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Le mode d’emploi d’une bonne garde alternée

Le mode d’emploi d’une bonne garde alternée

Il arrive, parfois, dans une vie de famille, que les parents décident de se séparer pour diverses raisons. Cette séparation amène, souvent, beaucoup de questions. Et une des questions qui revient souvent est celle qui est liée à la garde alternée de ses enfants. On le constate, même si vous vous trouvez en situation de conflits avec votre coparent, vous tentez, malgré tout de préserver votre enfant. En optant pour la résidence alternée, vous essayez d’instaurer une équité entre vous afin de mettre en avant le bien-être de votre enfant.

Nous pouvons nous poser de nombreuses questions face à la garde alternée. Aujourd’hui, nous allons identifier les avantages et les inconvénients de la résidence alternée pour l’enfant et les parents.

Les avantages de la garde alternée ?

La résidence alternée va aider votre enfant, encore plus s’il est en bas âge. Malgré son jeune âge, l’enfant comprend, sans comprendre la situation, ce qui va l’amener à se poser des questions sur les raisons de la séparation de ses parents et de son rôle dans ce divorce. À cet âge, les enfants, même s’ils éprouvent un amour certain pour leurs deux parents, craignent de devoir choisir un camp plus que l’autre. En optant pour une garde alternée, vous donner les éléments d’assurances nécessaires à votre enfant d’un point de vue affectif, ce qui favorisera son bon développement.

L’enfant est né de votre union, il a donc acquis un double héritage, celui de son père, et celui de sa mère. En vous dénigrant mutuellement, vous favorisez la destruction des piliers que vous avez mis en place pour construire l’identité de votre enfant. En favorisant la résidence alternée, vous optez pour une responsabilité, à parts égales, dans l’éducation de votre enfant. De cette manière, vous lui montrez que vous le respectez et l’estimez dans tout ce qu’il est.

En optant pour la garde alternée, vous vous obligez à vivre dans la même ville. Même si vous considérez ça comme un inconvénient, vous favorisez la non-perte des repères de votre enfant en dehors du foyer familial. Il garde ainsi la même école, les mêmes amis, les mêmes infrastructures extrascolaires, etc. Ce qui lui évite de voir tout son environnement chamboulé du jour au lendemain.

La résidence alternée va forger votre caractère et indirectement celui de votre enfant. En tant qu’adulte, vous vous devez de vous comporter comme tel en instaurant une communication respectueuse entre coparents. Tous vos efforts pour maintenir cette relation « amicale » vont inculquer à votre enfant les bonnes règles. Ce qui, à terme, lui sera bénéfique pour son futur.

Vos obligations dans l’instauration d’une résidence alternée ?

La première règle est que vous devrez vous empêcher de critiquer l’autre parent. Que ce soit pour des raisons personnelles que pour des raisons d’éducation. Même si votre enfant, lorsqu’il revient de chez son père, ou sa mère, avec des habitudes différentes (ex : repas devant la télé, etc.). Il est important qu’au préalable, vous ayez instauré les grandes lignes de l’éducation commune que vous allez inculquer à votre enfant. Pour le reste, vous n’avez pas à intervenir.

« Chacun son pré, et les vaches seront bien gardés ». Voici un adage à bien respecter. Il est aussi important pour vous que pour votre enfant de respecter les territoires. Pour cela, il faut vous et l’aider en mettant en place différents codes pour lui simplifier la vie telle qu’un calendrier avec une organisation en couleur pour voir quand il est chez papa et quand il est chez maman. Pour vous nous avons l’outil idéal, le calendrier en ligne, qui vous permet de notifier tout ce qui concerne le quotidien de l’enfant et d’en informer l’autre parent. De plus, cela vous évitera tout risque de conflit.

Dans une garde alternée, il est aussi important de bien respecter votre vie personnelle. Il fort possible que vous cédiez à la tentation d’accepter des situations que d’habitude vous n’accepteriez pas. Vous devez suivre les règles que vous avez mises en place dès le début dans votre foyer.

