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« Etre parent après la séparation »: les séances d’informations de la CAF

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, c’est un point information : La Caf de Paris organise des séances d’information « Etre parent après la séparation » tout au long de l’année 2017. Chaque séance est gratuite et sans inscription.

Cette séance, animée par un médiateur familial, un juriste du CIDFF et un travailleur social de la Caf, aborde :
–  Les aspects sociaux et psychologiques de la séparation
–  Les réactions et besoins des enfants en fonction de leurs âges
–  Des informations juridiques sur les effets de la séparation et du divorce
–  L’intérêt de la médiation familiale
–  Les services et ressources disponibles à Paris

La première séance à lieu le 9 février 2017 à 18h30 à la Maison des liens familiaux, au 47 rue Archereau (19ème).

Vois souhaitez en savoir plus ? Voici la plaquette ou rendez vous sur le site ! 🙂

Malheureusement pour l’instant, ces séances n’ont lieu qu’à Paris. On espère que la CAF en proposera bientôt en province !

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Premier Noël sans papa/maman : nos conseils

On ne va pas vous mentir : passer un premier Noël sans ses enfants est démoralisant. En effet, depuis bien longtemps cette fête est le symbole d’une union familiale. Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas seul-e. Depuis les années 70, le nombre de familles recomposées ne cesse d’augmenter. On estime aujourd’hui que plus d’un enfant sur dix vit ainsi.

Comment organiser votre premier Noël de divorcé ?  Comment préparer Noël avec son nouveau conjoint et ses enfants ? Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ? Comment en parlez aux enfants ? Family Facility vous conseille.

Premier Noël de divorcé : Comment s’organiser ?

Vous étant séparés cette année et à l’approche de Noël, une seule question persiste : chez quel parent l’enfant doit-il réveillonner ? Si la pratique religieuse est de moins en moins populaire, Noël reste ancré comme un moment important pour les familles et est la fête autour des enfants par excellence. Après un divorce, un déséquilibre se crée naturellement. Heureusement, la solution peut être assez simple : multiplier les Noël, les bons plats et les cadeaux ! Pour ce qui est du jour J, vous pouvez vous mettre d’accord avec votre ex conjoint pour alterner le partage des fêtes : le réveillon du 24 sera chez maman cette année, le repas du 25 chez papa. Et l’an prochain, on inversera. Il est donc préférable de s’y prendre à l’avance si vous voulez réunir toute votre famille pour cette occasion, afin que tout le monde s’accorde sur les dates. Ce n’est pas grave si ce n’est pas le jour J, mieux vaut être souple sur le planning et offrir à vos enfants un Noël dont ils se souviendront.

Il se peut que l’enfant culpabilise si cette année, vous ne fêtez pas Noël le jour J avec lui. Dans ce cas, il est important de le rassurer en lui assurant que vous ne serez pas seul-e à Noël, qu’il ne doit pas s’en inquiéter et qu’il va passer un très bon moment avec son autre parent. D’autant plus, qu’il fêtera bientôt Noël une deuxième fois à vos côtés !

La mauvaise idée

Vouloir réunir toute la famille pour atténuer le chagrin de l’enfant. Hormis des situations exceptionnelles, ça n’est jamais la solution et n’est pas réaliste. D’une par, l’enfant pourrait croire à la réconciliation de ses deux parents, et que la magie de Noël a vraiment opérée. Il en serait d’autant plus triste et déçu ! D’une autre par, les tensions et les rancoeurs, l’alcool n’arrangeant rien, pourraient ressurgir lors du repas. Argent, motif de rupture, garde des enfants… Ce n’est probablement pas l’image de Noël que vous souhaiteriez véhiculer à votre enfant.

En revanche, vous pouvez discuter au préalable des cadeaux avec votre ex conjoint-e et lui souffler des idées. De plus, cela évitera les doublons.

