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BAC et autres examens : Comment l’aider durant les révisions ?

Les examens commencent le 15 juin pour les futurs bacheliers et le 29 juin pour les candidats au Brevet des collèges.

Votre quotidien sait vous rappeler le rôle très important que vous avez en tant que parents lors des révisons du baccalauréat (ou autres examens) de vos enfants. La proximité tant physique qu’intellectuelle doit permettre une préparation optimale et sans heurts. Le parent est le référent dès le premier jour de la vie de l’enfant. A ce titre il a une action immense dans l’aide qu’il peut et doit apporter à ce moment si particulier pour l’adolescent. Vous craignez que votre enfant ne soit pas bachelier ? Avez-vous des inquiétudes à ce sujet et pourquoi ? Peu importe car cette angoisse est la vôtre, vous en êtes propriétaire, vous ne devez pas la « transmettre » à votre enfant.

Il est important de verbaliser, de communiquer avec lui, de lui expliquer que vous comprenez que cette période n’est pas simple, qu’elle peut être vectrice de stress, de questions ou d’inquiétude. Néanmoins, il faut dire à votre enfant : « ce nest pas parce que nous comprenons ce que tu traverses, que tu peux rejeter toute la violence de langoisse sur nous« . Les tensions liées à l’examen n’empêchent pas le respect.

Examens : petits conseils pratiques

Ne laissez pas le futur bachelier prendre trop de café, de soda ou de guronsan. Il ne faut pas rajouter du stress au stress ; il faut avoir des règles hygiéno-diététiques. Les parents se doivent de ne pas montrer leurs angoisses même s’il n’est pas aisé de cacher son stress. Pour se faire, ralentissez votre diction, forcez un rien sur l’articulation pour rappeler combien vous êtes un pilier solide sur lequel il peut compter. Même si depuis quelques années ou décennies, le baccalauréat est désigné comme un examen facile pour lequel le pourcentage de réussite augmente chaque année. Ne le répétez pas à votre enfant, cela amplifierait encore son inquiétude à ne pas réussir. Aidez-le à planifier son temps de travail avec des horaires, des tableaux, des fiches, une réelle organisation sans oublier qu’ils ont déjà travaillé toute l’année. Il ne s’agit pas de refaire une année en trois semaines, à chaque jour suffit sa peine, faites-le au jour le jour.

Anticiper un examen n’apporte rien en soit, cela crée des inquiétudes inutiles. Si ces dernières sont trop envahissantes, faites-le accompagner par un professionnel qui peut utiliser des méthodes liées aux Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC) et/ou un Training autogène de Schulz. Il s’agit d’exercices consistant à se dire des phrases positives, des suggestions : « je suis en pleine forme, mon rythme cardiaque est tout à fait régulier etc. ».

Tout un chacun est unique, ainsi n’essayez pas de lui « revendre » ce qui a fonctionné pour vous. Les temps ont changé, vos enfants sont différents et ils ont certainement choisis une méthode. Quelle qu’ait été votre réussite, laissez-lui la gloire d’obtenir la sienne. Vous proposez, il dispose ; ne le forcez pas à travailler avec vous, suggérez-le lui, il se sentira plus à l’aise avec cette méthode. N’oubliez pas que vous n’êtes pas son professeur et qu’il n’est pas votre élève.

Vous êtes dans une relation affective parents-enfants et cela doit rester ainsi, soyez en mesure de lui demander, à contrario, qu’il vous explique ce sur quoi il travaille, devenez ainsi l’élève et lui le professeur. Par ce petit « jeu de rôles », chacun se rendra compte de son niveau de maîtrise du sujet et si vous le comprenez bien dans sa réflexion et sa pédagogie, il s’appropriera les notions dans son langage à lui et boostera considérablement sa mémoire.

Soyez positifs même si le contexte semble difficile

Encouragez toujours et sans cesse, tout ce qu’il fera sera un acquis. Il peut faire la moue, ne la faites pas à votre tour et comprenez son inquiétude, soyez un miroir rassurant de ses craintes légitimes.

Pendant les révisons, il y a des temps de fatigue tout comme dans le sport ou la vie. Vous entendrez certainement des : « je ny arriverai pas, je vais être recalé« ; comprenez que la fatigue et le stress sont alors en forte hausse, n’hésitez pas à faire des pauses avant de reprendre. S’il venait à exprimer que l’entente pour travailler avec un parent n’est pas simple, proposez-lui de retrouver un camarade de classe afin qu’il se sente moins seul dans ses révisions, ne prenez pas cela pour un échec. Ces petits gestes et attentions lui permettront d’aller dans le sens de la réussite et de la confiance en soi.