Balayons les préjugés de la garde alternée

Dans une garde alternée, il n’y a pas de pension alimentaire. Et bien c’est faux. La pension alimentaire est mise en place pour assurer un certain niveau de vie à votre enfant, dans ces deux maisons. Le juge des affaires familiales définira si une pension alimentaire doit être mise en place en fonction des revenus et des charges des deux parents.

En résidence alternée, l’enfant doit être à parts égales entre ses deux parents. Toujours faux, car la garde alternée n’implique pas une parité. Le juge déterminera les temps qu’il passera chez ses parents en prenant en compte plusieurs critères comme son âge. La garde alternée pouvant évoluer avec le temps.

Il n’est pas possible de modifier les modalités de la garde alternée mise en place. C’est encore faux. Un parent, quand il estime que le moment est venu, peut demander au juge de modifier le rythme de la résidence alternée en mettant en place une période d’essai. Cette période d’essai permettra d’instaurer un rythme entre les parents et l’enfant. Si le juge constate qu’à la fin de cette période d’essai, le nouveau rythme fonctionne, celle-ci pourra être définitivement mise en place.

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Pension alimentaire : un sujet épineux ?

On se pose généralement beaucoup de questions concernant la pension alimentaire. Entre ses calculs, sa suppression ou sa modification ou encore, que faire quand le coparent refuse de payer sa pension alimentaire ?

Au travers cet article, nous allons traiter des questions qui tournent autour de la pension alimentaire.

Comment est calculée la pension alimentaire ?

Généralement, la pension alimentaire est fixée par le JAF (le juge des affaires familiales). Lorsque vous divorcés, le juge va définir le montant de votre pension alimentaire en prenant en compte différents facteurs :

  • Vos revenus respectifs (salaires, revenus complémentaires, revenus des nouveaux conjoints potentiels, allocations familiales, etc.) ;
  • Vos différentes charges respectives (impôts, loyers, assurances, frais annexes, etc.) ;
  • Le nombre d’enfants que vous avez à charge et leur âge.

Si vous souhaitez opter pour une garde alternée, une pension alimentaire peut être versée pour vos enfants si le juge estime que l’un des parents séparés perçoit un revenu plus important que l’autre.

Une pension alimentaire peut-elle être modifiée, voire supprimée ?

Sachez qu’une pension alimentaire n’est que très rarement supprimée, sauf en cas de circonstances exceptionnelles. Celle-ci sera versée à l’autre parent tant que l’enfant sera sous la charge de ses parents, jusqu’à ce qu’il atteigne une pleine autonomie. Par conséquent, la pension alimentaire doit être versée chaque mois de l’année même si l’enfant vient à passer toutes ses vacances scolaires chez le parent qui la verse. Il en est de même si le parent qui à la garde de l’enfant empêche l’autre parent de voir son enfant.

Cependant, une demande de révision de la pension alimentaire est tout à fait possible si l’un des deux parents en fait la demande. Cette demande peut être sujette à une augmentation ou à une diminution de celle-ci. Cette demande doit obligatoirement être accompagnée d’un élément « nouveau » qui la justifie. Cet élément nouveau peut être une baisse des revenus de l’un des parents, des charges qui augmentent ou encore les besoins de l’enfant qui augmente (ex : payer ses études, payer son loyer, etc.).

Comment faire si votre coparent refuse de payer la pension alimentaire ?

Vous avez fait tout les démarches possibles auprès de votre ex-conjoint pour qu’il vous verse la pension alimentaire qui vous est dû, et cela n’a rien donné ?

Si la situation le demande, il est important que vous vous adressiez à l’huissier de justice de votre ville. Celui-ci va mettre en place une saisie-arrêt sur salaires auprès de l’employeur de votre ex-conjoint(e). Cette demande peut aussi se faire par rapport à ses Assedic, à sa caisse de retraite, etc.). A partir de là, vous pourrez percevoir la pension alimentaire à venir qui était fixée ainsi que les impayés de moins de six mois.

Cette démarche est rapide et gratuite pour le demandeur. En effet, les frais d’huissier seront à la charge du coparent ou du Trésor public s’il ne peut pas payer.

