Skip to Content

Blog Archives

Anniversaire : Organiser une belle fête à son enfant

Votre enfant souhaite fêter son anniversaire en compagnie de tous ses amis ? Voici nos astuces pour que ce jour soit, pour lui, le plus beau de l’année !

Thème d’anniversaire et animation : misez sur l’originalité

Un anniversaire réussi est un anniversaire unique. Au lieu de réserver une salle de jeux déjà bien connue de toute la classe, cherchez une activité personnalisée. Organisez un parcours de super-héros dans votre jardin ou un karaoké dans votre salon ! Toujours avec des choix personnalisés qui correspondent aux goûts actuels de votre enfant. Et si vous préférez faire la fête ailleurs que chez vous, essayez de vous référer à son loisir favori : il fait de la gym dans un club ? Privatisez la salle et demander un petit cours VIP à l’entraîneur pour défouler les enfants. Il apprend la guitare ? Organisez un atelier d’initiation et de chants en musique avec son professeur… Il fait du poney ? Prévoyez un pique-nique au haras. Et pourquoi pas un atelier semences et plantation au potager ?

Déco : shopping & inspirations en ligne

La décoration du salon ou de la salle d’anniversaire crée une atmosphère spéciale qui transportera les enfants dans un autre monde et promettra de jolies photos. Les sites web et les blogs de mamans sont une source fabuleuse d’inspirations. Quelques pistes : My Sweet Boutique, Sweet Party Day, My Little Day, Bianca&Family… Sans oublier les contenus à éplucher sur Youtube® et Pinterest® ! Autour de l’essentiel des tendances actuelles (un ballon XL en forme de chiffre gonflé à l’hélium, une table total look sur la thématique choisie, des pailles et des verres en carton de couleur, quelques guirlande de fanions…), composez un anniversaire sur-mesure !

Musique : du sur-mesure

La bande-son d’une petite fiesta est un ingrédient important de l’ambiance, surtout lors du fameux “Joyeux anniversaire” en chœur autour du gâteau. Pour la jeune star de cette journée, misez tout sur les CD Star My Name, une valeur sûre ! Non seulement les mélodies sont vraiment agréables et originales mais en plus chaque chanson est au nom de l’enfant. Un concept unique qui n’a pas d’égal à ce jour. Chaque année, il adorera chanter à tue-tête son refrain avec ses copains ! Bonus : le papa chanteur qui a créé cette marque vient de sortir un second CD, Cœur de pirate, tout aussi réussi que le premier. Parfait si vous avez deux enfants, à chacun son moment de gloire ! (www.starmyname.com).

Goûter : beau et bon

Pour les gourmandises, les plus motivé(e)s créeront un gâteau extraordinaire : princesse, dinosaure, smiley… Il existe d’ailleurs sur Youtube de nombreux tutos pour vous aider. Mais si vous n’avez pas l’âme pâtissière, faites plutôt confiance à Bogato, Shanty Biscuit, ou à un autre “cake shop” près de chez vous. Une recherche sur les réseaux Facebook et Instagram peut vous permettre de trouver une maman-pâtissière à qui passer commande. Autre option : faire un simple gâteau au chocolat (ou le commander à la boulangerie du coin) et le couvrir d’une décoration personnalisable Elln.fr. Bluffant !

Cadeau aux invités : un vrai souvenir

Oubliez le sac en plastique, à l’effigie d’un dessin animé, rempli de bonbons bourrés de colorants et de produits chimiques. Préférez un petit sac de papier kraft que vous aurez décoré nominativement (avec votre enfant par exemple). Il pourra contenir un petit sablé en forme de chiffre, selon l’âge fêté, une médaille si vous avez organisé un après-midi sportif ou tout autre petit objet symbolisant cette journée ainsi que l’activité réalisée cet après-midi-là. Et, cerise sur le gâteau, une photo imprimée de chaque enfant avec le vôtre, voire la photo de groupe. Il existe aujourd’hui des mini-imprimantes portables à connecter à votre smartphone.

 

0 1 Continue Reading →

Mère/fille : Quand la relation devient conflictuelle

« MAMAN! » Il n’existe pas de mot plus doux dans la langue française. Ces cinq lettres témoignent d’un attachement profond qui subsistera bien au-delà de la mort. Un enfant n’oublie jamais sa mère. Toutefois, il arrive parfois que la relation mère-fille se transforme en une véritable guerre ouverte, nocive pour l’une et pour l’autre.

La mère fusionnelle

Au départ, la mère fusionnelle cherche à développer une étroite complicité avec sa progéniture, jusqu’à en brimer l’identité. Elle voit, dans sa fille, un miroir qui lui renvoie sa propre image. L’enfant devient alors objet de valorisation, une prolongation de sa propre existence… La fille aura plus de difficulté à conquérir sa propre personnalité féminine.

Les relations s’enveniment si la mère tente de se comporter comme une copine. Cette complicité, qui se crée parfois dès l’enfance, se transforme parfois en un véritable boulet qui nuit, et nuira, à l’épanouissement des deux protagonistes. Devenues les meilleures amies de leurs filles, les mères fusionnelles vivront, par procuration, les aventures sociales et affectives de leur progéniture.

Quand maman prend toute la place

La maman «qui connaît sa fille parce qu’elle l’a faite» peut devenir à ce point envahissante que la femme en devenir aura du mal à distinguer ses propres émotions. Il devient presque impossible d’écarter la mère car l’adolescente, voire l’adulte, connaît la souffrance qu’éprouverait sa «confidente» si elle était évincée… D’ailleurs, elle en souffrirait elle-même. Elle refusera donc d’être responsable de cette douleur, quitte à devenir prisonnière de cette relation.