Organiser le premier Noël avec mon nouveau conjoint et ses enfants

Cela peut être une grosse source de stress… Mais pas de panique, tout se passera pour le mieux ! Si Noël se fait chez vous, assurez-vous de mettre tout le monde à l’aise et de traiter tous les enfants équitablement. S’il y a d’autres membres de votre famille que la famille de votre nouveau conjoint serait susceptible de ne pas connaître, n’hésitez pas à faire les présentations !

Si Noël se fait chez votre nouveau conjoint, n’hésitez pas à en discuter avec vos enfants au préalable : comment se sentent-ils par rapport à cela ? Rassurez-les et pour les mettre plus à l’aise, vous pouvez parler de cette nouvelle famille en créant un contexte autour de chaque membre. Par exemple, il y aura Josiane, c’est la maman de Daniel, elle était institutrice. Cela aidera davantage les enfants à avoir des repères.

Egalement, vous allez devoir avoir une discussion non négligeable avec votre nouvelle âme soeur : la venue du Père Noël. Si les enfants y croient encore, assurez-vous d’être d’accord et de véhiculer la même histoire. Rien ne doit être laisser au hasard pour que la magie opère ! Soyez également d’accord sur le nombre de cadeaux. Cela peut paraître anodin mais les enfants se sentent souvent en compétition par rapport à cela. Veillez aussi à en discuter avec lui/elle, voir même aller faire les courses de Noël ensemble. En effet, s’il y’a peut de chance de vous tromper pour vos enfants, le risque d’offrir le mauvais cadeau aux enfants de votre partenaire est plus élevé.

Si la réunion des enfants n’est pas habituelle, gare aux concurrences, au sentiment d’intrusion pour ceux qui ne fêtent pas Noël chez eux, et à la jalousie pour ceux qui ne voudraient pas partager leur parent ! Dans ce cas, il ne doit pas il y avoir de différence de traitement entre les enfants. Impliquez-les dans les préparatifs (par exemple, une équipe peut cuisiner des petits gâteaux et une autre peut faire des bricolages pour décorer la table), et le même nombre de cadeaux pour chacun d’entre eux ! Egalement, pour souder votre nouvelle famille, vous pouvez instaurez un nouveau rituel de Noël : une sortie exceptionnelle, un dessert particulier, un jeu de société ou encore une sorte d’Incroyable Talent où toute la famille participe !

La mauvaise idée

Afin que cela se passe au mieux, il faut bien évidemment que les enfants connaissent ce nouveau conjoint ainsi que ses enfants. La mauvaise idée serait de présenter cette nouvelle famille à Noël. Pour les enfants, ce moment de l’année signifie qu’ils voient toutes les personnes qui leur sont chères et ils ne comprendraient pas que des inconnus réveillonnent avec eux.

Voila, vous avez toutes les clés en main pour passer un merveilleux Noël ! N’hésitez pas à nous partager vos expériences !

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Guide de la coparentalité : 10 règles pour qu’elle soit réussie.

L’enfant doit pouvoir préserver ses relations avec les membres de votre ex belle-famille. Pour que la coparentalité soit réussie, cela passe par votre encouragement et votre consentement.

En coparentalité, l’enfant ne doit pas être contraint à choisir un camp

Généralement, lors d’un divorce, de nombreuses « fractures » naissent entre les parents séparés. Dans certains cas, cela peut aller jusqu’à voir un parent demander à son enfant de couper les ponts avec les membres de la famille de l’autre parent.

Cependant, il est important, pour le bien-être de l’enfant, de pouvoir garder des relations avec les membres de ses deux familles. Pour cela, il est essentiel que vous parveniez de dépasser vos problèmes de grandes personnes pour agir dans l’intérêt de l’enfant en l’aidant à trouver l’estime de soi dont il aura besoin et le sentiment d’appartenance à un « clan » dans lequel il se sait en sécurité.

Pensez au fait que la séparation n’est pas une compétition entre les parents séparés. La comparaison ne doit pas être le nerf de la guerre car l’enfant aura naturellement autant besoin de l’un que de l’autre de ses parents. Ici la coparentalité sera a réussite d’une famille soudée autour de l’enfant même après la séparation.