Il peut arriver que cette procédure soit un échec en raison d’une insolvabilité de votre ex-conjoint(e) ou bien qu’il soit introuvable. Si vous êtes confronté à cela, tournez-vous vers votre Caisse d’Allocations Familiales qui tentera, pour vous, un règlement à l’amiable. A défaut d’entente, elle se chargera de récupérer les sommes qui vous sont dues. Là aussi, c’est votre ex-conjoint(e) qui s’acquittera des frais de procédure.

Pour en savoir plus sur ce sujet, consultez nos autres articles sur la pension alimentaire : ici et ici.

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Quels sont les avantages de la garde alternée ?

Il est vrai qu’une séparation n’est jamais facile, encore plus lorsque l’on a des enfants. Vous avez su poser les pours et les contres avec votre ex-conjoint et en avez déduit que la séparation était pour le mieux. Cependant, lorsque la garde partagée est mise en plus, une organisation de fer doit être mise en place pour éviter de trop chambouler votre quotidien, celui de votre coparent et surtout celui de votre enfant.

Il faut apprendre à vivre en garde alternée. Mais malgré ces inconvénients, il existe aussi certains avantages dans la garde partagée dont chaque parent peut tirer bénéfice.

La garde alternée vous permet d’avoir du temps pour vous

Lorsqu’une garde partagée a été mise en place avec votre ex-conjoint, vous avez constaté que vous aviez trop de temps lorsque votre enfant n’était pas avec vous. Il est vrai que lorsque vous avez votre enfant à charge, l’organisation de votre agenda doit être réglée comme une horloge, au risque de perdre le fil de la journée, voire de la semaine. Et inversement, lorsqu’il est chez son père, ou sa mère, ce même planning se retrouve « vide ». Il s’avère que du jour au lendemain, vous vous retrouvez seul sans avoir pensé à vous.

Le temps libre que la garde alternée vous propose est l’occasion idéale pour vous occuper de vous, finir le livre que vous aviez entamé il y a quelques mois, vous plongez dans votre série favorite, etc. Le bénéfice de ce temps libre est que vous allez pouvoir vous ressourcer et éteindre votre cerveau pour recharger vos batteries. C’est aussi l’occasion rêvée, pour vous, de vous mettre à une activité que vous souhaitiez faire depuis longtemps, mais dont vous n’aviez jamais le temps.

La garde partagée vous permet de reprendre votre vie en main

Une vie familiale est source de bonheur, mais il y a aussi ses petits inconvénients, car vous aurez tendance à prendre moins soin de vous. Un rythme de garde alternée vous permettra, lorsque votre enfant est chez votre coparent, de prendre soin de vous. C’est aussi le moment rêvé pour passer du temps avec ses amis, sortir, ou rencontrer de nouvelles personnes.

Il s’avère que vous avez du temps pour vous et que vous pouvez organiser vos journées comme bon vous semble, profitez-en.

La garde alternée vous permet de retrouver un équilibre

Lorsque vous êtes en couples, vous passez le plus clair de votre temps à organiser votre vie de famille. Ce qui a pour conséquence de diminuer votre patience, votre tolérance, mais aussi votre motivation. Le pouvoir principal des enfants est d’être capable d’absorber votre énergie, à longueur de temps. C’est pourquoi un rythme de garde partagée va vous permettre de vous recentrer sur vous et ainsi faciliter la reconstruction de votre univers.

Lorsque votre enfant est chez l’autre parent, c’est l’occasion d’oublier un peu les plannings et les organisations. Le maître mot serait la procrastination (sans en abuser bien sûr) !

Déculpabilisez !

Pour certains parents, la garde alternée est difficile à vivre, car il n’est jamais évident de voir son enfant partir pendant quelques jours chez l’autre. Cependant, cette petite pause va vous permettre de vous détendre.

C’est pourquoi il est important de ne pas se sentir coupable de laisser partir son enfant. Sachez qu’il est entre de bonnes mains. La vie de famille, surtout lorsque l’on est parent solo, est très exigeante et vous laisse peu de répit. C’est donc l’opportunité de décrocher lorsque vous vous retrouvez seul.