Enfin, les parents imposent des limites, vous pouvez lui suggérer de choisir de concert des horaires à ne pas dépasser et des temps de travail à aménager ensemble. Le but n’est pas qu’il s’endorme pendant l’examen ou qu’il fasse en anglais l’examen d’histoire. Le discernement est la clef de la réussite et l’absence de repos ou de sommeil crée un disfonctionnement du discernement. Le rôle de parent est celui d’accompagner l’enfant.

Cette période qu’est le baccalauréat est un cap difficile pour l’adolescent, c’est la période où il faut l’aider sans une contrainte excessive et disproportionnée qui sera contreproductive pour lui. La bienveillance est la clef de la réussite de l’accompagnement positif.

 

 

 

Auteur : Rodolphe Oppenheimer, publié à l’origine par France Soir.

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Jardinage : Et si on initiait nos enfants ?

Vous ne savez pas comment occuper vos enfants pendant les weekend pluvieux ? Et si vous les initiez au jardinage ? En préparant un atelier dans votre cuisine ou votre salon, bien au chaud, vos enfants seront ravis de mettre leur énergie dans quelque chose qu’ils verront évoluer. Voici quelques propositions !

Commencer le jardinage petit à petit Jardiner avec mes enfants

Très grand classique des écoles maternelles mais qui a tout de même toujours son succès ! C’est très simple à réaliser et vos bambins adoreront voir pousser les lentilles ! Pour cela, il vous faut :

  • 4 coquilles d’œufs
  • 4 coquetiers
  • Des feutres
  • Du coton
  • Des lentilles

Comment ça marche ? C’est très simple ! Il vous suffit de placer du coton dans un récipient, d’humidifier avec quelques gouttes d’eau, puis de placer dessus des lentilles ; sortie du placard de la cuisine. Au préalable, vos enfants et vous pouvez dessiner sur les coquilles, selon vos envies ! Quelques jours après, les pousses atteindront les 10 centimètres ! Si vous n’avez pas de coquilles d’œufs à proximité, vous pouvez également faire pousser ces lentilles dans une assiette ou dans des petits pots de yaourt en verre.

Des bulbes dans des tasses !

Le jardinage, nouvelle passion des enfants

Vos enfants seront ravis de mettre la main à la patte pour fleurir la maison ! Si vous préférez les jolies fleurs aux lentilles, nous avons la solution.

Il vous faut :

  • Des bulbes (crocus, narcisse, jonquilles, jacinthes… Selon vos préférences !)
  • Des pots de confitures, des boîtes de conserve ou des tasses
  • De la terre
  • Des yeux amovibles

Avant de commencer l’atelier jardinage, pourquoi ne pas essayer un atelier peinture ? Vos enfants et vous pourrez ainsi décorer, selon votre guise, pots de confiture ou encore boîte de conserve. Pour les humaniser, il suffit de coller des yeux amovibles sur le contenant. Puis, sortez les bulbes et demandez aux enfants de les rempoter. Prévoyez un grand plateau pour ne pas trop salir autour de vous, des cuillers pour mettre la terre et éventuellement, quelques tabliers.

Réalisez vos propres semis !

Le jardinage, ludique et pédagogique

Pourquoi ne pas se lancer dans les semis d’intérieur ? Simple comme bonjour, cette activité peut elle aussi se faire avec vos enfants sur la table de la cuisine ou du salon. Pédagogique et ludique, cette activité permet aux enfants d’en apprendre un peu plus sur la provenance des légumes qu’ils mangent, tout en s’amusant. Vous pouvez planter vos semis dans un carton de jouet recyclé, une boîte d’œuf et y mêler leurs jouets : dinosaures, playmobiles… Tout peut se fondre dans un jardin !

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« Etre parent après la séparation »: les séances d’informations de la CAF

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, c’est un point information : La Caf de Paris organise des séances d’information « Etre parent après la séparation » tout au long de l’année 2017. Chaque séance est gratuite et sans inscription.

Cette séance, animée par un médiateur familial, un juriste du CIDFF et un travailleur social de la Caf, aborde :
–  Les aspects sociaux et psychologiques de la séparation
–  Les réactions et besoins des enfants en fonction de leurs âges
–  Des informations juridiques sur les effets de la séparation et du divorce
–  L’intérêt de la médiation familiale
–  Les services et ressources disponibles à Paris

La première séance à lieu le 9 février 2017 à 18h30 à la Maison des liens familiaux, au 47 rue Archereau (19ème).

Vois souhaitez en savoir plus ? Voici la plaquette ou rendez vous sur le site ! 🙂

Malheureusement pour l’instant, ces séances n’ont lieu qu’à Paris. On espère que la CAF en proposera bientôt en province !

