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Pension alimentaire : En savoir plus

Cet article est un complément de deux articles que nous avions publié sur la pension alimentaire : pension alimentaire, ce qu’il faut savoir et pension alimentaire : un sujet épineux. Il regroupe des questions que vous avez été nombreux à nous poser.

Doit-on encore verser une pension alimentaire à son enfant s’il est majeur ?

Les parents sont dans l’obligation de fournir une aide matérielle à leur enfant majeur si celui-ci n’est pas en mesure d’assurer sa subsistance. Généralement, le versement cesse lorsque l’enfant devient autonome financièrement. le montant de cette pension peut varier en fonction des ressources du parent qui la verse et des besoins de l’enfant. Si vous continuez de verser une pension alimentaire à votre enfant majeur, il est possible de la lui verser directement, sans passer par votre ex-conjoint. Mais attention, cela se fait sous certaines conditions. A savoir qu’un enfant majeur peut continuer à percevoir une pension alimentaire même :

  • S’il ne poursuit pas d’étude
  • S’il a plus de 25 ans
  • S’il vit encore chez ses parents.

Si les revenus de mon ex-conjoint augmentent, puis-je demander une révision de la pension alimentaire ?

Tout à fait, car la pension est calculée en fonction du besoin de celui qui la réclame et des ressources de celui qui la doit. Il suffit de saisir le juge aux affaires familiales en justifiant de l’augmentation des ressources du débiteur.

Puis-je refuser de verser la pension alimentaire ?

La réponse est bien évidemment non. Le non versement de l’aide alimentaire est un délit d’abandon de la famille. Ce délit est passible de peines pouvant aller jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 15 000€ d’amende.

Quelle est la durée de versement de la pension alimentaire ?

la pension alimentaire est due, généralement, à compter du jour de la demande en justice. Le versement ne cesse pas automatiquement à la majorité de l’enfant, il se poursuit jusqu’à ce que l’enfant soit autonome financièrement, soit à la fin de ses études.

Peut-on demander ne révision de la pension alimentaire ?

Tout à fait. Si des éléments nouveaux parviennent, tels qu’une modification de ressources ou encore en cas de besoins particuliers venant de la part du débiteur ou du bénéficiaire, une demande de révision de la pension alimentaire est parfaitement acceptable. Cependant, ces modifications doivent être intervenues depuis la dernière décision relative au montant de la pension. Le débiteur, ou le bénéficiaire, doit justifier un fait nouveau, qui peut être :

  • Pour le bénéficiaire, un remariage ou une diminution des ressources
  • Pour le débiteur, une diminution des ressources ou la naissance d’un enfant

Le demandeur doit fournir les documents suivants :

  • La copie intégrale de son acte de naissance et celui des enfants concernés par la demande,
  • La copie intégrale de l’acte de mariage ou du livret de famille,
  • La copie d’une pièce d’identité du demandeur (carte nationale d’identité, passeport…),
  • La copie de la dernière décision ayant statué sur la pension alimentaire,
  • Tout justificatif de ses ressources (copie des 3 derniers bulletins de salaire…),
  • Si nécessaire, l’attestation de chômage ou de congé de longue maladie,
  • Tout justificatif de ses charges (quittance de loyer…) et de ses besoins,
  • Les factures relatives à des frais de scolarité, de soins médicaux ou à toute autre dépense de la vie courante

Quelle est la différence entre une pension alimentaire et une prestation compensatoire ?

Elles sont différentes par leur objet :

  • La pension alimentaire est une aide financière versée à une personne envers laquelle on est tenu à une obligation de secours (enfants, parent, ex-conjoint, voir conjoint). Elle est versée tous les mois et est révisable chaque année.
  • La prestation compensatoire tend à compenser la baisse du niveau de vie consécutive à un divorce. Elle est donc destinée au seul ex-conjoint. Elle est généralement réglée sous forme d’un capital ou d’une rente à vie.
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Divorce : comment le surmonter ?