Tiraillée entre son besoin d’émancipation et cette complicité fusionnelle destructrice, la jeune femme prend à ce moment-là conscience que sa propre vie ne lui appartient pas en totalité. Partagée entre son désir d’émancipation et la peur de blesser celle qui fut sa complice, elle risque de vivre une crise d’adolescence perpétuelle, de multiplier les relations conflictuelles où le conjoint du moment devra (et ce ne sera pas facile!) «séduire belle-maman» pour avoir une place dans le cœur de sa dulcinée.

Ma mère, ma rivale

Un autre phénomène vient parfois saborder les relations mères-filles. Un beau jour, le temps aidant, maman s’aperçoit que sa fille est devenue une jeune femme pubère. Certaines prennent alors conscience du poids des années sur leur propre apparence. Elles perçoivent leurs filles comme des rivales. L’aînée, motivée par la crainte du vieillissement, peut devenir agressive, ou avoir tendance à dévaloriser sa propre fille.

Certaines mères cherchent aussi à dominer leur fille. Cette dernière peut éprouver un sentiment de faiblesse, au point de se sentir coupable « de ne pas être à la hauteur de maman ». Elles iront parfois jusqu’à se refuser le droit, inconsciemment ou non, de réussir leur vie amoureuse ou professionnelle.

Une grand-maman envahissante

Il arrive aussi que la situation se dégrade lors de la naissance des petits-enfants. La plupart des grands-mamans veulent câliner, chouchouter, dorloter cette progéniture. Elles interviennent parfois, estimant que leur fille est trop sévère, trop permissive… La relation peut s’envenimer. Certes, l’aînée peut partager ses expériences. Mais elle doit éviter de remettre en question les compétences de sa fille qui, pour sa part, pourrait se rebeller et couper tous les liens.

S’affranchir de «maman»

«Pour devenir une femme, il faut s’éloigner de sa mère», soutient Caroline Eliacheff dans un livre intitulé Mères-filles (Éditions Albin Michel). Souvent, c’est à l’adolescence que cet éloignement se matérialise. La conquête de sa propre identité passe par la mise en place de stratégies destinées à se différencier de sa mère. Vêtements, coiffure, perçage, tatouages viendront souvent appuyer cette quête d’identité.

Mais tout n’est pas perdu ! Maman doit comprendre que sa fille est unique et que c’est là toute sa richesse. Elle doit la laisser vivre sa vie d’adulte, agir comme un phare au besoin, sans toutefois l’éblouir « de ses lumières ». Chaque personne est le fruit des valeurs transmises par sa famille (plus souvent la mère) certes, mais aussi des apprentissages glanés dans l’environnement où elle évolue.

Les filles, pour leur part, doivent démontrer que, même si leur mère n’occupe pas toute la place, elle n’est pas rejetée pour autant. Elles doivent faire respecter leur espace, mais aussi participer à la vie domestique quand elles visitent maman… Elles doivent aussi savoir discuter de sujets variés, créer un registre d’échanges propre à leur relation et, surtout, clarifier la place de chacune dans ce nouvel environnement où elles pourront s’épanouir, dans l’harmonie. Nul besoin d’être parfaite, il suffit d’être aimante et de respecter notre vis-à-vis…

Via CanalVie

0 1 Continue Reading →

La relation père – fils décryptée

De gros câlins en joyeuses bagarres, quel bonheur pour un papa et son petit garçon de profiter l’un de l’autre ! Une complicité se crée entre eux, qui va initier le tout-petit au monde des hommes. Le point sur la relation père et fils.

Relation père et fils : être papa d’un garçon, que du bonheur !

Chaque soir, lorsque son père rentre du travail le même rituel se reproduit. Louis, 5 ans et demi, se précipite de toutes ses petites jambes vers lui et se pelotonne contre sa poitrine. Passé les premières effusions de tendresse, le petit garçon n’a de cesse d’entraîner son papa dans sa chambre. C’est l’heure des jeux entre « hommes » ou les corps à corps et les chahuts ont la part belle ! Si le combat de boxe improvisé est gagné haut la main par le petit garçon, dans son regard brille une lueur d’admiration… « Papa, je suis presque aussi fort que toi ! »
Que représente un père pour son fils ? Quelle relation particulière se noue donc entre eux ? Les sentiments qui unissent un homme à son fils ou à sa fille sont toujours très intenses. Mais la complicité nouée avec un petit garçon est différente. Déjà in utero, la paternité prend un sens particulier quand le bébé à venir est un prolongement, un enfant « pareil » et non « différent ». Il n’y a pas si longtemps, le futur papa n’était pas encore qu’un petit garçon levant des yeux interrogateurs ou admiratifs vers son propre père… Sera-t-il un papa à l’image du sien ? Ce fils, va-t-il me ressembler ?