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Divorce à l’amiable sans juge : ce qu’il faut savoir

Officiellement depuis le 1er janvier 2017, un divorce à l’amiable, sans juge est désormais possible. Une pratique plus rapide qui vise surtout à désengorger les tribunaux. Voici tout ce qu’il faut savoir !

Un divorce à l’amiable englobe quelles situations ?

Seulement les conjoints étant consentants mutuellement pour un divorce et ses conséquences peuvent choisir le divorce à l’amiable (sans juge). Cela comprend donc que les époux doivent être d’accord sur les questions du mode de garde des enfants, de la pension alimentaire, de l’attribution de la propriété du logement, éventuellement d’une prestation compensatoire*…

*On peut demander une prestation compensatoire lorsqu’il existe une disparité de revenus entre les époux ou/et sir des sacrifices ont été faits par l’un ou l’autre

Sans le juge, qu’est ce que ça va changer ?

Chaque époux devra choisir un avocat afin d’avoir la garantie d’un accord équilibré. Une fois que chacun des époux aura choisi un avocat différent, des rendez-vous à quatre (les deux époux et leurs deux avocats) pourront être organisés afin de finaliser l’acte, à savoir la convention de divorce. Une fois signée, cette même convention ne sera pas homologuée par le juge comme traditionnellement, mais simplement enregistrée chez un notaire.

J’ai démarré ma procédure en 2016, que va-t-il se passer ?

Un divorce à l’amiable ne sera pas possible. En effet, même si la requête de divorce déposée en 2016 était par consentement mutuel, elle demeurera régie par l’ancienne procédure.

Quelles clauses peut-on inclure dans la convention ?

Les avocats risquent d’être davantage prudents quant à la rédaction de la convention car ils ne sont plus sous le contrôle du juge, et le notaire n’effectue qu’un rôle formel. En effet, la convention pourra être remise en cause, notamment au motif du vice de consentement, surtout en ce qui concerne la liquidation du régime matrimonial.

En somme, chaque avocat devra faire attention à nommer tous les biens de chaque époux afin de différencier ceux qui appartiennent à la communauté de ceux qui appartiennent à chaque ex-époux. Au même titre, dans le cas du régime de la séparation de biens, il faudra veiller à vérifier qui a payé les travaux pour établir les créances.

Combien le divorce va-t-il coûter ?

Malheureusement, pas 50€ comme vous auriez pu l’entendre ! Chacun doit régler les honoraires, qui sont fixées librement, de son avocat. D’autant plus que plusieurs rendez-vous seront nécessaires pour aboutir à la rédaction de la convention définitive. A cela, s’ajoute les frais facturés par le notaire, qui enregistre la convention. Ils ont eux-même rappelé qu’ils feraient payer les droits d’enregistrement de l’acte( environ 120€), mais également les copies de l’acte (au moins 3). Ce qui nous amène à un total avoisinant les 200-250€.

Combien de temps durera la procédure ?

Ca ne sera pas quinze jours, comme on a aussi plus l’entendre ! Une fois la convention finalisée, chaque époux reçoit par courrier un exemplaire et dispose d’un délais de réflexion de 15 jours, à compter de la réception de ce projet de convention. Une fois ce délai passé, la convention est signée par les avocats et par les époux. Ensuite, les avocats doivent adresser la convention au notaire dans un délai de 7 jours. Puis, le notaire dispose d’un délai de 15 jours pour déposer la convention et remettre une attestation de dépôt aux avocats. Les désormais ex-conjoints ne sont pas obligés de se présenter chez le notaire.

Le divorce à l’amiable est-il possible s’il on a des enfants ?

Oui ! En revanche, les parents doivent avant tout informer leurs enfants de leur intention de divorcer puis demander aux enfants s’ils veulent être entendus par un juge. Un formulaire devra être rempli par les parents « en fonction du discernement » puis être remis aux avocats. Cependant, ce formulaire est critiquable car si l’enfant souhaite être entendu par le juge, alors la procédure à l’amiable est interrompue. Le divorce par consentement mutuel devra donc être homologué par le juge. La convention devra ensuite prévoir le mode de garde ainsi que le montant de la pension alimentaire.

Comment le divorce à l’amiable entre en application ?

Une fois que le notaire a enregistré l’acte, il remet une attestation de dépôt aux époux qui permettra aux avocats de transcrire le divorce en marge des actes de mariage et de l’acte de naissance de chacun des conjoints. Ce dépôt donne une force exécutoire à la convention signée, tout comme un divorce devant un juge. Si la pension alimentaire n’est pas versée, l’ex peut s’adresser à un huissier de justice qui pourra ensuite ordonner une saisie sur salaire.