Et quoi de mieux que de retrouver ses enfants, en pleine forme et avec le sourire ? Et en plus, vous aurez eu le temps de leur concocter un planning d’activités d’enfer pour vos enfants.

La garde partagée augmente le plaisir des retrouvailles

Parce qu’après avoir laissé son enfant pendant ces quelques jours à l’autre parent ne fera qu’augmenter le plaisir de le retrouver. La semaine où il n’était pas là vous a permis de vous ressourcer, de prendre soin de vous et de vous remettre en forme. Vous avez maintenant un plein d’énergie que vous allez pouvoir donner à votre enfant et passer une semaine agréable en famille. De plus, votre enfant le ressentira.

Voici les avantages de la garde alternée. Certes, il n’est jamais évident de vivre cette situation, tant pour vous que pour votre enfant. Mais de nos jours, c’est une réalité qui touche un quart des familles. C’est pourquoi une coparentalité réussie sera bénéfique pour tous.

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Guide de la coparentalité : 10 règles pour qu’elle soit réussie.

L’enfant doit pouvoir préserver ses relations avec les membres de votre ex belle-famille. Pour que la coparentalité soit réussie, cela passe par votre encouragement et votre consentement.

En coparentalité, l’enfant ne doit pas être contraint à choisir un camp

Généralement, lors d’un divorce, de nombreuses « fractures » naissent entre les parents séparés. Dans certains cas, cela peut aller jusqu’à voir un parent demander à son enfant de couper les ponts avec les membres de la famille de l’autre parent.

Cependant, il est important, pour le bien-être de l’enfant, de pouvoir garder des relations avec les membres de ses deux familles. Pour cela, il est essentiel que vous parveniez de dépasser vos problèmes de grandes personnes pour agir dans l’intérêt de l’enfant en l’aidant à trouver l’estime de soi dont il aura besoin et le sentiment d’appartenance à un « clan » dans lequel il se sait en sécurité.

Pensez au fait que la séparation n’est pas une compétition entre les parents séparés. La comparaison ne doit pas être le nerf de la guerre car l’enfant aura naturellement autant besoin de l’un que de l’autre de ses parents. Ici la coparentalité sera a réussite d’une famille soudée autour de l’enfant même après la séparation.

En coparentalité, adoptez une attitude positive et faites-en de même dans vos discours.

Il est vrai que votre mariage ou votre relation avec votre ex-conjoint(e) n’a pas fonctionné. Vous êtes blessé(e) , désabusé(e) , vous avez un sentiment de rancœur et de rage, mais tout n’est pas qu’échec. Vous avez conçu, à deux, l’une de plus belles choses qui soit, un enfant.

Souvenez-vous que c’est vous l’adulte, vous êtes le modèle et la vitrine de l’éducation de votre enfant. Vous devez être respecté et cela passe par l’éducation. Un enfant qui dispose d’une autorité coparentale structurée, dispose d’un atout qui l’aidera à grandir dans de bonnes conditions.

Peu importent les propos qui sont tenus par votre ex-conjoint, il est important de ne pas répliquer, au risque de faire baisser l’estime que votre enfant a pour vous. Il ne faut pas penser que si vous ne vous défendez pas, votre enfant vous trouvera faible, car le risque est qu’en réalité, ce combat sans fin fait de dénigrements communs puisse affecter le respect que votre enfant aura pour vous.

En coparentalité, préservez l’innocence et l’insouciance de votre enfant, évitez-lui les détails

Il est important, pour le bien-être de votre enfant, de ne pas lui montrer les difficultés que rencontrent les grandes personnes, car cela pourrait risquer de lui mettre beaucoup trop de pression sur les épaules, en l’amenant à grandir trop vite et ainsi passer à côté de son enfance. En dire trop à l’enfant peut être un signe pour l’enfant que son parent a besoin d’aide alors qu’il n’a lui-même pas les outils et compétences pour vous aider ; cela peut le plonger dans une profonde détresse.

