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BAC et autres examens : Comment l’aider durant les révisions ?

Les examens commencent le 15 juin pour les futurs bacheliers et le 29 juin pour les candidats au Brevet des collèges.

Votre quotidien sait vous rappeler le rôle très important que vous avez en tant que parents lors des révisons du baccalauréat (ou autres examens) de vos enfants. La proximité tant physique qu’intellectuelle doit permettre une préparation optimale et sans heurts. Le parent est le référent dès le premier jour de la vie de l’enfant. A ce titre il a une action immense dans l’aide qu’il peut et doit apporter à ce moment si particulier pour l’adolescent. Vous craignez que votre enfant ne soit pas bachelier ? Avez-vous des inquiétudes à ce sujet et pourquoi ? Peu importe car cette angoisse est la vôtre, vous en êtes propriétaire, vous ne devez pas la « transmettre » à votre enfant.

Il est important de verbaliser, de communiquer avec lui, de lui expliquer que vous comprenez que cette période n’est pas simple, qu’elle peut être vectrice de stress, de questions ou d’inquiétude. Néanmoins, il faut dire à votre enfant : « ce nest pas parce que nous comprenons ce que tu traverses, que tu peux rejeter toute la violence de langoisse sur nous« . Les tensions liées à l’examen n’empêchent pas le respect.

Examens : petits conseils pratiques

Ne laissez pas le futur bachelier prendre trop de café, de soda ou de guronsan. Il ne faut pas rajouter du stress au stress ; il faut avoir des règles hygiéno-diététiques. Les parents se doivent de ne pas montrer leurs angoisses même s’il n’est pas aisé de cacher son stress. Pour se faire, ralentissez votre diction, forcez un rien sur l’articulation pour rappeler combien vous êtes un pilier solide sur lequel il peut compter. Même si depuis quelques années ou décennies, le baccalauréat est désigné comme un examen facile pour lequel le pourcentage de réussite augmente chaque année. Ne le répétez pas à votre enfant, cela amplifierait encore son inquiétude à ne pas réussir. Aidez-le à planifier son temps de travail avec des horaires, des tableaux, des fiches, une réelle organisation sans oublier qu’ils ont déjà travaillé toute l’année. Il ne s’agit pas de refaire une année en trois semaines, à chaque jour suffit sa peine, faites-le au jour le jour.

Anticiper un examen n’apporte rien en soit, cela crée des inquiétudes inutiles. Si ces dernières sont trop envahissantes, faites-le accompagner par un professionnel qui peut utiliser des méthodes liées aux Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC) et/ou un Training autogène de Schulz. Il s’agit d’exercices consistant à se dire des phrases positives, des suggestions : « je suis en pleine forme, mon rythme cardiaque est tout à fait régulier etc. ».

Tout un chacun est unique, ainsi n’essayez pas de lui « revendre » ce qui a fonctionné pour vous. Les temps ont changé, vos enfants sont différents et ils ont certainement choisis une méthode. Quelle qu’ait été votre réussite, laissez-lui la gloire d’obtenir la sienne. Vous proposez, il dispose ; ne le forcez pas à travailler avec vous, suggérez-le lui, il se sentira plus à l’aise avec cette méthode. N’oubliez pas que vous n’êtes pas son professeur et qu’il n’est pas votre élève.

Vous êtes dans une relation affective parents-enfants et cela doit rester ainsi, soyez en mesure de lui demander, à contrario, qu’il vous explique ce sur quoi il travaille, devenez ainsi l’élève et lui le professeur. Par ce petit « jeu de rôles », chacun se rendra compte de son niveau de maîtrise du sujet et si vous le comprenez bien dans sa réflexion et sa pédagogie, il s’appropriera les notions dans son langage à lui et boostera considérablement sa mémoire.