Quels sont les recours possible ?

Si la situation d’un des deux ex change, il doit saisir le juge aux affaires familiales (JAF) afin de réviser la pension alimentaire et/ou la prestation compensatoire. Un des ex-époux peut également saisir le JAF pour « vice de consentement » s’il s’estime victime d’un dol (escroquerie), appropriation des biens…). Avant, ce type de recours n’existait que devant la cassation. Egalement, un des ex-époux peut saisir le juge s’il souhaite changer le mode de garde des enfants.

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Divorce : peut-il rendre plus heureux ?

70% des français pensent vivre toute leur vie avec la même personne…. Or presque un mariage sur deux se solde par un divorce. Etre divorcé n’est donc pas un cas isolé ou pire, une honte. Aujourd’hui démocratisé, le divorce est même parfois la meilleure solution à entrevoir lorsqu’une mauvaise routine s’installe.

Les signes avant coureurs

La séparation peut parfois surprendre l’autre, mais le plus souvent, il y a des signes avant coureurs. L’intimité, au-delà de la relation sexuelle, en est un. Elle regroupe enfaite l’expression des sentiments, les discussions et la communication lors des bons moments passés ensemble ou des mauvais. S’il y a une absence de partage de point de vue, que la communication est de plus en plus difficile ou que votre conjoint est de plus en plus distant… Il devient nécessaire de trouver une solution (qui n’est pas forcément le divorce !).

Oui mais les enfants ?

Malgré ces signes, certains préfèrent rester en couple. Cela peut être par habitude de l’autre, pour les enfants, par peur de se retrouver seul-e de nouveau ou encore pour bénéficier des avantages qu’offre la société à être en couple (notamment financiers). Or, rester au sein d’un couple malheureux n’est pas la meilleure chose à faire. Concernant les enfants, ils préfèrent vous voir heureux chacun de votre côté plutôt que de subir vos disputes, votre mauvaise humeur ou encore vos répliques cinglantes. D’ailleurs, une étude datant de 2011 menée par l’Union des Familles en Europe clame que 63% des enfants sont reconnaissants de voir leurs parents chacun de leur côté. Par ailleurs, les moments passés avec eux après le divorce sont beaucoup plus intenses et vous aurez davantage de plaisir à passer du temps avec eux.

Le divorce, un renouveau

Tout d’abord il est bon de savoir qu’en amour, il n’y ni réussite ni défaite. Il faut davantage se servir de cette épreuve comme d’une expérience mais aussi comme d’un tremplin pour mieux rebondir. C’est simplement une étape de la vie. Il est donc important de relativiser : vous n’êtes pas le premier à divorcer et sûrement pas le dernier ! Ce n’est pas la fin de votre vie mais plutôt le début d’une nouvelle. Concernant votre passé commun avec votre conjoint, même si cela est difficile, il doit rester un bon souvenir (sauf cas extrêmes). Rejeter cette partie de votre vie revient à rejeter une part de votre propre identité.

Si le mariage équivaut à la construction de soi, le divorce, lui, est synonyme de reconquête et émancipation de soi. En d’autres termes, il s’agit de se redécouvrir dans la solitude, dans de nouvelles activités sociales, de nouvelles habitudes… N’oubliez pas qu’avant d’être en couple, vous êtes une personne singulière avec sa propre personnalité, ses propres aspirations, ses propres qualités et ses propres défauts. Le retour au célibat c’est de nouveau prendre du temps pour soi. L’occasion de tester un nouveau sport ou de reprendre le tennis, d’essayer une nouvelle activité artistique ou encore de regarder tous les films que vous avez toujours voulu voir.

Lors d’une prochaine relation, car il y en aura d’autres, on sera une nouvelle personne plus épanouie, qui s’est redécouverte et qui a pleins de choses à offrir !

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Premier Noël sans papa/maman : nos conseils

On ne va pas vous mentir : passer un premier Noël sans ses enfants est démoralisant. En effet, depuis bien longtemps cette fête est le symbole d’une union familiale. Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas seul-e. Depuis les années 70, le nombre de familles recomposées ne cesse d’augmenter. On estime aujourd’hui que plus d’un enfant sur dix vit ainsi.

Comment organiser votre premier Noël de divorcé ?  Comment préparer Noël avec son nouveau conjoint et ses enfants ? Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ? Comment en parlez aux enfants ? Family Facility vous conseille.

Premier Noël de divorcé : Comment s’organiser ?