Plutôt que de rentrer dans les détails, dites les choses simplement tout en étant, ou en tentant d’être, positif. Comme le dit si bien ce proverbe « A chaque problème, sa solution ». Ce qui est du ressort des grandes personnes doit rester du ressort des grandes personnes. L’enfant ne doit pas être, ou le moins possible, mêlé à ça.

En coparentalité, l’enfant n’est pas un messager

Ne pouvant jamais vous porter garant(e) de la manière dont sera accueilli un message que vous adresseriez par le biais de votre enfant à votre ex-conjoint adressé, par précaution préservez le ! Votre enfant ne doit pas être le messager entre vous et votre ex-conjoint. Aujourd’hui, les nouvelles technologies et de nouveaux outils permettent de communiquer simplement entre vous. Dans la situation ou vous et votre ex-conjoint êtes sur la même longueur d’onde, le message peut facilement se faire par différents moyens comme le téléphone, l’e-mailing ou encore le sms. Pour les parents séparés se trouvant dans une situation plus complexe d’entente, il est possible de faire appel à des intermédiaires habilités à vous accompagner comme des médiateurs ou des avocats.

La démarche de Family Facility est de vous faciliter cette communication et toutes les dimensions de la nouvelle organisation qui va devoir se mettre en place autour de votre enfant.

Il est vrai que votre style d’éducation peut ne pas être le même que celui de votre ex-conjoint(e), mais si vous êtes à l’aise avec les règles que vous définissez, il est fort probable que votre enfant le soit aussi. Montrez à votre enfant que, malgré les différences entre chez papa et maman, ses deux parents ne veulent que son bien-être.

Êtes-vous réellement heureux(se) dans cette relation avec cette personne qui ne vous apprécie pas pour ce que vous êtes et ne vous met pas en valeur ?

En coparentalité, détachez-vous de votre ex-conjoint(e)

Il est vrai que votre union est finie, vous y avez renoncée, l’un, l’autre ou tous les deux. La séparation a été prononcée. Mais certaines personnes, qui ont été dans l’incapacité à vivre une relation dans l’amour ont parfois malheureusement tendance à la continuer dans la haine.

Plus tôt vous admettrez cette séparation, plus vite vous stopperez la souffrance. Il ne faut pas rentrer dans la spirale de la souffrance qui définit, à tort, que celle-ci fera revenir votre ex-conjoint.

Ne pensez pas non plus que, que le fait que votre ex-conjoint(e) puisse revenir, soit une bonne chose et de nature à fonder une relation saine, pour vous et pour l’enfant. Loin d’insinuer que cette reconstruction n’est pas possible, vous êtes invitée, avant de prendre une telle décision, à penser à bien peser le pour et le contre au regard du bien-être général votre enfant.

En coparentalité, définissez les limites et les attentes de votre enfant

Des limites saines au sein de votre foyer permettront de cadrer l’environnement de l’enfant et de favoriser son bon développement. Si vous pensez ne pas être sûr des limites que vous imposés en fonction des événements de la séparation, faites appel à un spécialiste compétent pour vous accompagner dans cet exercice d’éducation. Il ne faut pas pensez que votre enfant quittera votre domicile pour celui de votre ex-conjoint(e) parce que vous avez déterminé des limites. Expliquez-lui bien les choses et les raisons de ces limites.

L’important pour vous est d’être clair et raisonnable dans vos attentes et n’hésitez pas à en discuter avec votre ex-conjoint(e). Il est toujours possible, dans la pire des situations, que votre enfant vous monte l’un contre l’autre pour en tirer avantage. Le discours doit être le maître mot.

En coparentalité, la communication doit être le maître mot

Être à l’écoute et ne pas juger son enfant sont des aspects primordiaux. Vous ne devez pas non plus lui dire comment se sentir, chaque enfant réagit à sa façon et prend les choses différemment. Acceptez la manière dont il vit et sent sur le moment présent et expliquez lui que ce sentiment s’estompera dans un futur proche pour laisser place à des relations meilleures. Il est important que votre enfant comprenne que vous serez, vous et votre ex-conjoint(e), toujours là pour lui, même si vous êtes maintenant séparés.