Soyez positifs même si le contexte semble difficile

Encouragez toujours et sans cesse, tout ce qu’il fera sera un acquis. Il peut faire la moue, ne la faites pas à votre tour et comprenez son inquiétude, soyez un miroir rassurant de ses craintes légitimes.

Pendant les révisons, il y a des temps de fatigue tout comme dans le sport ou la vie. Vous entendrez certainement des : « je ny arriverai pas, je vais être recalé« ; comprenez que la fatigue et le stress sont alors en forte hausse, n’hésitez pas à faire des pauses avant de reprendre. S’il venait à exprimer que l’entente pour travailler avec un parent n’est pas simple, proposez-lui de retrouver un camarade de classe afin qu’il se sente moins seul dans ses révisions, ne prenez pas cela pour un échec. Ces petits gestes et attentions lui permettront d’aller dans le sens de la réussite et de la confiance en soi.

Enfin, les parents imposent des limites, vous pouvez lui suggérer de choisir de concert des horaires à ne pas dépasser et des temps de travail à aménager ensemble. Le but n’est pas qu’il s’endorme pendant l’examen ou qu’il fasse en anglais l’examen d’histoire. Le discernement est la clef de la réussite et l’absence de repos ou de sommeil crée un disfonctionnement du discernement. Le rôle de parent est celui d’accompagner l’enfant.

Cette période qu’est le baccalauréat est un cap difficile pour l’adolescent, c’est la période où il faut l’aider sans une contrainte excessive et disproportionnée qui sera contreproductive pour lui. La bienveillance est la clef de la réussite de l’accompagnement positif.

 

 

 

Auteur : Rodolphe Oppenheimer, publié à l’origine par France Soir.

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Lecture : comment et pourquoi lui donner le goût ?

C’est dès les premiers mois de la vie d’un bébé que les parents peuvent allier lecture avec plaisir, par exemple lors du bain avec les livres en plastique ou en mousse. Idéalement, incorporez une histoire au rituel du coucher. Laissez-leur le choix de l’histoire, dès que votre enfant en manifeste le désir, en plus de relier la lecture au plaisir, elle sera aussi associée à la liberté de choix. Et ça, c’est bon pour leur autonomie et l’estime de soi !

Vous allez sûrement relire plusieurs soirs de suite le même livre, cela n’a rien d’exceptionnel, ni de grave. En effet, par les histoires, les enfants apprivoisent leurs émotions, leurs appréhensions par rapport au monde. Ils trouvent des réponses et c’est pour cela qu’ils aiment réentendre les mêmes contes, soir après soir.

Vous l’aurez aussi remarqué, les enfants aiment faire comme vous. Ainsi, s’ils vous voient lire, ils auront envie de le faire ! Si vous mettez à disposition, au même titre que des jouets, des livres, ils viendront probablement s’asseoir dans le canapé pour lire avec vous.

Également, en suivant le récit avec votre doigt vous mettrez les mots en évidence et ils seront lus par l’enfant. De cette façon, vous exercerez sa concentration et vous nourrirez son « sentiment de réussite ». Au fil du temps, de plus en plus de mots seront connus, et un soir c’est lui qui vous lira l’histoire.

N’abandonnez pas le rituel de la lecture le soir, au moment du couché, sous prétexte que votre enfant sait maintenant lire. Ce serait un mauvais message.

Les avantages de la lecture

La lecture a de nombreuses vertus :