Après un divorce, il est normal de passer par plusieurs émotions : doute, regret, solitude, colère, tristesse… Voici quelques conseils pour vous aider à aller de l’avant ! Et n’oubliez pas, un divorce n’annonce pas la fin de votre vie !

1. Ne confondez pas divorce et échec. 
Tout le monde a le droit à l’erreur. Vous souffrez, c’est normal, mais il est toujours possible de recommencer une nouvelle vie de couple en repartant sur des bases plus saines. Cela peut prendre du temps, mais c’est possible ; d’autres l’ont fait, alors pourquoi pas vous ? Voyez cela comme un nouveau départ, une opportunité de vous redécouvrir et de vous concentrer sur vous-même.

2. Exprimez vos émotions. Ne refoulez pas vos émotions, vous passez par une période de stress intense, n’enfouissez pas votre colère, votre tristesse, vos angoisses, mais servez-vous en comme des alliés : ces émotions vous amèneront à de nouvelles prises de conscience, qui vous aideront à vous reconstruire.

Ne refoulez pas vos émotions

3. Profitez de cette crise pour faire le point sur votre vie amoureuse. 
Soyez honnête avec vous-même, dans un divorce les torts sont souvent partagés, essayez de faire le point sur ce qui n’allait pas, sur vos besoins et désirs profonds, sur vos réactions. De cette mise au point, vous ressortirez plus mûr(e) et transformé(e). Aussi, elle vous évitera de reproduire les mêmes erreurs dans vos relations futures et vous donnera de la force !

Plus de force après un divorce

4. Ne culpabilisez pas ! Cela ne sert à rien sinon à vous affaiblir vous-même ! Soyez votre propre allié(e) : une fois que la décision est prise, il ne faut pas regretter, rien n’est pire que de se sentir coupable, vous avez fait face à cette situation comme vous le pouviez, un point, c’est tout ! Pensez bien que si vous avez pris cette décision, ce n’est pas sur un coup de tête, c’était parfaitement réfléchi !


5. N’hésitez pas à parler, échanger avec d’autres qui ont vécu la même chose que vous.
 C’est très bon pour le moral de s’apercevoir qu’on est pas seul(e) au monde à vivre un divorce, et de plus cela vous aidera beaucoup à relativiser votre cas.

Divorce : le surmonter


6. N’hésitez pas à consulter un professionnel ; psy, conseiller conjugal ou autre, si vous en ressentez le besoin. Cela permet de mettre les choses à plat et aide à dédramatiser.



7. Prenez du temps pour vous faire plaisir et vous détendre. 
Afin de ne pas vous laisser submerger par le stress ou le chagrin, prenez soin de vous même en exerçant une activité physique ou en pratiquant un hobby qui vous permettra de déconnecter de vos problèmes. En bref : faîtes quelque chose qui vous fait plaisir !

Divorce : Comment rebondir ?


8. Essayez de rester positif-ve. 
Une crise surmontée permet de remettre les compteurs à zéro et de repartir sur de nouvelles bases. La vie n’est pas figée, elle est en perpétuel mouvement et remise en question. Les crises, aussi difficiles et douloureuses soient elles, offrent souvent de réelles opportunités pour une renaissance et une croissance personnelle. Il vous reste encore des tas de beaux moments à vivre !

Surmonter un divorce

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L’après-séparation, comment réussir sa famille recomposée

De nombreuses questions peuvent se poser lors de la « reconstruction » d’une nouvelle vie avec une nouvelle tribu. La vie de couple ne s’arrête pas après un divorce et les parents peuvent refaire leur vie avec une nouvelle famille, une famille recomposée. Mais pour éviter l’addition de rancunes et la propagation des conflits, il est important de prendre en compte quelques critères à approfondir en famille, mais aussi avec sa famille recomposée.