En coparentalité, adoptez une attitude positive et faites-en de même dans vos discours.

Il est vrai que votre mariage ou votre relation avec votre ex-conjoint(e) n’a pas fonctionné. Vous êtes blessé(e) , désabusé(e) , vous avez un sentiment de rancœur et de rage, mais tout n’est pas qu’échec. Vous avez conçu, à deux, l’une de plus belles choses qui soit, un enfant.

Souvenez-vous que c’est vous l’adulte, vous êtes le modèle et la vitrine de l’éducation de votre enfant. Vous devez être respecté et cela passe par l’éducation. Un enfant qui dispose d’une autorité coparentale structurée, dispose d’un atout qui l’aidera à grandir dans de bonnes conditions.

Peu importent les propos qui sont tenus par votre ex-conjoint, il est important de ne pas répliquer, au risque de faire baisser l’estime que votre enfant a pour vous. Il ne faut pas penser que si vous ne vous défendez pas, votre enfant vous trouvera faible, car le risque est qu’en réalité, ce combat sans fin fait de dénigrements communs puisse affecter le respect que votre enfant aura pour vous.

En coparentalité, préservez l’innocence et l’insouciance de votre enfant, évitez-lui les détails

Il est important, pour le bien-être de votre enfant, de ne pas lui montrer les difficultés que rencontrent les grandes personnes, car cela pourrait risquer de lui mettre beaucoup trop de pression sur les épaules, en l’amenant à grandir trop vite et ainsi passer à côté de son enfance. En dire trop à l’enfant peut être un signe pour l’enfant que son parent a besoin d’aide alors qu’il n’a lui-même pas les outils et compétences pour vous aider ; cela peut le plonger dans une profonde détresse.

Plutôt que de rentrer dans les détails, dites les choses simplement tout en étant, ou en tentant d’être, positif. Comme le dit si bien ce proverbe « A chaque problème, sa solution ». Ce qui est du ressort des grandes personnes doit rester du ressort des grandes personnes. L’enfant ne doit pas être, ou le moins possible, mêlé à ça.

En coparentalité, l’enfant n’est pas un messager

Ne pouvant jamais vous porter garant(e) de la manière dont sera accueilli un message que vous adresseriez par le biais de votre enfant à votre ex-conjoint adressé, par précaution préservez le ! Votre enfant ne doit pas être le messager entre vous et votre ex-conjoint. Aujourd’hui, les nouvelles technologies et de nouveaux outils permettent de communiquer simplement entre vous. Dans la situation ou vous et votre ex-conjoint êtes sur la même longueur d’onde, le message peut facilement se faire par différents moyens comme le téléphone, l’e-mailing ou encore le sms. Pour les parents séparés se trouvant dans une situation plus complexe d’entente, il est possible de faire appel à des intermédiaires habilités à vous accompagner comme des médiateurs ou des avocats.

La démarche de Family Facility est de vous faciliter cette communication et toutes les dimensions de la nouvelle organisation qui va devoir se mettre en place autour de votre enfant.

Il est vrai que votre style d’éducation peut ne pas être le même que celui de votre ex-conjoint(e), mais si vous êtes à l’aise avec les règles que vous définissez, il est fort probable que votre enfant le soit aussi. Montrez à votre enfant que, malgré les différences entre chez papa et maman, ses deux parents ne veulent que son bien-être.

Êtes-vous réellement heureux(se) dans cette relation avec cette personne qui ne vous apprécie pas pour ce que vous êtes et ne vous met pas en valeur ?

En coparentalité, détachez-vous de votre ex-conjoint(e)

Il est vrai que votre union est finie, vous y avez renoncée, l’un, l’autre ou tous les deux. La séparation a été prononcée. Mais certaines personnes, qui ont été dans l’incapacité à vivre une relation dans l’amour ont parfois malheureusement tendance à la continuer dans la haine.

Plus tôt vous admettrez cette séparation, plus vite vous stopperez la souffrance. Il ne faut pas rentrer dans la spirale de la souffrance qui définit, à tort, que celle-ci fera revenir votre ex-conjoint.