Vous étant séparés cette année et à l’approche de Noël, une seule question persiste : chez quel parent l’enfant doit-il réveillonner ? Si la pratique religieuse est de moins en moins populaire, Noël reste ancré comme un moment important pour les familles et est la fête autour des enfants par excellence. Après un divorce, un déséquilibre se crée naturellement. Heureusement, la solution peut être assez simple : multiplier les Noël, les bons plats et les cadeaux ! Pour ce qui est du jour J, vous pouvez vous mettre d’accord avec votre ex conjoint pour alterner le partage des fêtes : le réveillon du 24 sera chez maman cette année, le repas du 25 chez papa. Et l’an prochain, on inversera. Il est donc préférable de s’y prendre à l’avance si vous voulez réunir toute votre famille pour cette occasion, afin que tout le monde s’accorde sur les dates. Ce n’est pas grave si ce n’est pas le jour J, mieux vaut être souple sur le planning et offrir à vos enfants un Noël dont ils se souviendront.

Il se peut que l’enfant culpabilise si cette année, vous ne fêtez pas Noël le jour J avec lui. Dans ce cas, il est important de le rassurer en lui assurant que vous ne serez pas seul-e à Noël, qu’il ne doit pas s’en inquiéter et qu’il va passer un très bon moment avec son autre parent. D’autant plus, qu’il fêtera bientôt Noël une deuxième fois à vos côtés !

La mauvaise idée

Vouloir réunir toute la famille pour atténuer le chagrin de l’enfant. Hormis des situations exceptionnelles, ça n’est jamais la solution et n’est pas réaliste. D’une par, l’enfant pourrait croire à la réconciliation de ses deux parents, et que la magie de Noël a vraiment opérée. Il en serait d’autant plus triste et déçu ! D’une autre par, les tensions et les rancoeurs, l’alcool n’arrangeant rien, pourraient ressurgir lors du repas. Argent, motif de rupture, garde des enfants… Ce n’est probablement pas l’image de Noël que vous souhaiteriez véhiculer à votre enfant.

En revanche, vous pouvez discuter au préalable des cadeaux avec votre ex conjoint-e et lui souffler des idées. De plus, cela évitera les doublons.

Organiser le premier Noël avec mon nouveau conjoint et ses enfants

Cela peut être une grosse source de stress… Mais pas de panique, tout se passera pour le mieux ! Si Noël se fait chez vous, assurez-vous de mettre tout le monde à l’aise et de traiter tous les enfants équitablement. S’il y a d’autres membres de votre famille que la famille de votre nouveau conjoint serait susceptible de ne pas connaître, n’hésitez pas à faire les présentations !

Si Noël se fait chez votre nouveau conjoint, n’hésitez pas à en discuter avec vos enfants au préalable : comment se sentent-ils par rapport à cela ? Rassurez-les et pour les mettre plus à l’aise, vous pouvez parler de cette nouvelle famille en créant un contexte autour de chaque membre. Par exemple, il y aura Josiane, c’est la maman de Daniel, elle était institutrice. Cela aidera davantage les enfants à avoir des repères.

Egalement, vous allez devoir avoir une discussion non négligeable avec votre nouvelle âme soeur : la venue du Père Noël. Si les enfants y croient encore, assurez-vous d’être d’accord et de véhiculer la même histoire. Rien ne doit être laisser au hasard pour que la magie opère ! Soyez également d’accord sur le nombre de cadeaux. Cela peut paraître anodin mais les enfants se sentent souvent en compétition par rapport à cela. Veillez aussi à en discuter avec lui/elle, voir même aller faire les courses de Noël ensemble. En effet, s’il y’a peut de chance de vous tromper pour vos enfants, le risque d’offrir le mauvais cadeau aux enfants de votre partenaire est plus élevé.

Si la réunion des enfants n’est pas habituelle, gare aux concurrences, au sentiment d’intrusion pour ceux qui ne fêtent pas Noël chez eux, et à la jalousie pour ceux qui ne voudraient pas partager leur parent ! Dans ce cas, il ne doit pas il y avoir de différence de traitement entre les enfants. Impliquez-les dans les préparatifs (par exemple, une équipe peut cuisiner des petits gâteaux et une autre peut faire des bricolages pour décorer la table), et le même nombre de cadeaux pour chacun d’entre eux ! Egalement, pour souder votre nouvelle famille, vous pouvez instaurez un nouveau rituel de Noël : une sortie exceptionnelle, un dessert particulier, un jeu de société ou encore une sorte d’Incroyable Talent où toute la famille participe !

La mauvaise idée

Afin que cela se passe au mieux, il faut bien évidemment que les enfants connaissent ce nouveau conjoint ainsi que ses enfants. La mauvaise idée serait de présenter cette nouvelle famille à Noël. Pour les enfants, ce moment de l’année signifie qu’ils voient toutes les personnes qui leur sont chères et ils ne comprendraient pas que des inconnus réveillonnent avec eux.

