?
  • Éprouve-t-il des difficultés à s’intégrer à un groupe ?
  • Est-il particulièrement sensible à ce que vivent les autres ?
  • A-t-il trop d’activités et est-ce difficile pour lui de s’organiser ?
  • Des disputes ou un environnement bruyant et instable causent-ils une accumulation de stress chez lui ?
  • A-t-il vécu des événements traumatisants, comme la maladie ou la mort d’un être cher ? Est-ce qu’un changement soudain s’est produit dans sa vie (ex. : un déménagement ou la séparation de ses parents) ?
  • Est-il touché par des événements qu’il a vus à la télévision ou sur Internet ?

Comment atténuer le stress ?

Chaque enfant réagit différemment au stress, selon sa personnalité, le contexte de l’événement et son environnement. Il est donc important de lui apporter du soutien, du réconfort et une solution adaptée à ses besoins, afin de l’aider à faire face au stress. Dans de nombreux cas, la solution se trouve dans la façon dont vous et votre enfant abordez la situation. En discutant calmement avec lui, vous aurez des chances de déceler ce qui le perturbe et vous pourrez ainsi lui fournir les bons outils pour faire face à tous ces facteurs qui génèrent du stress.

Pour vous aider, voici quelques conseils :

Des habitudes de vie saines

• L’exercice physique est un bon moyen pour faire face au stress. Pour ressentir un bien-être, certains enfants apprécieront des activités calmes, comme le yoga, alors que d’autres auront besoin d’activité davantage physiques.
• Assurez-vous que votre enfant s’alimente bien. Un mode de vie sain l’aidera à se sentir bien et à mieux affronter les situations stressantes.
• Essayez d’instaurer une routine stable pour votre enfant. Les heures du coucher ou des repas devraient être régulières. Cela lui donnera les points de repère dont il a besoin pour être rassuré. De bonnes nuits de sommeil sont également essentielles pour bien réagir au stress.
• Limitez son temps passé devant les écrans. Vérifiez ce qu’il regarde. Si quelque chose qu’il a vu le perturbe, parlez-en avec lui.
• Passez du temps avec votre enfant dans des activités qui lui font plaisir.

Quelques astuces pour gérer son stress

  • Votre enfant a besoin de défis à sa mesure pour se donner confiance. Encouragez-le, mais ne soyez pas trop exigeant. Rappelez-lui que vous l’aimez, peu importe ses résultats.
  • Félicitez-le quand il fait des efforts et des progrès.
  • Aidez-le à mieux s’organiser. Le stress naît parfois d’un manque de temps ou d’une mauvaise façon de le gérer.
  • Pour l’aider à se calmer, suggérez-lui de visualiser un souvenir qui lui fait du bien. Rappelez-lui aussi ses succès.
  • Redonnez un peu de contrôle à votre enfant. Offrez-lui des choix et laissez-le prendre des décisions simples. Par exemple, laissez-le choisir ses vêtements pour l’école ou demandez-lui de planifier avec vous les dîners de la semaine.
  • Ne surprotégez pas votre enfant. Les nouveautés et l’imprévu font partie de la vie. C’est en les affrontant que votre enfant développera sa résistance au stress.

Si une situation propice au stress se présente

  • Soyez à l’écoute de votre enfant. Aidez-le à nommer ses émotions et donnez-lui votre soutien. Rassurez-le en lui rappelant que vous êtes là pour lui.
  • Ne vous moquez pas de ses peurs. Elles sont réelles. Essayez plutôt de le rassurer et de l’aider à faire face à ses craintes.
  • Discutez avec votre enfant. Répondez à ses questions, simplement mais honnêtement. En se faisant expliquer la situation dans des mots qu’il peut comprendre, il sera rassuré.
  • Pour l’aider à affronter des problèmes, parlez-en avec lui. Aidez-le à trouver ses propres solutions.
  • Essayez de diminuer la nouveauté. Par exemple, si vous devez déménager, montrez à votre enfant des photos de votre nouvelle maison et allez visiter votre nouveau quartier avec lui.
  • Si votre enfant a échoué à un examen et craint de ne pas être capable de réussir la prochaine fois, il pourrait demander à son enseignant(e) ce qu’il peut améliorer pour réussir.
  • Soyez un modèle pour votre enfant. Assurez-vous d’exprimer vos émotions calmement. Une attitude calme est rassurante pour un enfant.

N’oubliez pas que chaque personne réagit différemment au stress et que chaque enfant doit trouver sa propre façon de le gérer.

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