Ne pensez pas non plus que, que le fait que votre ex-conjoint(e) puisse revenir, soit une bonne chose et de nature à fonder une relation saine, pour vous et pour l’enfant. Loin d’insinuer que cette reconstruction n’est pas possible, vous êtes invitée, avant de prendre une telle décision, à penser à bien peser le pour et le contre au regard du bien-être général votre enfant.

En coparentalité, définissez les limites et les attentes de votre enfant

Des limites saines au sein de votre foyer permettront de cadrer l’environnement de l’enfant et de favoriser son bon développement. Si vous pensez ne pas être sûr des limites que vous imposés en fonction des événements de la séparation, faites appel à un spécialiste compétent pour vous accompagner dans cet exercice d’éducation. Il ne faut pas pensez que votre enfant quittera votre domicile pour celui de votre ex-conjoint(e) parce que vous avez déterminé des limites. Expliquez-lui bien les choses et les raisons de ces limites.

L’important pour vous est d’être clair et raisonnable dans vos attentes et n’hésitez pas à en discuter avec votre ex-conjoint(e). Il est toujours possible, dans la pire des situations, que votre enfant vous monte l’un contre l’autre pour en tirer avantage. Le discours doit être le maître mot.

En coparentalité, la communication doit être le maître mot

Être à l’écoute et ne pas juger son enfant sont des aspects primordiaux. Vous ne devez pas non plus lui dire comment se sentir, chaque enfant réagit à sa façon et prend les choses différemment. Acceptez la manière dont il vit et sent sur le moment présent et expliquez lui que ce sentiment s’estompera dans un futur proche pour laisser place à des relations meilleures. Il est important que votre enfant comprenne que vous serez, vous et votre ex-conjoint(e), toujours là pour lui, même si vous êtes maintenant séparés.

Vous pouvez aussi proposer à votre enfant de discuter avec une personne qui ne le « jugera pas » en faisant appel à des amis communs ou des spécialistes reconnus et neutre dans cette situation.

En coparentalité, faites preuve de maturité et de réflexion

Vous êtes maître de votre « destin » et pouvez décider de qui vous voulez devenir après le divorce. Pour vous, et votre nouvelle vie, fixez-vous des objectifs à court, moyen et long terme. Un « nouveau départ » se présente à vous alors laissez le passé derrière vous.

En coparentalité, instaurez la confiance et la sécurité autour du rythme de vie de votre enfant

Que vous ayez votre enfant en garde alternée ou en garde exclusive, il est important que votre enfant évolue dans un univers raisonnablement paisible et sécurisé. Votre habitation doit être un lieu où l’enfant se sent respecté, soigné, un lieu où il se sent aimé et accepté. Un lieu où lui est inculqué le sens de la responsabilité.

L’ambiance de quiétude et de sécurité que vous veillez à faire régner à votre domicile doit demeurer votre principale préoccupation, même si vous pensez que celle à laquelle est confronté votre enfant chez votre ex-conjoint(e) n’est pas complétement la meilleure pour son bien-être.

En coparentalité, rebondissez !

L’apprentissage de la rencontre d’une difficulté avec la part de solution ou d’opportunité qu’elle comporte, nous confronte sûrement l’un des enseignements les plus cher qu’un parent puisse inculquer à son enfant. Lui apprendre que derrière chaque problème, il existe une solution et que vous pourrez l’aider à faire face à ces difficultés sans qu’il perde trop de l’insouciance de sa jeunesse.

Ces règles sont données à titre indicatif mais pourraient contribuer à préserver le bien-être de l’enfant.

Découvrez-en plus avec un rapport détaillé de la coparentalité proposé par le gouvernement.

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Family Facility a mené sa propre étude.

Au travers d’une étude Omnibus réalisée le 14 et 15 Novembre 2014, nous souhaitions connaître l’opinion de la population (panel de 977 personnes représentatives de la population française)  sur les difficultés rencontrées par les parents séparés / divorcés et sur le degré d’intérêt envers un outil internet qui permettrait aux ex-conjoint(e) de mieux communiquer et aider au suivi et à la gestion en commun des tâches liées à l’enfant.