Relation père et fils : des liens si particuliers

Une fonction essentielle

Dès la naissance, la fonction paternelle est essentielle. Le père est « l’intrus » dans le duo mère/bébé qui se forme et permet au tout-petit, garçon ou fille, de sortir de cette relation fusionnelle. Il joue le rôle de séparateur et, plus tard, énonce la loi. C’est avant tout un tiers, une personne autre avec une peau, une odeur, un contact et des expériences différentes. La mère a porté son enfant à l’intérieur et lui fait un rempart de ses bras, le papa, lui, le tourne vers l’extérieur. Il lui apprend qu’il n’est pas au centre de l’univers. Lorsque l’enfant fait ses premiers apprentissages, le père le stimule différemment de sa compagne. Il privilégie le « physique », les jeux, les bruits, la vitesse et l’exploration, le fait sauter sur ses genoux ou joue à l’avion… Et ce d’autant plus que c’est un garçon ! Tous les prétextes sont bons pour lui faire découvrir le monde, le taquiner, le mettre au défi, l’ouvrir sur les autres…

Au moment de l’oedipe

Vers l’âge de 3 ans, la relation faite de tendresse et de jeux évolue. Le petit garçon est amoureux de sa maman et devient jaloux de son père. Après avoir tenté d’évincer celui-ci pour prendre sa place, il se rapproche de lui et renonce à son désir incestueux pour sa mère. Cet homme le fascine car il est pourvu du même attribut que lui, un zizi… Il n’a alors de cesse de vouloir lui ressembler. Le petit garçon grandit en s’appropriant les valeurs et les comportements du sexe masculin. Il joue à « être » papa, puis il fait comme papa. C’est son héros ! Qui n’a jamais souri en observant un enfant reproduire à l’identique les mimiques et les attitudes de son père ? C’est le cas de Jean, 6 ans, qui marche les mains derrière le dos et répète à tout bout de champ « c’est ça » comme le sien ! Et si l’homme de la maison a la passion du bricolage, de la cuisine ou des bolides, nul doute que le fils n’ait envie de suivre ses traces… « Quand je serais grand, je serai réparateur de voitures comme mon papa », annonce Paul, 5 ans, très fier de son choix. C’est en fonction de sa masculinité et de son identification à son propre père que le jeune papa ajuste son comportement envers son fils.

Relation père et fils : un accompagnement quotidien

Le rassurer

Le père joue un rôle fondamental dans la construction du narcissisme de son garçon. Il est très important que celui-ci puisse l’admirer, en être fier. On a coutume de dire que le père est la colonne vertébrale qui permet au fils de se tenir la tête haute. S’il se sent mal dans sa virilité, difficile pour son enfant d’être un petit garçon et plus tard un adolescent et un homme à l’aise avec la sienne… Pour pouvoir se forger une identité à son image, un garçon a besoin de partager avec son père des moments en tête à tête, d’entrer en rivalité avec lui et de se confronter à sa force physique. Qui mieux que lui peut entraîner son fils, loin de son amour passionnel pour sa mère, dans des activités sportives, des jeux et des discussions entre hommes ? Dans cette période où l’angoisse de castration est grande (l’enfant pense que son zizi pourrait lui être retiré), les paroles du père le rassurent et le réconfortent : « toi aussi tu seras fort comme moi », « je t’aime, je suis fier de toi ». Un petit garçon est très sensible à ce que dit son papa et mieux vaut éviter les propos humiliants qui pourraient le blesser.

Un modèle à imiter

Dès la petite enfance, dans le contact étroit avec une figure masculine qu’il aime et admire, un garçon s’initie au monde des hommes. C’est avec son père qu’il se projettera dans son rôle de futur papa et de futur mari, encore avec lui qu’il découvrira le respect que chacun se doit dans un couple et l’amour qui unit un homme et une femme… Que les pères en profitent pour raconter à leur fils le bonheur de la paternité et le plaisir qu’ils ressentent à s’occuper de leurs enfants. Les petits apprendront ainsi plus facilement à exprimer leurs émotions. Et la leçon de l’exemple valant toujours mieux qu’un long discours, voir un papa débarrasser la table, faire la vaisselle ou se saisir spontanément de l’aspirateur est le meilleur moyen pour que, dans les générations futures, les travaux ménagers soient effectués par les deux sexes… à égalité ! Idéalisés au point d’incarner un modèle d’homme à imiter, les papas sont comblés. A eux de profiter de cette époque bénie qu’est la petite enfance pour tisser avec leur petit garçon des liens privilégiés. Plus tard, à l’adolescence, la complicité nouée quelques années auparavant sera d’un grand secours pour affronter le bouleversement de ces années difficiles.

Via magicmaman

0 0 Continue Reading →

Lecture : comment et pourquoi lui donner le goût ?

C’est dès les premiers mois de la vie d’un bébé que les parents peuvent allier lecture avec plaisir, par exemple lors du bain avec les livres en plastique ou en mousse. Idéalement, incorporez une histoire au rituel du coucher. Laissez-leur le choix de l’histoire, dès que votre enfant en manifeste le désir, en plus de relier la lecture au plaisir, elle sera aussi associée à la liberté de choix. Et ça, c’est bon pour leur autonomie et l’estime de soi !

Vous allez sûrement relire plusieurs soirs de suite le même livre, cela n’a rien d’exceptionnel, ni de grave. En effet, par les histoires, les enfants apprivoisent leurs émotions, leurs appréhensions par rapport au monde. Ils trouvent des réponses et c’est pour cela qu’ils aiment réentendre les mêmes contes, soir après soir.

Vous l’aurez aussi remarqué, les enfants aiment faire comme vous. Ainsi, s’ils vous voient lire, ils auront envie de le faire ! Si vous mettez à disposition, au même titre que des jouets, des livres, ils viendront probablement s’asseoir dans le canapé pour lire avec vous.

Également, en suivant le récit avec votre doigt vous mettrez les mots en évidence et ils seront lus par l’enfant. De cette façon, vous exercerez sa concentration et vous nourrirez son « sentiment de réussite ». Au fil du temps, de plus en plus de mots seront connus, et un soir c’est lui qui vous lira l’histoire.