Voila, vous avez toutes les clés en main pour passer un merveilleux Noël ! N’hésitez pas à nous partager vos expériences !

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Au secours, mon enfant veut me recaser

« Et celui-là, comment tu le trouves ? » demande Julie, 11 ans, à sa mère en désignant l’homme qui les précède à la queue du supermarché. Audrey et Justine, 13 et 16 ans, ont quant à elles, inscrit leur mère sur un site de rencontre. En général, après un divorce, l’enfant respecte la solitude parentale, il ne tentera rien. Or, après une longue période de célibat, il n’est pas rare que les enfants veulent « recaser » leurs parents. Cette démarche est-elle bienveillante, mignonne et altruiste ou cache-t-elle des motivations plus opportunistes ? Family Facility vous explique.

Raison n°1 : Un changement notable

L’enfant voit que son parent est différent après son divorce. Inutile de le nier, c’est tout à fait normal. L’enfant se souvient encore des jours heureux où toute la famille était en harmonie. Il voyait ses parents gais et heureux et cela se reflétait également sur lui. Naturellement, l’enfant va donc chercher à revoir ses parents dans cet état.

Raison n°2 : La recherche d’un médiateur

La solitude, surtout pendant une longue durée, peut être pesante. Il est donc tout à fait normal que vous soyez sujet à des périodes d’énervement, de coup de mou, voir, d’agressivité. Or, tout ces émotions sont redirigées inconsciemment vers l’enfant. Par exemple, il est possible que vous vous énerviez plus que de raison contre l’état de sa chambre. L’enfant recherche donc un médiateur, d’un bouclier.

Raison n°3 : Le centre des attentions

Dans le schéma familial d’une famille monoparentale, l’enfant est au centre de toutes les attentions et des préoccupations. Parfois même, un peu trop à son goût. Vous vous en êtes peut être même rendu compte. A 8 ans, l’enfant vous dira de le laisser tranquille. A 16 ans, en revanche, il sera plus direct : « Trouve toi quelqu’un ». Il faut donc savoir lâcher du lest pour le laisser gagner en indépendance. Lui laisser du temps juste pour lui ne lui sera que bénéfique. Il pourra ainsi développer des passions et des intérêts par lui-même. L’enfant espère donc que vous allez trouver un nouveau partenaire, quelqu’un qui le « délivrera » ainsi que son parent.

Raison n°4 : Me recaser car l’autre parent est en couple

Si un parent se remet en couple plus rapidement que l’autre, l’enfant va prendre en considération que ses parents sont des êtres sexués et non pas de simples parents. Il va donc penser qu’il est « naturel » pour les adultes d’être à deux. Il prend également en considération le bonheur du parent en couple, et aimerait l’appliquer sur vous. Si vous êtes dans ce cas, et que votre enfant vous met la pression pour que vous retrouviez quelqu’un, n’hésitez pas à avoir une discussion avec lui. En effet, vous pouvez également lui expliquer, si tel est votre cas, que certaines personnes se sentent également bien célibataire et que, parfois rencontrer la bonne personne prend du temps.

Que faire ?

Il ne s’agit pas de se remettre en couple directement pour lui faire plaisir. L’enfant pense qu’il est dans l’ordre des choses d’être accompagné. Or, peut être êtes-vous seul-e par choix ! L’idéal est d’avoir une conversation avec lui, pour lui expliquer que l’on a pas encore trouvé la bonne personne. Essayez ensuite de connaître la vraie raison de cette insistance : Est-il inquiet ? Suis-je trop présent-e ? Il est également important de lui expliquer que son rôle n’est pas de jouer les entremetteurs.

 

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Accidents domestiques : la solution avec Pipinpon

Fait effrayant mais pourtant bien réel, les accidents domestiques sont la première cause de décès chez les enfants. Heureusement, il est possible d’éviter un drame en agissant vite et en sachant quoi faire. Sauriez-vous appliquer les gestes de premiers secours à votre enfant, s’il était victime d’un accident domestique ? Cette question, Noémie Sylberg se l’ait posé à la naissance de sa fille. Ne sachant pas la réponse, cette Super Maman a décidé de créer Pipinpon, des formations aux gestes de premiers secours pour les bambins et les enfants. Nous avons eu l’honneur d’en discuter avec elle.

Formez-vous aux gestes de premier secours !Pouvez-vous nous présenter en quelques mots Pipinpon ?