Pour permettre de faire cette étude sur les outils que peuvent utiliser les parents séparés, l’équipe c’est basé sur 3 questions :

  • Parmi les difficultés suivantes, qu’elles sont pour vous, celle que les parents séparés ou divorcés rencontrent ?
  • Pour échanger des informations et communiquer avec son ex-conjoint(e) ou concubin(e), diriez-vous qu’un outil Internet adapté réunissant mail, chat, agenda partagé et gestion des budgets serait une solution ?
  • Pensez-vous qu’une solution numérique pourrait aider des parents séparés, divorcés ou des familles monoparentales dans le suivi et la gestion en commun, des dépenses liées à l’éducation des enfants au quotidien ?

Sur le panel total, l’échantillonnage de la situation familiale se présente de la manière suivante :

  • 59 % en couple (marié, pacsé, union libre)
  • 29 % célibataires sans enfant
  • 6 % célibataires avec enfant(s)
  • 6 % Séparés – divorcés

Sur ce même panel, la population interrogée était de 52,4 % de femmes et 47,6 % d’hommes. Les âges quand à eux sont présentés de la manière suivante :

  • 26,3 % âgé entre 35 et 49 ans
  • 25,2 % âgé entre 50 et 64 ans
  • 21,8 % âgé de plus de 65 ans
  • 15,8 % âgé entre 25 et 34 ans
  • 10,8 % âgé entre 18 et 24 ans

En terme de revenu, ils se répartissent de la manière suivante :

  • 25,5 % ont moins de 1500 euros par mois
  • 23,4 % ont entre 1500 et 2499 euros par mois
  • 17,1 % ont entre 2500 et 3499 euros par mois
  • 16,1 % ont plus de 3500 euros par mois
  • 18 % ne se prononce pas

Pour bien identifier les besoins de la population face à la situation de la séparation et des problématiques rencontrées pour améliorer le bien-être de l’enfant, nous avons chercher à savoir, à travers nos questions, ce que la population française serait susceptible d’avoir besoin.

En terme de difficultés rencontrées par les parents séparés et/ou divorcés, il s’en dégage les points suivants :

  • Pour 60,6 % du panel, les problèmes de communication entre ex-conjoint seraient une difficulté.
  • En deuxième vient la gestion des budgets autour de l’enfant avec 39,7 %.
  • Tout juste derrière celui de l’organisation scolaire et extra-scolaire de l’enfant avec 35,2 %.

Lorsque nous abordons le sujet d’un outil internet permettant de faciliter les échanges et la communication entre les parents séparés :

  • 44,7 % seraient intéressés voir très intéressés par cet outil ;
  • 46,2 % ne seraient plutôt pas intéressés.

Du point de vue de l’efficacité d’une solution numérique pour accompagner les parents séparés et/ou divorcés :

  • 46,8 % du panel se voit intéressé voir très intéressé contre 45,5 % plutôt pas.

Près d’un français sur deux se dit prêt à utiliser cette plateforme numérique pour pallier aux problèmes de communication et d’organisation autour de l’enfant. En conclusion, cette étude nous montre le besoin fondamental d’accompagner les parents avec de nouveaux moyens technologiques.

D’un point de vue efficacité et transparence quant aux résultats, nous travaillons sur une seconde enquête qui approfondira ces résultats auprès des personnes concernées.

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Les vingt demandes d’un enfant de parents séparés.

Cette lettre d’enfant de parents séparés date d’il y a un petit moment déjà, mais elle est, de notre point de vue, toujours d’actualité.

C’est pourquoi nous vous partageons les vingt demandes d’un enfant de parents séparés :

 

Chère Maman,  Cher Papa ,

N’oubliez jamais : je suis l’enfant de vous deux . Maintenant, vous ne vivez plus ensemble, mais j’ai besoin aussi bien de l’un que de l’autre.