N’abandonnez pas le rituel de la lecture le soir, au moment du couché, sous prétexte que votre enfant sait maintenant lire. Ce serait un mauvais message.

Les avantages de la lecture

La lecture a de nombreuses vertus :

  • D’abord, elle stimule la motricité fine chez les enfants, tourner la page d’un livre n’est pas un geste facile. C’est bien pour cela que la matière des premiers ouvrages est le tissu, le plastique, la mousse et qu’ils proposent une multitude d’activités sensorielles toutes très liées : au toucher et à l’audition. Puis, viennent les livres en carton avec des rabats, des tirettes pour interagir avec l’adulte et aiguillonner leur sens de la curiosité. Et enfin viendront les livres papier et la sensation de faire partie du monde des grands.
  • Elle favorise l’acquisition du langage. Bien sûr, vous parlez avec votre enfant, il vous entend parler avec d’autres. Mais savez-vous que lorsque nous lisons, nous sortons de notre champ lexical habituel et donc nous enrichissons notre vocabulaire. Les enfants de maternelles adorent les imagiers et ainsi en s’amusant, ils associent l’image, le son et la graphie des mots et ainsi, s’éveillent à l’écrit.
  • La lecture développe la capacité d’écoute et la curiosité, elle améliore les connaissances générales.
  • La lecture améliore la « connaissance de soi ». Le récit leur permet de comprendre leurs émotions : peur, joie, colère, jalousie, d’affronter les difficultés qu’ils rencontrent : l’arrivée d’un bébé, le divorce des parents, la première rentrée des classes, la mort d’un animal… par les aventures des autres, ils se sentent normaux et reconnus. Les récits et les contes ont souvent des valeurs thérapeutiques.
  • Dès le plus jeune âge, la lecture active les zones cérébrales qui construisent le sens. Les enfants habitués à la lecture lorsqu’ils étaient petits font preuve à l’âge scolaire d’une meilleure compréhension du récit. Ils se concentrent plus longtemps, ont une meilleure mémoire à court terme et une capacité d’analyse supérieure à celle des enfants privés de lecture avant l’école.

Autant de compétences qui favorisent les apprentissages scolaires.

Mon enfant ne prend pas de plaisir à lire

Pour apprécier la lecture, il y a deux conditions : celle-ci doit être fluide et rapide afin de garder en mémoire les mots qui composent les phrases et l’enfant doit posséder une base de vocabulaire suffisante.

S’il déchiffre, il ne peut pas comprendre au mieux les mots, une phrase car il est encore trop concentré sur le décodage pour en découvrir la signification du texte.  Si les difficultés de décodage persistent et ne s’améliorent pas, il peut être judicieux de consulter un spécialiste pour qu’il écarte les différents troubles qui empêchent l’enfant de lire et qu’il mette rapidement en place une remédiation adéquate.

Le vocabulaire, lui, s’acquiert par la lecture. Peu importe le genre lu par l’enfant apprenez-lui rapidement le maniement d’un dictionnaire adapté à son âge, il existe aussi des calendriers qui proposent la définition d’un mot par jour. C’est une idée ludique !

Comment faire pour que les plus grands (re)prennent goût à la lecture ?

Ne leur imposez pas des lectures : pour ressentir du plaisir les enfants doivent se sentir libres de choisir le genre ou l’histoire qui les intéresse.

Peu importe ce qu’ils lisent à partir du moment où ils lisent ! Sauf, s’ils se contentent de BD et manga dont le texte est limité à quelques onomatopées.

Fréquentez les librairies et les bibliothèques. La plupart des libraires et bibliothécaires sont des passionnés qui transmettent leur passion. Ils connaissent les nouveautés qui sortent des sentiers battus. Ils conseilleront les plus belles lectures en fonction du niveau et des centres d’intérêts de votre enfant ou de votre adolescent.

Lors des fêtes et des anniversaires, offrez des livres, cela leur donne de la valeur. Si vous ne savez pas ce que votre enfant ou votre adolescent apprécie, alors offrez-lui un « chèque cadeau » dans une librairie qui le conseillera.

Abonnez-les à une revue en rapport avec leur passion. Ils raffolent du courrier. En plus, dans les magazines jeunes publics, le format des articles s’adapte aux capacités du public.

La lecture est une des ouvertures à la culture. Alors, si vraiment, ils n’accrochent pas emmenez-les au musée, au théâtre, au concert, au cinéma… cultivez leur curiosité, leur goût de la découverte autrement et n’abandonnez pas les visites chez les libraires et dans les bibliothèques.

Mais surtout, ne les obligez pas à lire. Ce serait la pire des choses !

Notre sélection

Dès la naissance

• Balthazar – : Bonjour, au revoir par Marie-Hélène Place et Caroline Fontaine-Riquier – 5-6€

Lazare vient jouer cher Balthazar. Le petit garçon prête ses jouets à son ami, même si c’est parfois difficile. Un album sur le respect des règles de la vie sociale et de l’autre.

 Dès 3 ans

• La couleur des émotions par Marie Antilogus (auteur) et Anna Llenas (Illustrations) – 11-12€

Un monstre change de couleur en fonction des émotions qu’il ressent.

