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Mère/fille : Quand la relation devient conflictuelle

« MAMAN! » Il n’existe pas de mot plus doux dans la langue française. Ces cinq lettres témoignent d’un attachement profond qui subsistera bien au-delà de la mort. Un enfant n’oublie jamais sa mère. Toutefois, il arrive parfois que la relation mère-fille se transforme en une véritable guerre ouverte, nocive pour l’une et pour l’autre.

La mère fusionnelle

Au départ, la mère fusionnelle cherche à développer une étroite complicité avec sa progéniture, jusqu’à en brimer l’identité. Elle voit, dans sa fille, un miroir qui lui renvoie sa propre image. L’enfant devient alors objet de valorisation, une prolongation de sa propre existence… La fille aura plus de difficulté à conquérir sa propre personnalité féminine.

Les relations s’enveniment si la mère tente de se comporter comme une copine. Cette complicité, qui se crée parfois dès l’enfance, se transforme parfois en un véritable boulet qui nuit, et nuira, à l’épanouissement des deux protagonistes. Devenues les meilleures amies de leurs filles, les mères fusionnelles vivront, par procuration, les aventures sociales et affectives de leur progéniture.

Quand maman prend toute la place

La maman «qui connaît sa fille parce qu’elle l’a faite» peut devenir à ce point envahissante que la femme en devenir aura du mal à distinguer ses propres émotions. Il devient presque impossible d’écarter la mère car l’adolescente, voire l’adulte, connaît la souffrance qu’éprouverait sa «confidente» si elle était évincée… D’ailleurs, elle en souffrirait elle-même. Elle refusera donc d’être responsable de cette douleur, quitte à devenir prisonnière de cette relation.

Tiraillée entre son besoin d’émancipation et cette complicité fusionnelle destructrice, la jeune femme prend à ce moment-là conscience que sa propre vie ne lui appartient pas en totalité. Partagée entre son désir d’émancipation et la peur de blesser celle qui fut sa complice, elle risque de vivre une crise d’adolescence perpétuelle, de multiplier les relations conflictuelles où le conjoint du moment devra (et ce ne sera pas facile!) «séduire belle-maman» pour avoir une place dans le cœur de sa dulcinée.

Ma mère, ma rivale

Un autre phénomène vient parfois saborder les relations mères-filles. Un beau jour, le temps aidant, maman s’aperçoit que sa fille est devenue une jeune femme pubère. Certaines prennent alors conscience du poids des années sur leur propre apparence. Elles perçoivent leurs filles comme des rivales. L’aînée, motivée par la crainte du vieillissement, peut devenir agressive, ou avoir tendance à dévaloriser sa propre fille.

Certaines mères cherchent aussi à dominer leur fille. Cette dernière peut éprouver un sentiment de faiblesse, au point de se sentir coupable « de ne pas être à la hauteur de maman ». Elles iront parfois jusqu’à se refuser le droit, inconsciemment ou non, de réussir leur vie amoureuse ou professionnelle.

Une grand-maman envahissante

Il arrive aussi que la situation se dégrade lors de la naissance des petits-enfants. La plupart des grands-mamans veulent câliner, chouchouter, dorloter cette progéniture. Elles interviennent parfois, estimant que leur fille est trop sévère, trop permissive… La relation peut s’envenimer. Certes, l’aînée peut partager ses expériences. Mais elle doit éviter de remettre en question les compétences de sa fille qui, pour sa part, pourrait se rebeller et couper tous les liens.

S’affranchir de «maman»

«Pour devenir une femme, il faut s’éloigner de sa mère», soutient Caroline Eliacheff dans un livre intitulé Mères-filles (Éditions Albin Michel). Souvent, c’est à l’adolescence que cet éloignement se matérialise. La conquête de sa propre identité passe par la mise en place de stratégies destinées à se différencier de sa mère. Vêtements, coiffure, perçage, tatouages viendront souvent appuyer cette quête d’identité.

Mais tout n’est pas perdu ! Maman doit comprendre que sa fille est unique et que c’est là toute sa richesse. Elle doit la laisser vivre sa vie d’adulte, agir comme un phare au besoin, sans toutefois l’éblouir « de ses lumières ». Chaque personne est le fruit des valeurs transmises par sa famille (plus souvent la mère) certes, mais aussi des apprentissages glanés dans l’environnement où elle évolue.

Les filles, pour leur part, doivent démontrer que, même si leur mère n’occupe pas toute la place, elle n’est pas rejetée pour autant. Elles doivent faire respecter leur espace, mais aussi participer à la vie domestique quand elles visitent maman… Elles doivent aussi savoir discuter de sujets variés, créer un registre d’échanges propre à leur relation et, surtout, clarifier la place de chacune dans ce nouvel environnement où elles pourront s’épanouir, dans l’harmonie. Nul besoin d’être parfaite, il suffit d’être aimante et de respecter notre vis-à-vis…

Via CanalVie

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Ce qu’on ne vous dit pas avant de devenir parent

Avant de devenir parent, il y a pleins de choses dont on n’avait pas été prévenus. En voici une liste non exhaustive !

1.Vous allez forcément faire mal à votre enfant, sans faire exprès, à un moment ou à un autre. Vous aurez ensuite l’impression d’être le pire parent que la Terre n’ait jamais portée.

2. L’intimité que vous aviez en allant aux toilettes ne sera plus. Jamais.

Les enfants

3. Vous serez obligé-e de finir tous les trucs dont vos enfants ne voudront plus : petits pots, légumes, pâtes… Le tout fourni avec de la bave de bébé.

4. Votre voiture ne sera plus jamais propre.

Ils ont l’air sages sur la photo, mais il y a cinq minutes ils ont renversé leur jus d’orange.

5. Malgré tous vos efforts, ils mettront indéniablement la main sur votre téléphone. Et il ressemblera à ceci :

téléphone de parent

11. Dès que vous aurez une envie de chocolat ou de bonbon, il faudra agir comme si c’était un produit de contrebande.

parent : se cacher pour manger

12. Vous devrez vous habituer à avoir des photos peu flatteuses de vous.

Du moment que votre enfant regarde, la photo est réussie !

13. Votre enfant viendra vous réveiller à 3h du matin pour avoir un verre d’eau et se sera rendormi quand vous lui apporterez.

L’avantage c’est que le verre d’eau sera pour vous.

14. Il faudra convaincre votre enfant d’essayer de faire pipi (envie ou non) avant de quitter un endroit qui a des toilettes.

Votre enfant n’aura probablement pas envie d’y aller jusqu’à : « IL FAUT QUE JE FASSE PIPI MAINTENANT JE PEUX PAS ME RETENIR TROP TARD ».

15. Vous vous ferez avoir par la « mignonitude » de votre enfant. Son arme la plus redoutable.

« Non, on a dit pas de bonbon. Non, j’ai dit non. Bon ok, prends en un. »

16. Vous deviendrez vos parents.

A un moment donné, vous vous surprendrez même à dire « Attention, je compte jusqu’à 3 ! »

17. Votre style de danse sera catégorisé à tout jamais comme « la danse de papa » ou « la danse de maman ».

18. Acheter quelque chose pour votre enfant vous fera mille fois plus plaisir que de vous acheter quelque chose pour vous.

19. Vous passerez forcément par la case « embarras » : à un moment ou un autre, votre enfant dira/fera quelque chose de très gênant en public.

20. Et enfin, ça vaudra vraiment le coup.

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