  • D’abord, elle stimule la motricité fine chez les enfants, tourner la page d’un livre n’est pas un geste facile. C’est bien pour cela que la matière des premiers ouvrages est le tissu, le plastique, la mousse et qu’ils proposent une multitude d’activités sensorielles toutes très liées : au toucher et à l’audition. Puis, viennent les livres en carton avec des rabats, des tirettes pour interagir avec l’adulte et aiguillonner leur sens de la curiosité. Et enfin viendront les livres papier et la sensation de faire partie du monde des grands.
  • Elle favorise l’acquisition du langage. Bien sûr, vous parlez avec votre enfant, il vous entend parler avec d’autres. Mais savez-vous que lorsque nous lisons, nous sortons de notre champ lexical habituel et donc nous enrichissons notre vocabulaire. Les enfants de maternelles adorent les imagiers et ainsi en s’amusant, ils associent l’image, le son et la graphie des mots et ainsi, s’éveillent à l’écrit.
  • La lecture développe la capacité d’écoute et la curiosité, elle améliore les connaissances générales.
  • La lecture améliore la « connaissance de soi ». Le récit leur permet de comprendre leurs émotions : peur, joie, colère, jalousie, d’affronter les difficultés qu’ils rencontrent : l’arrivée d’un bébé, le divorce des parents, la première rentrée des classes, la mort d’un animal… par les aventures des autres, ils se sentent normaux et reconnus. Les récits et les contes ont souvent des valeurs thérapeutiques.
  • Dès le plus jeune âge, la lecture active les zones cérébrales qui construisent le sens. Les enfants habitués à la lecture lorsqu’ils étaient petits font preuve à l’âge scolaire d’une meilleure compréhension du récit. Ils se concentrent plus longtemps, ont une meilleure mémoire à court terme et une capacité d’analyse supérieure à celle des enfants privés de lecture avant l’école.

Autant de compétences qui favorisent les apprentissages scolaires.

Mon enfant ne prend pas de plaisir à lire

Pour apprécier la lecture, il y a deux conditions : celle-ci doit être fluide et rapide afin de garder en mémoire les mots qui composent les phrases et l’enfant doit posséder une base de vocabulaire suffisante.

S’il déchiffre, il ne peut pas comprendre au mieux les mots, une phrase car il est encore trop concentré sur le décodage pour en découvrir la signification du texte.  Si les difficultés de décodage persistent et ne s’améliorent pas, il peut être judicieux de consulter un spécialiste pour qu’il écarte les différents troubles qui empêchent l’enfant de lire et qu’il mette rapidement en place une remédiation adéquate.

Le vocabulaire, lui, s’acquiert par la lecture. Peu importe le genre lu par l’enfant apprenez-lui rapidement le maniement d’un dictionnaire adapté à son âge, il existe aussi des calendriers qui proposent la définition d’un mot par jour. C’est une idée ludique !

Comment faire pour que les plus grands (re)prennent goût à la lecture ?

Ne leur imposez pas des lectures : pour ressentir du plaisir les enfants doivent se sentir libres de choisir le genre ou l’histoire qui les intéresse.

Peu importe ce qu’ils lisent à partir du moment où ils lisent ! Sauf, s’ils se contentent de BD et manga dont le texte est limité à quelques onomatopées.

Fréquentez les librairies et les bibliothèques. La plupart des libraires et bibliothécaires sont des passionnés qui transmettent leur passion. Ils connaissent les nouveautés qui sortent des sentiers battus. Ils conseilleront les plus belles lectures en fonction du niveau et des centres d’intérêts de votre enfant ou de votre adolescent.

Lors des fêtes et des anniversaires, offrez des livres, cela leur donne de la valeur. Si vous ne savez pas ce que votre enfant ou votre adolescent apprécie, alors offrez-lui un « chèque cadeau » dans une librairie qui le conseillera.

Abonnez-les à une revue en rapport avec leur passion. Ils raffolent du courrier. En plus, dans les magazines jeunes publics, le format des articles s’adapte aux capacités du public.

La lecture est une des ouvertures à la culture. Alors, si vraiment, ils n’accrochent pas emmenez-les au musée, au théâtre, au concert, au cinéma… cultivez leur curiosité, leur goût de la découverte autrement et n’abandonnez pas les visites chez les libraires et dans les bibliothèques.

Mais surtout, ne les obligez pas à lire. Ce serait la pire des choses !