• Qui est le coupable ? Par Aurore Damant et Pascal Prêvôt – 12,90€

Un livre interactif qui revisite le célèbre jeu « Qui est-ce ? » 15 cases-personnages sur la couverture, que l’on peut fermer par un volet coulissant. 15 histoires-enquêtes où des indices physiques permettent de confondre le coupable. Visitez le sombre manoir, et rencontrez ses habitants : le cyclope, le fantôme, la vampiresse, la momie et tous les autres.
Dès 9 ans

• Les tomes Harry Potter par J.K Rowling – Environ 12€

Harry Potter, orphelin est recueilli par son oncle et sa tante. Mais Harry n’est pas un simple humain, il est aussi un sorcier, le seul à avoir survécu à vous-savez-qui…

Dès 13 ans

• D’encre et d’or – Tome 1 : La Lectrice par Traci Chee – 17-18€

Il était une fois, et une fois il sera… Ainsi commence l’histoire de Sefia, qui a perdu sa mère, son père, puis sa tante Nin à cause d’un étrange objet rectangulaire.Ceci est un livre. Dans un monde où personne ne sait lire, Sefia va devoir poursuivre une triple quête de sens, de vérité et de vengeance.

• 13 reasons why (13 raisons) par Jay Asher – Environ 6€50

Clay Jensen reçoit sept cassettes enregistrées par Hannah Baker avant qu’elle ne se suicide. Elle y parle de treize personnes qui ont, de près ou de loin, influé sur son geste. Et Clay en fait partie. D’abord effrayé, Clay écoute la jeune fille en se promenant au son de sa voix dans la ville endormie. Puis, il découvre une Hannah inattendue qui lui dit à l’oreille que la vie est dans les détails. Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer.

0 0 Continue Reading →

Chien et enfant : 9 bonnes raisons d’avoir une boule de poils

Avoir un chien à la maison est une expérience unique pour les enfants. Et pour cause, 9 enfants sur 10 citent leur animal de compagnie comme un membre à part entière de leur famille. Attention cependant, cela doit être une décision, un engagement éducatif de la part des deux parents. Il faut également savoir que s’occuper d’un animal n’est pas inné, c’est un apprentissage qui se fait petit à petit.

1.Plus qu’un chien, un véritable complice

 

Les enfants et les chiens : une grande histoire d'amour

Les jeux, les câlins, les confidences de votre enfant à votre boule de poils… Tout cela entraîne une grande complicité.

2. Votre enfant sera plus responsable

Les chiens responsabilisent les enfants

Les chiens aident les enfants à se responsabiliser et à structurer leur personnalité.

3. Avoir un chien est bon pour la santé de l’enfant !

Un chien pour se garder en forme

Et oui ! Avoir un chien renforce les bactéries, ce qui permet de renforcer le système immunitaire de l’enfant. En ayant un système renforcé, les risques de maladies, d’infection respiratoire, d’allergies et d’obésité sont donc considérablement réduis. Une étude réalisée par l’université américaine d’Alberta a même prouvé que le transfère de bactéries commence dès la grossesse, si la maman est en contact avec un chien.

4. L’enfant apprend à se faire obéir

Que ce soit pendant les promenades, les jeux ou les tours que votre enfant peut apprendre à son compagnon.

5. Avoir un chien est bon pour le mental…

Le chien, meilleur ami de l'enfant

Avoir un chien est excellent pour le mental ! Véritable source de confiance en soi, l’avantage des animaux est qu’ils ne jugent pas. Ils nous aiment, un point c’est tout, peu importe qui nous sommes. C’est une valeur inestimable pour les enfants, surtout pendant des périodes de doutes car l’enfant prendra conscience de sa capacité à rendre heureux une boule poils ! Au delà, le chien va sécuriser l’enfant et l’apaiser, ce qui facilite le développement de la communication et de l’attention des autres.

6. Et pour la forme physique !

Un chien pour être en forme

Lorsque votre enfant cours avec son chien, non seulement il se dépense mais en plus il profite du grand air.

7. Un chien est un relai sur le plan affectif

Les animaux de compagnie ont de nombreux avantages, ce n’est plus à prouver. Confident, il peut rapidement prendre la place d’un relai affectif pour les enfants qui se sentent différents : en difficulté scolaire, précoce, malade, en situation de handicape ou encore introverti. Pour tous les enfants ayant des difficultés à s’exprimer auprès des autres, cela devient alors plus facile avec un animal. Cela équivaut pour les ados, lorsque le dialogue devient difficile avec les parents.

8. Un chien est bon pour la sociabilisation

Avoir un animal de compagnie créer un bon nombre de points communs et aide les enfants à se faire plus facilement des amis.

9. L’enfant en apprend plus sur le cycle de la vie

L’enfant pourra assister à toutes les étapes de la vie grâce à son toutou. De la période de gestation de la chienne à la naissance des petits jusqu’à inévitable mort de l’animal. L’enfant comprendra qu’il a alors besoin d’une période de deuil, une porte ouverte pour engager ce sujet là avec lui, délicat mais important. Les enfants qui ont vécu la perte d’un animal de compagnie comprennent le deuil et sont plus forts lorsqu’ils doivent malheureusement l’affronter de nouveau.

 

Photos de Andy Seliverstoff.

0 3 Continue Reading →

Trajet : Comment occuper son enfant dans les transports ?

Que vous rendiez visite à leurs grands-parents, leurs cousins ou encore que vous partiez en famille dans un endroit inconnu, le trajet fait partie intégrante de vos vacances. Et qui dit voyage, dit occuper vos enfants pour éviter à tout prix les grosses crises de larmes durant un vol long-courrier. Afin d’éviter les « quand est-ce qu’on arrive » trop réguliers, nous vous proposons nos astuces afin que le voyage se déroule au mieux.