Pipinpon s’adresse principalement aux parents de jeunes enfants et aux nounous, pour les informer sur les accidents domestiques qui sont malheureusement trop fréquents et leur apprendre à réagir efficacement en cas d’accident avec les gestes de premiers secours. Nous organisons des ateliers de 3 heures à Paris, dans des espaces dédiés aux enfants, ou à domicile pour un groupe d’amis ou des membres d’une famille. Nos initiations peuvent également se faire en anglais pour les parents ou nounous non francophones.

Comment vous est venue l’idée ?

L’idée m’est venue lorsque j’étais enceinte de ma fille qui a aujourd’hui 11 mois, c’était pour moi un préalable indispensable avant de devenir mère, et je me suis rendue compte que les parents étaient très/trop peu formés, et l’offre quasi inexistante. Après avoir été avocat pendant 10 ans, j’ai fermé mon cabinet et j’ai créé Pipinpon !

Quels sont les risques majeurs d’accidents domestiques pour les enfants ? Avez-vous des chiffres à nous communiquer ?

Que faire en cas d'accident domestique ? Pipipon à la solutionLes enfants ont la fâcheuse tendance de mettre dans la bouche tout ce qu’ils trouvent sur leur route… et ils ont une nette préférence pour les choses toutes petites, par exemple les cacahuètes à l’apéro ou les perles de la grande sœur. Le risque est l’étouffement bien sûr. Pipinpon apprend aux parents à réagir si un tel accident se produit, sans attendre l’arrivée des secours qui serait bien trop tardive dans un tel cas.

Les chiffres sont effrayants, mais Pipinpon veut rassurer et éviter de tomber dans le côté anxiogène du secourisme. L’important est de savoir que les accidents domestiques sont la première cause de décès chez les enfants. Nous sommes donc là pour les éviter.

Pouvez-vous nous présenter votre équipe ?

Pipinpon a une équipe de moniteurs de secourisme formidable !

Ils sont pompiers, Professeurs des Ecoles à l’Education Nationale, ou encore bénévoles d’associations. Ce sont des personnes « de terrain » et particulièrement pédagogues. Ils arrivent à créer un véritable lien avec les participants pendant l’atelier et rendent ainsi les initiations agréables malgré le contexte. Nous avons également un comité de médecins avec lequel nous avons élaboré le programme de nos ateliers et que nous réunissons régulièrement. Parmi eux, un pédiatre, un pédo-psychologue, un généraliste et un urgentiste.

Avez-vous un conseil à donner aux parents ?

Ne jamais relâcher sa concentration, nos enfants sont plus rapides que nous. Et venir vite se former chez Pipinpon !

Quels sont les tarifs pour une formation ?

90€ par personne dans l’une de nos salles (tarif préférentiel à partir de 3 inscriptions) et 600€ à domicile pour un groupe de 10 personnes maximum.

Et pour finir, quels sont les projets de Pipinpon ?

Il faut que les parents prennent conscience de la nécessité de se former aux gestes premiers secours dès le départ, et il faut le faire dès la grossesse. C’est pourquoi Pipinpon a déjà proposé à plusieurs maternités d’initier les femmes enceintes ou celles qui viennent d’accoucher. Nous souhaitons également intervenir dans les crèches. Et bien sûr, pouvoir organiser nos ateliers dans d’autres villes de France, car nous avons déjà beaucoup de demandes.

Merci beaucoup Noémie de nous avoir accordé du temps !

 

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Internet : comment protéger nos enfants ?

Des enfants plus connectés, mais aussi plus exposés

L’essor des nouvelles technologies et d’internet a bouleversé notre quotidien, et il se répercute également sur celui de nos enfants. Ils manient les smartphones, tablettes et ordinateurs d’une façon intuitive, et  sont de plus en plus connectés à ces appareils. Passé 13 ans, 68% des jeunes possèdent un smartphone, et 73% ont un ordinateur personnel. Le temps moyen passé sur les écrans s’allonge avec l’âge : on passe ainsi de 3h40 par semaine pour les moins de 7 ans, à 13h30 pour les 13-19 ans !

Cette montée en puissance des écrans comporte des risques : ainsi, 75% des adolescents surfant sur internet ont été confrontés à des contenus qu’ils jugent choquants (images/vidéos violentes, contenus pornographiques…). Beaucoup de parents s’inquiètent du temps passé par leurs enfants en ligne, qui empiète parfois sur les activités scolaires et extra-scolaires, le sommeil…

Que peuvent faire les parents pour protéger leurs enfants d’Internet ?

Heureusement des solutions existent pour préserver nos enfants des dérives liés à l’usage des écrans, tout en continuant à profiter de leurs bénéfices.

1 – Informer et dialoguer

Il est essentiel pour le parent de comprendre les usages de ses enfants en ligne. Renseignez-vous sur les plate-formes qu’ils utilisent, et n’hésitez pas à les tester pour vous forger un avis dessus.