Vous pouvez aussi proposer à votre enfant de discuter avec une personne qui ne le « jugera pas » en faisant appel à des amis communs ou des spécialistes reconnus et neutre dans cette situation.

En coparentalité, faites preuve de maturité et de réflexion

Vous êtes maître de votre « destin » et pouvez décider de qui vous voulez devenir après le divorce. Pour vous, et votre nouvelle vie, fixez-vous des objectifs à court, moyen et long terme. Un « nouveau départ » se présente à vous alors laissez le passé derrière vous.

En coparentalité, instaurez la confiance et la sécurité autour du rythme de vie de votre enfant

Que vous ayez votre enfant en garde alternée ou en garde exclusive, il est important que votre enfant évolue dans un univers raisonnablement paisible et sécurisé. Votre habitation doit être un lieu où l’enfant se sent respecté, soigné, un lieu où il se sent aimé et accepté. Un lieu où lui est inculqué le sens de la responsabilité.

L’ambiance de quiétude et de sécurité que vous veillez à faire régner à votre domicile doit demeurer votre principale préoccupation, même si vous pensez que celle à laquelle est confronté votre enfant chez votre ex-conjoint(e) n’est pas complétement la meilleure pour son bien-être.

En coparentalité, rebondissez !

L’apprentissage de la rencontre d’une difficulté avec la part de solution ou d’opportunité qu’elle comporte, nous confronte sûrement l’un des enseignements les plus cher qu’un parent puisse inculquer à son enfant. Lui apprendre que derrière chaque problème, il existe une solution et que vous pourrez l’aider à faire face à ces difficultés sans qu’il perde trop de l’insouciance de sa jeunesse.

Ces règles sont données à titre indicatif mais pourraient contribuer à préserver le bien-être de l’enfant.

Découvrez-en plus avec un rapport détaillé de la coparentalité proposé par le gouvernement.

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La manipulation

Les enfants subissant la séparation de leurs parents peuvent aussi profiter de la situation, on parlera potentiellement de manipulation.

Présentation d’une situation de manipulation

Je m’explique. Il y a quelques temps j’ai été le témoin bien volontaire d’une conversation entre deux jeunes filles d’une quinzaine d’années. Je marchais derrière elle en ville et le flot de passants a fait que j’ai dû les suivre pendant quelques minutes.

C’est à ce moment-là que j’ai capté la conversation suivante :

Julie : Tu vas à la fête chez Martin samedi soir ?

Marie : Bah non. Mes parents ne voudront jamais. J’ai pas le droit de sortir le soir.

Julie : J’ai une idée. Samedi, je suis chez mon père. C’est son week-end de garde. Je vais lui dire que je t’invite. Il voudra bien. Ma belle-mère et lui sont cool et ils sortent tous les samedis soirs. Comme çà on ira à la fête chez Martin et on pourra même rentrer tard.

Marie : Ah ok alors. On fait comme çà mais ma mère ne voudra pas que je vienne chez toi si ton père n’est pas.

Julie : T’inquiète pas. Je vais te donner son numéro et tu dis à ta mère de l’appeler. Il dira qu’il reste à la maison. Il est cool.

(Les noms cités ne sont pas les vrais !)

Dans le cas présent, on est confronté à une situation bien particulière. Un père qui respecte la procédure judiciaire au regard du droit de garde et d’hébergement, mais qui ne « joue » pas son rôle de protection et d’éducation vis-à-vis de sa fille. Cette dernière est donc livrée à elle-même sous le regard bienveillant de son papa.

Manifestement, au travers des propos captés, on peut imaginer que la mère est plus stricte. La jeune fille tire donc profit de la situation pour faire ce qu’elle veut et quand elle le veut avec tous les risques que cela comporte.

Si on voulait tirer une leçon de cette situation, c’est qu’il ne s’agit pas de subir une séparation mais de la vivre pleinement pour le bien de ses enfants en continuant à jouer son rôle de père.

C’est plus cool.

Christophe

 

 

 

 

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Le mensonge : Pourquoi l’enfant ment ?