« On choisit ses amis, on ne choisit pas sa famille ». Cette citation est d’autant plus vraie lorsqu’il s’agit d’une famille recomposée. Malgré la « belle vie » des séries télévisées, la vie d’une famille recomposée n’est pas toujours drôle : jalousie, trouver sa place dans cette nouvelle vie, rapport à l’autorité sont autant de contraintes et challenges que ces familles recomposées doivent relever dans leur vie de tous les jours.

Pour relever ces dangers, il n’existe pas de solutions miracles mais il est important d’en comprendre les enjeux et de définir des repères pour une famille recomposée et d’identifier le rôle de chacun pour cultiver une vie commune plus agréable.

Un nouveau compagnon dans la famille.

Ce changement dans la vie de famille fait qu’il faudra du temps aux enfants pour former des liens avec l’adulte. D’autant plus s’il s’agit du nouveau compagnon de son parent. Avant de « recevoir » le conjoint(e) à temps complet à la maison, il est important de prendre le temps de discuter avec ses enfants et de prendre en compte leurs avis, leurs aprioris, leurs inquiétudes.

Même si l’enfant n’a pas le pouvoir de décision concernant la vie privée de ses parents, il reste au centre de ces changements familiaux. C’est pourquoi il est important que la rencontre entre eux ne soit jamais le « fruit du hasard ». Il est nécessaire d’officialiser la rencontre pour permettre d’exprimer plus sereinement le nouveau cadre de vie de l’enfant.

Pour mieux appréhender ces changements, il est essentiel de le faire dans un espace neutre (repas, sortie, etc.) tant pour l’enfant que pour le futur beau-parent. Cette rencontre déterminera l’envie de l’enfant de s’investir dans cette nouvelle relation. C’est pourquoi, il ne faut pas imposer la nouvelle relation, le nouveau statut du compagnon, de papa ou de maman comme beau-parent. Il faut laisser à l’enfant le temps de créer des rapports avec son futur beau-parent.

Quelle place pour le beau-parent ?

Il est important que l’enfant comprenne que son beau-parent n’est pas un copain ou un égal mais bien un adulte. Il doit savoir qu’il peut compter sur ce beau-parent mais, en contrepartie, il doit lui obéir et le respecter.

Le beau-parent, même s’il a un rôle éducatif, a un devoir de protection et un droit d’autorité, il ne doit pas se substituer au rôle de père ou de mère car l’enfant à déjà son « vrai »parent mais s’ils sont séparés. C’est pourquoi le rôle du parent présent est décisif car c’est lui qui va épauler son nouveau compagnon à trouver sa place dans cette famille recomposée, en lui donnant des initiatives au sein de cette nouvelle famille recomposée.

Quel nom pour le beau-parent ?

Il est sûr que le nom « papa » ou « maman » n’est pas optatif d’autant plus si le vrai parent contribue à l’éducation de l’enfant. Le plus courant est la dénomination du prénom du beau-parent. Cependant, dans une famille recomposée, même si les relations sont facilitées au début, il peut y avoir une ambivalence. D’une part, il permet de définir la place chacun, que ce soit du beau-parent et de l’enfant. D’autre part, les limites entre l’enfant et le beau-parent, ne sont pas clairement définies. C’est donc important que le beau-parent n’est pas un rôle de « copain » et qu’une véritable position d’adulte soit définies.

Les surnoms, choisis par l’enfant, doivent parallèlement être acceptés par le beau-parent car il permet d’identifier un statut particulier et montrer une charge affective de l’enfant qui créé du lien.

Quel statut pour le beau-parent ?

La question que l’on peut se poser est celle de la façon dont-on doit traiter son enfant et celui de l’autre parent. Doit-on avoir les mêmes réactions pour chacun enfant ou tempérer son autorité par rapport à l’enfant de l’autre parent.

