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Mon enfant n’a pas confiance en lui

 

Que ce soit à l’école ou pendant ses loisirs, parce qu’il est différent physiquement ou réussi moins bien dans certains domaines, votre enfant peut éprouver un manque de confiance en lui et se dévaloriser. Voici quelques astuces pour lui redonner confiance.

Mon enfant a une différence physique

Trop grand, trop petit, plus enrobé, roux, porteur de lunettes… Votre enfant ne se sent pas comme ses camarades, et parfois, ils peuvent lui faire remarquer.

La bonne solution à adopter

Ne niez pas sa différence. Votre enfant vient d’en prendre conscience et il est important qu’il s’accepte comme il est et vous pouvez l’aider en le valorisant. Pour prendre confiance en lui, il est nécessaire qu’il sente qu’il a autant de valeur que ses camarades et que sa différence peut également faire une force.

Il est jugé trop grand ? Sa taille peut être une force, pour le sport par exemple ! Vous pouvez lui montrer des photos de joueurs de basket ou d’une personnalité qu’il admire, qu’il peut prendre comme modèle, en lui disant qu’eux aussi étaient sûrement très grands à l’école.

Trop petit ? Rassurez-le en lui disant que, premièrement, il n’a pas fini de grandir, et que secondement, les petits sont très agiles !

Il est roux ? Et alors ? Rassurez-le en lui disant que beaucoup de personnes apprécient cette couleur et que certains paient même pour l’obtenir.

Jugé trop enrobé ? Il s’agit de mener au préalable votre petite enquête ; est-il véritablement en surpoids ou est-ce seulement quelques kilos en trop ? Dans la première hypothèse, cela peut être lié à une cause médicale, dans ce cas il faudra en parler à votre pédiatre. Si c’est la deuxième option, dîtes-lui que c’est tout à fait normal et qu’il est très bien comme il est. Aussi, dans certains cas, les kilos superflus durant l’enfance s’envolent à la puberté. S’il n’est vraiment pas bien dans sa peau, dîtes-lui qu’il existe des solutions (régime, sport) et que s’il le souhaite, vous pourrez vous y atteler tous les deux, en vous faisant aider d’un professionnel.

Mon enfant n’a pas confiance en ses capacités scolaires

Peut-être en attendez-vous trop de lui ? Lorsque le parent était doué dans un domaine à l’école, inconsciemment, il peut s’attendre à ce que son enfant le soit également. Ainsi, l’enfant peut avoir une pression trop forte pour son âge.

Lorsque l’enfant a sa première « mauvaise » note, il ressent toujours une baisse de confiance en lui. Rassurez-le en lui disant que cela ne change rien en l’amour et la fierté que vous avez pour lui. Egalement, une mauvaise note n’est pas une fatalité et elle peut se rattraper ! Posez-lui les bonnes questions pour comprendre ce qui n’a pas marché : Avait-il bien réviser la leçon ? Y a-t-il quelque chose qu’il a mal compris ? Est-ce parce que cette matière ou ce cours en particulier ne l’interesse pas ?   Le contrôle était-il particulièrement difficile et pourquoi ? Vous pouvez lui proposer de l’aider à réviser la prochaine fois. Il est également important de lui rappeler qu’on ne peut pas être bon partout et qu’il est normal qu’il soit plus à l’aise dans certaines matières que d’en d’autres en valorisant celles où il est doué.

Mon enfant doute de ses capacités sportives

Votre enfant se sent plus mauvais en sport que les autres. Rappelez-lui que c’est un loisir et non une compétition ! Il faut qu’il y prenne du plaisir, et ce, même s’il est moins fort que ses copains. Pour progresser, il doit avoir confiance en lui. Encouragez-le lorsqu’il a des événements sportifs, dîtes-lui que sont professeur trouve qu’il a progressé… Et évidemment, dîtes-lui qu’il n’y a pas que le sport dans la vie ! Peut être que le sport en question ne lui correspond pas, qu’il s’épanouirait plus dans un sport collectif/individuel ou qu’il serait plus à l’aise dans un cours de musique !

 

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Le harcèlement scolaire : comment y faire face ?

Le harcèlement scolaire est un sujet sensible qui peut être difficile à identifier. Ce phénomène grave touche 10% des élèves, soit 1,2 millions d’enfants. Celui-ci a deux natures : le harcèlement physique et le harcèlement moral (insultes, moqueries), beaucoup plus difficile à détecter pour les adultes. Il y a pourtant certains signes qui peuvent donner l’alerte. Comment les détecter ? Et comment y mettre un terme ?