Le mensonge chez l’enfant peut être bénin de temps en temps. Cependant, les parents peuvent facilement être préoccupé par le comportement de leurs petites têtes blondes. Pourtant, le mensonge n’est pas n’est pas si catastrophique que ça. A cet âge où les enfants entrent dans une phase de développement, le mensonge peut être caractérisé de différentes manières.

Pourquoi les enfants mentent-ils ?

Le mensonge chez l’enfant peut-être caractérisé par différentes approches. Le mensonge de l’enfant peut être simplement un « plaisir » qui se s’explique notamment comme un jeu. On constate généralement ce comportement chez l’enfant autour de 4 ou 5 ans. Ce rôle de jeu chez l’enfant peut être catégorisé comme un univers théâtral, la conception de son monde fantastique. De cette manière, l’enfant peut incarner tel ou tel personnage et ainsi développer son propre imaginaire. Cette approche du mensonge diminuera au fur et à mesure que l’enfant saura faire la différence entre imaginaire et réalité.

Le mensonge chez l’enfant peut aussi se définir comme la peur de se faire gronder par ses parents suite à une bêtise qu’il aurait pu faire. Il peut aussi être considéré comme l’envie de ne pas avoir envie de réaliser une tâche à la maison.

Autre facteur lié au mensonge de l’enfant, celui du besoin de plaire ou impressionner son entourage. Où, au contraire, cacher une certaine angoisse et dissimuler une fragile estime de soi.

En tant que parent, il est nécessaire pour vous de prendre en considération les mensonges de vos enfants pour ce qu’ils sont. Ce comportement alors être une véritable source d’apprentissage plutôt qu’un problème. La vérité est une pratique qu’il s’apprend doucement, avec le temps. Il faut donc prendre le temps, avec son enfant, de lui expliquer que le mensonge peut blesser les personnes (même si c’est aussi le cas pour l’honnêteté, mais c’est un autre sujet).

Le mensonge se caractérise de différentes manières en fonction de l’âge de chacun :

  • Entre 6 et 12 ans, le mensonge peut être utilisé comme un moyen de se couvrir d’une bêtise faite comme un retard.

  • Entre 13 et 18 ans, l’âge ingrat vous diront certains, c’est la période de la puberté, de la recherche d’indépendance, la période où l’on organise ses premières booms ou encore les premières « vraies » sorties entre copains.

Quelles réactions face au mensonge ?

Avant de prendre des décisions hâtives au risque de perdre la confiance de son enfant, il est important de suivre quelques conseils pour encourager l’enfant à dire la vérité :

  • L’écoute : Créer un climat de confiance autour de l’enfant et ne portez pas de jugement moral.

 

  • Différencier l’imaginaire et la réalité autant de fois que possible pour lui faire comprendre que le mensonge n’est pas la réalité.

 

  • Trouver des solutions plutôt que de réprimander.

 

  • Montrer et expliquer qu’il est plus important de dire la vérité plutôt que de mentir et mettant en avant que dire la vérité permet d’accroitre la confiance des uns envers les autres.

 

  • Valoriser l’expression de la vérité en mettant en avant qu’il est mieux d’être honnête. La satisfaction de l’enfant à faire plaisir se fera ressentir et changera son opinion entre vérité et mensonge.

 

  • Les parents sont les modèles des enfants, il est donc important de montrer les bons exemples.

A partir de quand le mensonge peut-être considéré comme problématique ?

Les mensonges de nos petites têtes peuvent aussi être le signe d’un problème plus grave qu’il est important d’identifier. Si l’enfant ment et que ses mensonges ne sont pas en adéquations et que l’aspect de « bien et mal » lui sont totalement … C’est qu’il est peut-être nécessaire de contacter un professionnel pour identifier le problème.

Différentes situations peuvent être à l’origine des mensonges de l’enfant. La séparation et la garde alternée sont potentiellement l’un d’eux. La différence de styles d’éducation, laxisme et autoritarisme par exemple, la confusion peut naitre chez l’enfant.

Facilitez l’organisation de vos gardes alternées et partagez toutes les informations importantes autour du bien-être de votre enfant en utilisant notre outil.