Ne me demandez pas si j’aime plus l’un ou l’autre. Je vous aime tous les deux tout autant. Ne critiquez donc pas l’autre devant moi. Car cela me fait mal.

Aidez-moi à maintenir le contact avec celui d’entre-vous chez qui je ne suis pas. Formez son numéro de téléphone pour moi, ou écrivez-moi son adresse sur une enveloppe. Aidez-moi, à Noël ou à l’occasion de son anniversaire, de lui confectionner ou de lui acheter un beau cadeau. De mes photos, faites-en toujours une copie pour l’autre.

Conversez comme des adultes . Mais conversez. Et ne m’utilisez pas comme messager entre vous – encore moins pour des messages qui rendront l’autre triste ou furieux.

Ne soyez pas triste quand je vais chez l’autre. Celui que je quitte ne doit pas penser que je ne l’aimerai plus d’ici quelques jours. Je préférerais toujours être avec vous deux. Mais je ne peux pas me couper en deux – seulement parce que notre famille s’est déchirée.

Ne prévoyez jamais rien durant le temps qui m’appartient avec l’autre. Une partie de mon temps est à ma Maman et à moi; une partie de mon temps est à mon Papa et à moi. Soyez compréhensifs.

Ne soyez ni étonnés ni fâchés quand je suis chez l’autre et que je ne donne pas de nouvelles. J’ai maintenant deux maisons. Et je dois bien les distinguer – sinon je ne m’y retrouve plus du tout. Ne me passez pas à l’autre , à la porte de la maison, comme un paquet. Invitez l’autre pour un court instant à l’intérieur et conversez . Quand je suis recherché ou ramené, laissez-moi un court instant avec vous deux. Ne détruisez pas ce moment en vous fâchant ou vous disputant.

Laissez-moi être ramené par quelqu’un d’autre de la Maternelle ou de chez des amis si vous ne pouvez supporter le regard de l’autre.

Ne vous disputez pas devant moi . Soyez au moins aussi poli que vous le seriez avec d’autres personnes, comme vous l’exigez aussi de moi.

Ne me racontez pas des choses que je ne peux pas encore comprendre. Discutez-en avec d’autres adultes, mais pas avec moi.

Laissez-moi amener mes amis chez tous les deux. Je souhaite qu’ils puissent connaître ma Maman et mon Papa et les trouver sympa.

Mettez-vous d’accord au sujet de l’argent. Je ne souhaite pas que l’un en ait beaucoup et l’autre très peu. Il faut que ce soit bien pour tous les deux, ainsi je pourrai être à l’aise chez tous les deux.

N’essayez pas de m’habituer à la surenchère. De toutes les façons, je ne pourrais jamais manger tout le chocolat que j’aimerais.

Dites-moi franchement s’il vous arrive de ne pas pouvoir boucler le budget. Pour moi, le temps est bien plus important que l’argent. Je m’amuse bien plus avec un jouet simple et comique qu’avec un nouveau jouet.

Ne soyez pas toujours « actifs » avec moi. Cela ne doit pas toujours être quelque chose de fou ou de neuf quand vous faites quelque chose avec moi. Pour moi, le plus beau c’est quand nous sommes simplement heureux en train de jouer et que nous ayons un peu de calme.

Laissez le plus possible de choses identiques dans ma vie, comme c’était avant la séparation. Cela commence par ma chambre, ensuite sur les petites choses que j’ai faites tout seul avec mon Papa ou ma Maman.

Soyez aimable avec les grands-parents. Ils m’aiment et je les aime, ils veulent aussi être à mes côtés. Vous seriez aussi à mes côtés si je n’allais pas bien ! Je ne veux pas perdre, en plus, mes grands-parents.

Soyez « fairplay » avec le nouveau compagnon que l’un d’entre-vous rencontre ou a déjà rencontré. Je dois aussi m’entendre avec ces autres personnes. Je préfère quand vous ne vous espionnez pas jalousement l’un l’autre. Ce serait de toute façon mieux pour moi si vous rencontriez rapidement tous les deux quelqu’un que vous aimiez. Vous ne serez plus aussi fâché l’un envers l’autre.