Même s’il est important de ne pas avantager plus un enfant que l’autre, il est clair que l’on ne peut pas contester le fait qu’il existe une disparité entre les relations avec son enfant et celui de l’autre parent. Il est donc important de considérer chaque enfant de manière différente. Le plus important est d’être vigilant aux hypothétiques inquiétudes de l’enfant du conjoint et d’engager la discussion avec lui pour tranquilliser la situation.

Pour éviter qu’un des enfants se sente délaissé, il est nécessaire de prêter attention à son bien-être en veillant à ne pas être moins pointilleux avec l’enfant de l’autre parent même si l’on n’est ni le père ou la mère de celui-ci. Il faut aussi savoir accorder du temps à son propre enfant, en intimité, pour montrer que son statut n’est pas menacé.

Des dissonances dans le style d’éducation.

Il est important de définir des règles de vie commune, et que celles-ci soient respectées, même si les enfants ne vivent pas sous le même toit la semaine et le weekend. Il n’existe rien de pire pour l’enfant que des parents qui se contredisent devant eux. Les enfants sont intelligents et sauront utiliser les failles que se présentent face à eux.

Même si des différends, qu’ils soient inévitables ou non, naissent, il faut savoir les mettre de côte sur le moment, puis en rediscuter après pour remettre les choses au clair et trouver un terrain d’entente. Concernant la famille recomposée, il est important d’élaborer des rites (fêtes, discussions, sorties, etc.) permettant de créer des liens collectifs.

Comment gérer les conflits dans une famille recomposée ?

Il est vrai que l’enfant n’est pas toujours capable d’accepter l’autorité du beau-parent. C’est pourquoi le parent légitime doit soutenir les choix de son nouveau compagnon. Si vous constatez que le conflit dure, il ne faut pas s’entêter, mais prendre le temps d’en discuter avec la mère ou le père qui interviendra par la suite pour en faire jouer son autorité.

Cette situation peut être due au fait que ni l’enfant, ni le beau-parent ne se sentent décidés de créer une véritable relation « parentale ». Cependant, il ne faut surtout pas, pour le beau-parent, tenter d’acheter la sympathie de l’enfant au risque d’envenimer les choses.

Cette situation n’est jamais facile tous les jours pour les beaux-parents, mais il est important de laisser l’enfant s’exprimer et lui montrer que l’on conçoit bien la situation. Cependant, il est nécessaire de définir des limites telles que la violence.

N’oubliez pas que, même si vous êtes dans une famille recomposée, la « loi » dans la maison se fait à deux parents, mais il faut être capable de faire sentir à l’enfant que le lien qu’il l’attache à son véritable parent est un lien privilégié.

Quelles relations entre le beau-parent et l’ex-conjoint ?

Même si l’ex-conjoint ne fait plus directement parti de votre vie, il est important de l’informer de l’arrivée de votre nouveau compagnon dans la vie de famille de l’enfant. L’ex-conjoint doit être informé de la personne avec qui va grandir son enfant. Cependant, il est inutile de faire semblant de s’aimer au risque de désorienter l’enfant. Pour autant, il n’est pas nécessaire que les conflits soient souhaitables surtout que l’enfant se retrouve généralement au centre des discordes (jours de garde, pensions alimentaires, etc.).

Aujourd’hui, les critiques qui peuvent exister entre l’ex-conjoint et le beau-parent, et inversement, sont généralement très perturbantes pour l’enfant. La dévalorisation de l’un ou de l’autre, qui le construisent jour après jour, risque de dévaloriser l’enfant lui-même.

Cette situation risque de faire naitre chez l’enfant un conflit de loyauté et par conséquent s’interdire une relation avec son beau-parent, au sein de sa famille recomposée, par crainte d’abandonner son vrai parent. Il est important de créer et d’entretenir des relations civilisées devant l’enfant. Cette situation sera possible que si les conflits sont résolus et qu’aucune rancœur n’existe entre les ex-conjoints. Cette relation permettra de définir plus simplement le rôle de chacun : le parent, l’ex-conjoint et le beau-parent, dans l’éducation de l’enfant.