Les préparatifs du trajet

Cela semble évident, mais il est nécessaire de parler à vos enfants en amont du voyage. Il vous faudra donc les préparer tout en restant réaliste : « les sièges ne seront pas forcément confortables, le trajet va durer longtemps, vous ne pourrez pas beaucoup bouger… Mais nous allons bien nous occuper ». Également, vous pouvez leur expliquer comment fonctionne l’avion/le bateau/le train que vous allez prendre : « Il y aura des hôtesses de l’air, on va monter dans le ciel » pour l’avion, ou encore « on va traverser une forêt » pour le train. Il est important aussi de montrer à vos enfants tout le trajet que vous allez effectuer grâce à une carte. « Nous partons de la maison qui est ici, nous allons là en passant par ici, ici et là ». Cela leur permettra de le visualiser.

Si vous voyagez en avion, n’oubliez pas de prévenir la compagnie aérienne que vous voyagez avec vos enfants.

Les occupations

Pour être sûr de ne rien oublier et trouver des activités qui conviendront à vos enfants, discutez-en avec eux. Quels jeux souhaitent-ils emmener ? Que voudront-ils faire ? La nouveauté pouvant facilement les occuper pendant un bon moment, n’hésitez pas à lui faire découvrir de nouveaux jeux, coloriages ou autre.

Si vous ne souhaitez pas leur offrir de nouveaux jeux ou que vous n’aurez pas le temps, nous avons sélectionné pour vous deux jeux qui ne demandent qu’à être imprimés :

La musique est également un bon moyen d’échanger avec eux en partageant ses goûts ou ses souvenirs, ou tout simplement de les aider à s’endormir. Pour cela, vous pouvez préparer une playlist en avance avec eux pour passer un bon moment pendant le voyage.

La veille

Afin d’être sûr-e que vos enfants aient ce qui leur plaît à disposition, vous pouvez préparer avec eux la veille du voyage une collation, un magazine ou un livre, des crayons de couleurs ou encore des jeux de cartes afin que le trajet se déroule sous les meilleurs hospices.

Pendant le trajet

S’ils n’en peuvent plus de rester assis, emmenez-les se dégourdir les jambes en allant en wagon-bar du train ou en s’arrêtant sur une aire d’autoroute. Avec un peu de chance, de retour à leur place, ils tomberont dans les bras de Morphée.

En dernier recours, les dessins-animés et les jeux sur tablettes permettent également de faire passer le temps.

Après le trajet

N’hésitez pas à en discuter avec eux : qu’ont-ils aimé ? Qu’ont-ils moins aimé ? Y a-t-il quelque chose qui leur a manqué ? Ainsi, pour le prochain voyage, vous serez prêt-e !

0 0 Continue Reading →

Ce qu’on ne vous dit pas avant de devenir parent

Avant de devenir parent, il y a pleins de choses dont on n’avait pas été prévenus. En voici une liste non exhaustive !

1.Vous allez forcément faire mal à votre enfant, sans faire exprès, à un moment ou à un autre. Vous aurez ensuite l’impression d’être le pire parent que la Terre n’ait jamais portée.

2. L’intimité que vous aviez en allant aux toilettes ne sera plus. Jamais.

Les enfants

3. Vous serez obligé-e de finir tous les trucs dont vos enfants ne voudront plus : petits pots, légumes, pâtes… Le tout fourni avec de la bave de bébé.

4. Votre voiture ne sera plus jamais propre.

Ils ont l’air sages sur la photo, mais il y a cinq minutes ils ont renversé leur jus d’orange.

5. Malgré tous vos efforts, ils mettront indéniablement la main sur votre téléphone. Et il ressemblera à ceci :

téléphone de parent

11. Dès que vous aurez une envie de chocolat ou de bonbon, il faudra agir comme si c’était un produit de contrebande.

parent : se cacher pour manger

12. Vous devrez vous habituer à avoir des photos peu flatteuses de vous.

Du moment que votre enfant regarde, la photo est réussie !

13. Votre enfant viendra vous réveiller à 3h du matin pour avoir un verre d’eau et se sera rendormi quand vous lui apporterez.

L’avantage c’est que le verre d’eau sera pour vous.

14. Il faudra convaincre votre enfant d’essayer de faire pipi (envie ou non) avant de quitter un endroit qui a des toilettes.

Votre enfant n’aura probablement pas envie d’y aller jusqu’à : « IL FAUT QUE JE FASSE PIPI MAINTENANT JE PEUX PAS ME RETENIR TROP TARD ».

15. Vous vous ferez avoir par la « mignonitude » de votre enfant. Son arme la plus redoutable.

« Non, on a dit pas de bonbon. Non, j’ai dit non. Bon ok, prends en un. »

16. Vous deviendrez vos parents.

A un moment donné, vous vous surprendrez même à dire « Attention, je compte jusqu’à 3 ! »

17. Votre style de danse sera catégorisé à tout jamais comme « la danse de papa » ou « la danse de maman ».

18. Acheter quelque chose pour votre enfant vous fera mille fois plus plaisir que de vous acheter quelque chose pour vous.

19. Vous passerez forcément par la case « embarras » : à un moment ou un autre, votre enfant dira/fera quelque chose de très gênant en public.

20. Et enfin, ça vaudra vraiment le coup.

0 0 Continue Reading →

Pension alimentaire : En savoir plus

Cet article est un complément de deux articles que nous avions publié sur la pension alimentaire : pension alimentaire, ce qu’il faut savoir et pension alimentaire : un sujet épineux. Il regroupe des questions que vous avez été nombreux à nous poser.

Doit-on encore verser une pension alimentaire à son enfant s’il est majeur ?