Soyez optimistes. 

Vous n’avez pu gérer votre couple, mais laissez-nous au moins le temps que cela se passe ensuite bien. Relisez toutes mes demandes

Peut-être en discuterez-vous. Mais ne vous chamaillez pas. N’utilisez pas mes demandes pour faire des reproches à l’autre, aussi mal qu’il ait pu être avec moi ou que vous ayez cru qu’il le soit.

Si vous ne faites pas cela, vous n’aurez pas compris comment je me sens et ce dont j’ai besoin pour me sentir heureux.

source : jafland

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Réorganisez votre famille après un divorce ou une séparation.

Aider les familles à se réorganiser avec les bons outils.

La transition de la relation intime et chargée d’émotions, que vous aviez avec votre conjoint(e), à l’établissement d’une nouvelle relation entre co-parents peut être une tâche très difficile. A présent, au lieu de concentrer ses efforts dans une relation intime, les efforts doivent être focalisés pour une plus grande part sur la réponse aux besoins de l’enfant. Le plus important ici est de se concentrer sur la réorganisation de votre famille après un divorce ou une séparation grâce à un planning judicieusement établi et « vivant ». Un planning efficace devrait vous aider à organiser votre vie et celle de votre entourage familial.

Bien que vous et votre ex-conjoint(e) pouvez avoir des différends non réglés dans votre relation, vous possédez une chose très importante en commun, votre enfant. Il est important de tenir l’enfant le plus possible à l’abri de vos différends personnels, et ce afin de mieux se concentrer sur ses besoins d’enfant.

L’une des tâches les plus difficiles dans la transition d’une union à une séparation ou un divorce est de mettre de côté ses sentiments négatifs envers l’autre. Par ailleurs il est à noter que cette transition est généralement beaucoup mieux vécue si un planning efficace est mis en œuvre et ce afin de ne pas cumuler les occasions de raviver des points sensibles en « cicatrisation ».

Réorganisez votre famille après un divorce ou une séparation.

Or, réorganiser votre famille et son rythme de vie, après un divorce ou une séparation, est tout à fait envisageable. Ce processus commence souvent par la réunion des deux parents séparés assis autour d’une table discutant à la construction d’un planning viable pour eux-mêmes et leur enfant. Cette organisation d’un planning initial et de ses règles conjointement acceptées de modification est aussi une bonne première étape vers la re-normalisation du dialogue de réconciliation lorsque les parents se sont séparés en mauvais termes.

L’intérêt de l’exercice est pour chacun de concentrer ses efforts sur le bénéfice et le bien-être de l’enfant. Et ce, en organisant au mieux les phases de transitions auxquelles l’enfant va être soumis entre chacun des foyers co-parentaux afin d’en diminuer le stress. Le principal avantage d’un planning structuré pour cette transition est qu’elle permet aux parents séparés de définir un calendrier clair et compréhensible de garde alternée, ce qui peut aussi permettre que toute la famille puisse le suivre dans les meilleures conditions.

Les avantages de l’application planning en ligne de Family Facility pour l’organisation.

Il existe d’innombrables avantages qu’un planning en ligne peut apporter aux parents séparés ou divorcés. La réorganisation de votre système familial après la séparation ou le divorce est une étape essentielle dans le processus de démarrage de votre nouvelle vie en tant que coparent. Un planning bien écrit et organisé permet d’assurer que toute la famille y trouve exactement ce dont elle a besoin, en particulier pour l’enfant. Travailler conjointement à l’élaboration de ce planning permet d’en développer les avantages communs.

L’objectif final, lié à la construction du planning en ligne de Family Facility est de diminuer les conflits entre les parents séparés et les familles. Le tout étant d’accepter de fonder ce travail de planification sur le bien-être de l’enfant et de ses parents, sans l’exposer aux problèmes et conflits des adultes. Family Facility offre dans ce cadre un outil mettant en œuvre un programme de garde clair, des moyens de communication facilités, le tout afin d’éviter les querelles inutiles.

 

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