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La garde alternée au coeur de l’actualité

Le sujet de la semaine dernière, traitée par de nombreux medias tels que RMC, le Nouvel Obs ou encore l’Express, pour n’en citer que quelques-uns, ont abordé l’univers de la garde partagée. 

Et ce, suite à une étude rapportée par le Ministère de la Justice spécifiant que les décisions de Juges en faveur de la garde alternée des parents séparés ont quasiment doublés en 10 ans. Les statistiques montrent qu’entre 2003 et 2012, le pourcentage de garde alternée entre parents séparés a pris 9 points passant de 12 % à 21 % pour l’année 2012.

Pour décrire la réalité de la garde alternée aujourd’hui, disons que c’est :

  • Un enfant de parents séparés sur cinq qui vit dans un mode de garde alternée ;
  • 17 % des enfants de parents divorcés ou séparés vivent en garde alternée ;
  • En 2012, ce sont 126.000 décisions de justices autour de la garde des mineurs qui ont été rendues, soit environ 200.000 enfants.
  • 69 % des décisions rendues en terme de résidence sont prononcées en faveur de la mère (chiffres en baisse puisqu’ils étaient à 78 % en 2003).

On constate que le mode de résidence dépend généralement de l’âge des enfants. On peut voir que la résidence alternée n’est que très rarement accordée lorsque l’enfant à moins de 2 ans (5 % d’enfants environ). Concernant les enfants entre 6 et 10 ans, le pourcentage des décisions en terme de garde alternée grimpe à 21 % puis baisse à 15 % pour les 15 – 17 ans.

Pour les pères, on peut voir une stagnation quant à la garde alternée puisque la résidence partagée passe de 7 % en 2003 à 6 % en 2012.

Chose aussi importante à mettre en avant, le nombre de pensions alimentaires fixées par le juge. Ce chiffre est en baisse constante puisqu’elle est passée de 70 % en 2003 à 65 % en 2012.

Cette semaine, l'actualité c'est concentrée sur la garde alternée suite à l'étude donnée par le Ministère de la Justice concernant les chiffres de la garde alternée.

Cette semaine, l’actualité c’est concentrée sur la garde alternée suite à l’étude donnée par le Ministère de la Justice concernant les chiffres de la garde alternée.

Un retour sur l’actualité, autour de la garde alternée, couverte par les journaux

Dans son article du 27 janvier 2015, le Nouvel Obs décrypte les chiffres relatifs autour de la garde alternée des enfants de parents séparés ainsi que des décisions de justices rendues ces dernières années. Pour aussi mettre en avant le principe de la garde alternée, le Nouvel Obs a souhaité présenter le témoignage touchant d’une jeune fille qui a vécu la garde alternée avec ses parents. Elle retrace pour vous son vécu et son quotidien de la garde alternée. Pour confronter cet avis et montrer un autre point de vue, le Nouvel Obs a aussi souhaité exposer l’avis d’un papa et du combat qu’il a mené pour obtenir la résidence partagée avec son ex-conjoint.

RMC, a réalisé dans sa matinale, Bourdin direct, du 28 janvier 2015, une chronique, de 4h30 à 6h, pour traiter du sujet de la garde alternée en faisant témoigner des individus. Chacune des personnes ayant témoigné, sur la thématique de la garde partagée, a pu apporter son point de vue ainsi que son vécu dans la résidence alternée. Le sujet de la résidence alternée a été abordée avec l’échange entre Jean-Jacques Bourdin et Jean Latizeau, président de l’association « SOS Papa ».

Le journal l’Express, quant à lui, avait déjà traité du sujet de la garde alternée en faisant témoigner Pierrick, un papa qui se bat pour avoir la garde de sa fille. Un papa qui s’est fait débouter de toutes ses demandes de gardes alternées et qui a livrer une approche très intéressante d’un père en colère. De plus, dans la continuité du sujet de la garde alternée, l’Express met aussi en avant les statistiques rendues par le Ministère de la Justice.

Et vous qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à nous faire part de votre expérience ! Quels témoignages et/ou points de vues concernant la garde alternée souhaiteriez-vous exposer ?

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