Les parents sont dans l’obligation de fournir une aide matérielle à leur enfant majeur si celui-ci n’est pas en mesure d’assurer sa subsistance. Généralement, le versement cesse lorsque l’enfant devient autonome financièrement. le montant de cette pension peut varier en fonction des ressources du parent qui la verse et des besoins de l’enfant. Si vous continuez de verser une pension alimentaire à votre enfant majeur, il est possible de la lui verser directement, sans passer par votre ex-conjoint. Mais attention, cela se fait sous certaines conditions. A savoir qu’un enfant majeur peut continuer à percevoir une pension alimentaire même :

  • S’il ne poursuit pas d’étude
  • S’il a plus de 25 ans
  • S’il vit encore chez ses parents.

Si les revenus de mon ex-conjoint augmentent, puis-je demander une révision de la pension alimentaire ?

Tout à fait, car la pension est calculée en fonction du besoin de celui qui la réclame et des ressources de celui qui la doit. Il suffit de saisir le juge aux affaires familiales en justifiant de l’augmentation des ressources du débiteur.

Puis-je refuser de verser la pension alimentaire ?

La réponse est bien évidemment non. Le non versement de l’aide alimentaire est un délit d’abandon de la famille. Ce délit est passible de peines pouvant aller jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 15 000€ d’amende.

Quelle est la durée de versement de la pension alimentaire ?

la pension alimentaire est due, généralement, à compter du jour de la demande en justice. Le versement ne cesse pas automatiquement à la majorité de l’enfant, il se poursuit jusqu’à ce que l’enfant soit autonome financièrement, soit à la fin de ses études.

Peut-on demander ne révision de la pension alimentaire ?

Tout à fait. Si des éléments nouveaux parviennent, tels qu’une modification de ressources ou encore en cas de besoins particuliers venant de la part du débiteur ou du bénéficiaire, une demande de révision de la pension alimentaire est parfaitement acceptable. Cependant, ces modifications doivent être intervenues depuis la dernière décision relative au montant de la pension. Le débiteur, ou le bénéficiaire, doit justifier un fait nouveau, qui peut être :

  • Pour le bénéficiaire, un remariage ou une diminution des ressources
  • Pour le débiteur, une diminution des ressources ou la naissance d’un enfant

Le demandeur doit fournir les documents suivants :

  • La copie intégrale de son acte de naissance et celui des enfants concernés par la demande,
  • La copie intégrale de l’acte de mariage ou du livret de famille,
  • La copie d’une pièce d’identité du demandeur (carte nationale d’identité, passeport…),
  • La copie de la dernière décision ayant statué sur la pension alimentaire,
  • Tout justificatif de ses ressources (copie des 3 derniers bulletins de salaire…),
  • Si nécessaire, l’attestation de chômage ou de congé de longue maladie,
  • Tout justificatif de ses charges (quittance de loyer…) et de ses besoins,
  • Les factures relatives à des frais de scolarité, de soins médicaux ou à toute autre dépense de la vie courante

Quelle est la différence entre une pension alimentaire et une prestation compensatoire ?

Elles sont différentes par leur objet :

  • La pension alimentaire est une aide financière versée à une personne envers laquelle on est tenu à une obligation de secours (enfants, parent, ex-conjoint, voir conjoint). Elle est versée tous les mois et est révisable chaque année.
  • La prestation compensatoire tend à compenser la baisse du niveau de vie consécutive à un divorce. Elle est donc destinée au seul ex-conjoint. Elle est généralement réglée sous forme d’un capital ou d’une rente à vie.
0 0 Continue Reading →

Confiance en soi : Comment la donner à son enfant ?

« Mon enfant ne va pas vers les autres. Est-il timide ou introverti ? Ou manque-t-il de confiance en soi ? » Cette question, beaucoup de parents se la pose. Et pour cause, si la timidité et l’introversion sont des traits de caractère, le manque de confiance en soi est plus profond. D’autant plus que c’est durant la période de l’enfance que l’enfant se construit et c’est à vous de l’accompagner afin qu’il ait toute la confiance en lui nécessaire pour arpenter les chemins rugueux de la vie.

La confiance en soi et la construction de l’estime de soi de l’enfant demande du temps et de l’énergie. On peut même se demander si c’est héréditaire ou acquis. En d’autres thermes, si les parents sont peu sûrs d’eux alors l’enfant le sera-t-il aussi ?

La confiance en soi est à ne pas confondre avec l’estime de soi. En effet, si la confiance en soi ne s’apprend pas et émane d’un lien émotionnel avec les parents, l’estime de soi est une évaluation de chaque chose que nous faisons. Cette même évaluation est double : elle prend en compte nos propres ressentis mais également celui des personnes qui nous entourent. Il faut donc trouver un équilibre entre les deux types d’évaluations.

Le parent, le miroir de l’enfant

La confiance en soi des adultes se reflète sur les enfants. Afin que votre enfant ait confiance en lui, il faut restaurer votre confiance en vous. En effet, en se traitant bien, on apprend à l’enfant à faire de même. Si vous aviez tendance à dire « Quel/quelle idiot-e ! » lorsque vous cassez un verre, alors ce temps est révolu ! L’enfant vous voit et vous entend et il a tendance à reproduire ce que vous faite. En somme, si vous avez pris la mauvaise habitude de vous sous-éstimer, alors l’enfant fera de même.