Échangez avec vos enfants pour expliquer les risques qu’ils peuvent rencontrer en ligne, et établir ensemble des règles à suivre pour s’en prémunir.

2 – Le contrôle parental : un outil de protection et d’accompagnement

Vous pouvez vous aider d’un contrôle parental comme Parentsdanslesparages.com pour faire respecter ces règles. Une fois installé sur vos ordinateurs Windows et sur vos smartphones et tablettes Android et Apple, vous pourrez gérer le temps passé par vos enfants sur leurs appareils, appliquer un filtrage Internet adapté à leur âge, et gérer les applications autorisées. Tout cela à distance, en vous rendant sur votre espace parent depuis n’importe quel appareil connecté à Internet.

Si Parentsdanslesparages.com vous intéresse, sachez que vous pouvez tester la solution gratuitement pendant 30 jours en vous inscrivant sur le site. Donc n’hésitez pas à l’essayer dès maintenant !

Cet article a été écrit en collaboration avec :

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Bien préparer la nouvelle année scolaire

Pour qu’un enfant réussisse son année scolaire, les parents ont un rôle important à jouer. Kristin J. Carothers, psychologue pour enfants, a distillé ses 4 clés de réussite scolaire au site MindBodyGreen. Des conseils précieux, à la veille de la rentrée des classes, pour une année réussie !

1- Une année scolaire réussie = une routine quotidienne bien instaurée

Afin d’aider votre enfant à être zen et organisé, il est important d’instaurer une routine cohérente à la maison. On choisit donc s’il doit faire ses devoirs directement en rentrant de l’école, s’il a droit à un temps de jeu et de décompression avant… et une fois le planning établi, on s’y tient. Le but ? Selon la spécialiste, « si vous voulez aider votre enfant à être calme et organisé, il est préférable de lui enseigner des façons de structurer son temps. »

Autre point important : choisir où l’enfant fera ses devoirs. Dans sa chambre ? Sur son bureau ? Sur la table du salon ? A lui de décider de l’endroit où il se sent le plus à l’aise pour travailler.

Enfin, fixer une heure de coucher est également primordial. Idem pour l’heure du réveil. Cela garantira à votre enfant un temps de sommeil suffisant pour être en forme tout en lui permettant de gagner en autonomie. Afin de mieux vous repérer et estimer l’heure de coucher de votre enfant, voici un petit tableau qui vous sera utile !

Heure de lever heure du coucher enfant

Source : Annie Lalancette et Nancy Pageau

2- Les inciter à rester concentrés en classe

Un enfant à souvent du mal a resté concentrer tout une journée. Afin de l’aider au mieux à rester concentré, vous pouvez, par exemple, lui dire de ne pas hésiter à poser une question s’il ne comprend pas, plutôt que de décrocher. Egalement, dîtes à votre enfant qu’il peut demander une petite pause pour une envie pressante ou simplement pour aller boire un verre d’eau. L’enfant reviendra plus détendu et pus concentré, puisqu’il aura chassé son ennuie de sa tête durant son petit tour. S’il est plus grand, vous pouvez l’encourager à prendre des notes, cela lui permettra de ne pas perdre le fil.

3- Donner confiance à son enfant

Si l’on veut réussir à l’école, il faut demander lorsque l’on n’a pas compris le cours. Cependant, beaucoup d’enfants n’osent pas poser des questions, par gêne, peur que l’on se moque d’eux, ou tout simplement parce qu’ils ne savent pas qu’ils en ont le droit. Il est donc de votre devoir d’en informer vos enfants et de les inciter à le faire s’ils en ont besoin. Rassurez-le en lui disant que c’est normal de ne pas tout comprendre et ne pas tout savoir, et que vous aussi il y a des choses que vous trouvez difficiles. Vous pouvez même lui raconter des anecdotes de vous sur les bancs de l’école, si elles peuvent être utiles à votre enfant.

4- Parler de ses journées d’école à son enfant

Dernier point essentiel : prendre quelques minutes chaque soir pour discuter avec son enfant de sa journée. Ne lui posez pas forcément l’éternelle question : « Alors,  comment c’était l’école ? », car cette question, trop vague, peut bloquer l’enfant. Demandez-lui plutôt s’il a appris des choses, s’il a bien mangé, à quoi a-t-il joué aux récréations, s’il a connu des difficultés… Cela permettranon seulement de resserrer vos liens mais également de mieux appréhender chaque nouvelle journée qui attend votre enfant.

Et voilà ! Vous avez toutes les clés en main pour que vos enfants passent une bonne année scolaire. N’oubliez pas de les encourager à chaque effort de leur part !

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