Quelle organisation dans la famille recomposée ?

La situation parfaite pour chaque enfant serait qu’ils aient une chambre chacun, ou au minimum une chambre réservée lorsqu’ils sont en visite chez leur parent. Dans certains cas, les enfants des deux parents se retrouvent à partager la même chambre. En bas âge, cela peut favoriser la complicité, mais lorsque ceux-ci sont plus grands, cela peut créer des conflits. C’est pourquoi il est nécessaire de demander l’avis de chacun et qu’ils se sentent respectés dans leur lieu de vie.

Famille recomposée : une nouvelle fratrie.

Peut importe les familles, il existe des affinités plus ou moins forte avec un frère ou une sœur. Ce qui peut aussi être le cas dans une famille recomposée. Il est important que le respect soit le mettre mot au sein du foyer. En étant un parent juste, à l’écoute de chacun, on bâtira plus facilement les fondements d’une meilleure entente entre eux.

Famille recomposée : comment bien accueil l’enfant en visite.

Pour un enfant, il est toujours difficile d’arriver le weekend chez son autre parent et de le voir consacrer sont temps à l’éducation des enfants de son nouveau conjoint. La jalousie peut naitre chez celui-ci. Il est donc important que le parent fasse que son enfant ne se sente pas de trop ou comme simple visiteur. Et l’enfant sera d’autant plus sensible s’il voit que son parent a tout organisé pour chacune de ses venues. Plus que préparer sa venue, le parent doit aussi accorder des moments privilégiés avec son enfant (restaurant, cinéma, sport, activités manuelles, etc.) pour lui faire sentir qu’il reste son enfant même si le quotidien n’est pas partagé.

Un nouveau né dans une famille recomposée.

Dans une famille recomposée, la naissance d’un bébé peut confirmer, pour l’enfant, que son parent et son beau-parent soient officiellement unis. La naissance rassemble généralement la famille recomposée. Elles peuvent aussi signifier, pour l’enfant qui a déjà vécu la séparation de ses deux parents, ne subira pas de nouveau l’éclatement de son « nouveau foyer » et revivre cette situation perturbante. Cependant, les enfants peuvent voir naitre un sentiment d’abandon par rapport au nouveau né. C’est pourquoi le parent et le beau-parent doivent être à l’écoute des inquiétudes des enfants et les rassurer. Grâce à cela, ils pourront plus facilement concevoir, à leur rythme, la nouvelle « vie » qui vient compléter ce puzzle familiale.

« Quand naît une relation amoureuse entre les enfants », Jean-Pierre Winter, psychanalyste répond à cette question.

L’inceste peut être une question qui apparaît dans une famille recomposée. Que se passe t’il si une relation amoureuse apparaît entre deux frères et sœurs sans lien de sang ? Jean-Pierre Winter nous aide à répondre à ces interrogations.

Le tabou de l’inceste ne fonde pas les liens biologiques ou génétiques entre les gens, mais les liens symboliques, sur lesquels toute société a besoin de s’appuyer pour s’organiser. Or, ce sont bien des liens symboliques qui se tissent au sein d’une famille recomposée. Les transgresser, c’est donc transgresser l’interdit de l’inceste. Comment réagir face à deux ados d’une même « tribu » qui ont une relation ? Je ne les condamnerais pas, mais je leur dirais qu’ils se mettent dans une situation bien compliquée : outre la réprobation sociale à laquelle ils vont se confronter (non que la société soit moralisatrice, mais elle « sent » bien que la nature des liens sur lesquels elle repose est mise en danger), va se poser le problème de la nomination des places de chacun dans la famille, et ce sur plusieurs générations. Car respecter l’interdit de l’inceste, c’est aussi permettre aux individus de se situer les uns par rapport aux autres, en sachant, par exemple que quand je dis « mon père », je ne désigne pas en même temps « mon oncle ».

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