Confiance en soi et sens critique

La confiance en soi fait appel au sens critique et à l’autonomie de pensée. En effet, croire en soi, ça se découvre. Il faut donc faire la part entre ce qui relève de nos appréciations personnelles et de celles des autres. Dans cette logique, impliquer son enfant et solliciter son avis, même lors de simples choses pouvant paraître anodines, sont très bénéfiques pour la confiance en soi. Plus on interroge l’enfant, plus il prend conscience qu’il peut se forger sa propre opinion. Une fois que l’enfant aura compris cela, il osera s’affirmer et si vous pensez différemment que lui, il ne sera pas meurtri.

Les encouragements

Les enfants retiennent toutes les petites phrases à leur attention. Aussi, il est important de souligner lorsque l’enfant à bien fait quelque chose. On a tendance à le gronder ou à exagérer lorsque l’enfant n’a pas rangé ses jouets mais à l’inverse, on ne lui dit jamais que c’est bien lorsqu’il les a rangés. Un simple « je suis content-e que tu aies rangé ta chambre » fera son effet. Idem pour les prises d’initiatives. Lorsque l’enfant met le couvert par lui même, il est important de le notifier. Ainsi, vous lui montrer qu’il devient un-e grand-e dont on peut être fière !

Ne pas surprotéger l’enfant

L’estime de soi passe par la confiance que nous pouvons placer en nos enfants. Or, il arrive que nous freinions leurs désirs d’indépendance. En le surprotégeant, nous les ralentissons dans leur quête d’autonomie. Il est donc important de réfréner nos angoisses, tout en les exprimant… Plus facile à dire qu’à faire ! Il s’agit simplement de le faire subtilement. Par exemple, en demandant à l’enfant d’estimer la dangerosité de ce qu’il s’apprête à faire tout en lui disant qu’il s’agit de notre peur et pas de la sienne.

Mon enfant est trop sûr de lui !

Il peut arriver, à l’inverse, qu’un enfant ait trop confiance en lui. Afin de l’éviter, si l’enfant a fait un beau dessin, on préférera lui dire « Ton dessin est génial » plutôt que « tu es génial ». Attention également à la carapace ! Certains enfant, comme certains adultes, ont tendance à trop en faire pour paradoxalement combler le fait qu’ils n’ont pas suffisamment confiance en eux.

0 0 Continue Reading →

Au secours, mon enfant veut me recaser

« Et celui-là, comment tu le trouves ? » demande Julie, 11 ans, à sa mère en désignant l’homme qui les précède à la queue du supermarché. Audrey et Justine, 13 et 16 ans, ont quant à elles, inscrit leur mère sur un site de rencontre. En général, après un divorce, l’enfant respecte la solitude parentale, il ne tentera rien. Or, après une longue période de célibat, il n’est pas rare que les enfants veulent « recaser » leurs parents. Cette démarche est-elle bienveillante, mignonne et altruiste ou cache-t-elle des motivations plus opportunistes ? Family Facility vous explique.

Raison n°1 : Un changement notable

L’enfant voit que son parent est différent après son divorce. Inutile de le nier, c’est tout à fait normal. L’enfant se souvient encore des jours heureux où toute la famille était en harmonie. Il voyait ses parents gais et heureux et cela se reflétait également sur lui. Naturellement, l’enfant va donc chercher à revoir ses parents dans cet état.

Raison n°2 : La recherche d’un médiateur

La solitude, surtout pendant une longue durée, peut être pesante. Il est donc tout à fait normal que vous soyez sujet à des périodes d’énervement, de coup de mou, voir, d’agressivité. Or, tout ces émotions sont redirigées inconsciemment vers l’enfant. Par exemple, il est possible que vous vous énerviez plus que de raison contre l’état de sa chambre. L’enfant recherche donc un médiateur, d’un bouclier.

Raison n°3 : Le centre des attentions

Dans le schéma familial d’une famille monoparentale, l’enfant est au centre de toutes les attentions et des préoccupations. Parfois même, un peu trop à son goût. Vous vous en êtes peut être même rendu compte. A 8 ans, l’enfant vous dira de le laisser tranquille. A 16 ans, en revanche, il sera plus direct : « Trouve toi quelqu’un ». Il faut donc savoir lâcher du lest pour le laisser gagner en indépendance. Lui laisser du temps juste pour lui ne lui sera que bénéfique. Il pourra ainsi développer des passions et des intérêts par lui-même. L’enfant espère donc que vous allez trouver un nouveau partenaire, quelqu’un qui le « délivrera » ainsi que son parent.

Raison n°4 : Me recaser car l’autre parent est en couple

Si un parent se remet en couple plus rapidement que l’autre, l’enfant va prendre en considération que ses parents sont des êtres sexués et non pas de simples parents. Il va donc penser qu’il est « naturel » pour les adultes d’être à deux. Il prend également en considération le bonheur du parent en couple, et aimerait l’appliquer sur vous. Si vous êtes dans ce cas, et que votre enfant vous met la pression pour que vous retrouviez quelqu’un, n’hésitez pas à avoir une discussion avec lui. En effet, vous pouvez également lui expliquer, si tel est votre cas, que certaines personnes se sentent également bien célibataire et que, parfois rencontrer la bonne personne prend du temps.

Que faire ?

Il ne s’agit pas de se remettre en couple directement pour lui faire plaisir. L’enfant pense qu’il est dans l’ordre des choses d’être accompagné. Or, peut être êtes-vous seul-e par choix ! L’idéal est d’avoir une conversation avec lui, pour lui expliquer que l’on a pas encore trouvé la bonne personne. Essayez ensuite de connaître la vraie raison de cette insistance : Est-il inquiet ? Suis-je trop présent-e ? Il est également important de lui expliquer que son rôle n’est pas de jouer les entremetteurs.

 

0 0 Continue Reading →