Quatre signes pouvant identifier une victime 

Votre enfant fuit l’école

Lors du réveil, votre enfant rechigne à aller à l’école. Il craint d’y aller seul et peut même insister pour que vous l’accompagniez, voir d’attendre avec lui devant les grilles. Egalement, il peut se plaindre de maux de tête, d’estomac ou encore de nausées, à savoir que tous ces symptômes sont engendrés par le stress.

Il préfère rester avec des adultes

En d’autres termes, votre enfant s’isole de ses camarades de classe. Il préfère la compagnie des adultes, avec lesquels il se sent en sécurité. Evidement, comme vous n’êtes pas en classe avec lui, cela est plus difficile à détecter. Mais il y a quelques signes qui peuvent vous donner une idée de ses fréquentations : par exemple, il refuse de souhaiter son anniversaire, il n’est jamais invité aux fêtes de ses camarades, personne ne lui apporte ses devoirs lorsqu’il est malade… Bien sûre, ceci n’est pas forcément propre au harcèlement, mais cela reste à surveiller quand même. Egalement, à l’ère des téléphones portables et des réseaux sociaux, à contrario, il peut recevoir beaucoup d’appels. Si son visage change après la lecture d’un message ou qu’il ne répond jamais à ses appels, c’est que quelque chose ne tourne pas rond. En effet, le cyberharcèlement peut prendre le relai, une fois l’enfant rentré.

Il est souvent fatigué et a l’air épuisé

Si harcèlement scolaire il y a, votre enfant est toujours en état d’alerte. Il surveille autour de lui, anticipe ce qu’on pourrait lui faire… Cet état d’hypervigilance le fatigue. Cet épuisement se traduit aussi par un manque d’attention, de concentration, de troubles du sommeil… Et ses résultats scolaires peuvent en pâtir. Au delà de ça, ce n’est pas une fatigue physique, il ne lui suffira pas de dormir dix heures pour récupérer. Aussi, l’enfant victime de harcèlement scolaire subit généralement une baisse d’appétit.

Il s’habille « passe-partout »

Il ne porte pas de vêtements extravagants, de couleurs vives… L’enfant victime de harcèlement scolaire évite de se faire remarquer et privilégiera ainsi des vêtements neutres. Egalement, sa posture a peut être changée : la tête dans les épaules pour mieux s’effacer.

Il faut savoir que si votre enfant correspond à cette description, il n’est pas forcément victime d’harcèlement scolaire. Certains de ces signes peuvent correspondre à son entrée dans l’adolescence. Néanmoins, il ne faut pas pour autant les négliger.

Comment y mettre un terme ?

Si le comportement de votre enfant correspond à ces signes, alors il est temps d’agir.

• Tout d’abord essayer de lui en parler calmement, à un moment choisi ; où il se sent en confiance. Rassurez-le, dîtes lui que des adultes sont là pour lui, demandez lui ce qu’il souhaiterait. Evidemment, il y a également des chances qu’il se braque, surtout si c’est un pré-ado. Si c’est le cas, pas de panique, vous n’êtes pas seul(e).

• Vous pouvez prendre rendez-vous avec la direction de son établissement, et avec un ou plusieurs professeurs. Ils pourront vous expliquer s’ils ont perçus des signes comme quoi votre enfant pourrait être victime d’harcèlement scolaire. Expliquez-leur son comportement à la maison et s’il n’y a pas un lien avec ses journées de cours. N’hésitez pas à leur demander quelles mesures peuvent-être mises en œuvre pour protéger votre enfant. Si la situation est avérée, l’établissement prendra, avec vous, les mesures nécessaires. Vous pouvez également contacter un délégué de parents d’élèves, dans un but de prévention au sein de l’établissement. Vous pouvez, par exemple, louer un court métrage sur le harcèlement scolaire comme L’école m’a tué, en cliquant ici.

• Une autre solution est d’appeler le numéro vert 3020, le référent harcèlement académique. Un professionnel sera à votre écoute.

Il est déconseillé d’essayer de régler le problème par vous même ou de contacter l’auteur(e) des faits car cela peut aggraver la situation. Le harcèlement scolaire est un fait non isolé, et a dorénavant sa journée : le 5 novembre est la journée internationale « Non au harcèlement ».

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