Notre sélection

Dès la naissance

• Balthazar – : Bonjour, au revoir par Marie-Hélène Place et Caroline Fontaine-Riquier – 5-6€

Lazare vient jouer cher Balthazar. Le petit garçon prête ses jouets à son ami, même si c’est parfois difficile. Un album sur le respect des règles de la vie sociale et de l’autre.

 Dès 3 ans

• La couleur des émotions par Marie Antilogus (auteur) et Anna Llenas (Illustrations) – 11-12€

Un monstre change de couleur en fonction des émotions qu’il ressent.

• Qui est le coupable ? Par Aurore Damant et Pascal Prêvôt – 12,90€

Un livre interactif qui revisite le célèbre jeu « Qui est-ce ? » 15 cases-personnages sur la couverture, que l’on peut fermer par un volet coulissant. 15 histoires-enquêtes où des indices physiques permettent de confondre le coupable. Visitez le sombre manoir, et rencontrez ses habitants : le cyclope, le fantôme, la vampiresse, la momie et tous les autres.
Dès 9 ans

• Les tomes Harry Potter par J.K Rowling – Environ 12€

Harry Potter, orphelin est recueilli par son oncle et sa tante. Mais Harry n’est pas un simple humain, il est aussi un sorcier, le seul à avoir survécu à vous-savez-qui…

Dès 13 ans

• D’encre et d’or – Tome 1 : La Lectrice par Traci Chee – 17-18€

Il était une fois, et une fois il sera… Ainsi commence l’histoire de Sefia, qui a perdu sa mère, son père, puis sa tante Nin à cause d’un étrange objet rectangulaire.Ceci est un livre. Dans un monde où personne ne sait lire, Sefia va devoir poursuivre une triple quête de sens, de vérité et de vengeance.

• 13 reasons why (13 raisons) par Jay Asher – Environ 6€50

Clay Jensen reçoit sept cassettes enregistrées par Hannah Baker avant qu’elle ne se suicide. Elle y parle de treize personnes qui ont, de près ou de loin, influé sur son geste. Et Clay en fait partie. D’abord effrayé, Clay écoute la jeune fille en se promenant au son de sa voix dans la ville endormie. Puis, il découvre une Hannah inattendue qui lui dit à l’oreille que la vie est dans les détails. Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer.

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Motiver un adolescent démotivé ? C’est possible !

Lorsque l’on rentre dans l’adolescence, on entre également dans un état de paresse avancé… Entre les écrans et les rêveries, la motivation se perd. Voici quelques conseils pour le motiver un peu.

Y aller doucement

Votre ado passe sa journée sur Facebook, à envoyer des « snaps » ou encore à jouer à des jeux vidéos ? Tout d’abord, rassurez-vous c’est tout à fait normal et ce n’est pas irréversible. Le problème, c’est que nous avons souvent tendance à utiliser la solution la plus radicale ; à savoir débrancher les écrans et ouvrir les volets. Cependant, cette déconnexion brutale peut davantage accentuer le mal-être des adolescents. Ce sentiment de ne pas avoir le contrôle accentue une grande partie le comportement négatif propre à cet âge. Le secret ? S’efforcer d’entretenir une relation solide avec son enfant, sans chercher à contrôler ses choix de vie.

Le motiver en s’intéressant à lui

Plutôt que de pester contre lui et l’état de sa chambre, intéressons-nous à sa vie : qui sont ses amis ? Si vous en connaissez certains, comment vont-ils ? Mange-t-il correctement ? Est-ce que quelque chose lui pèse ces temps-ci ? Évidemment, poser ces questions d’une traite pourrait lui faire croire que l’on lui fait passer un interrogatoire et donc le braquer. L’idée est d’y aller subtilement et sans le forcer à répondre à ce qu’il n’a pas envie de répondre. Le but est qu’il se rende compte que l’on se soucie de lui, de son bien-être, que l’on a besoin d’interagir avec lui et qu’il nous manque.

(R)ouvrir le dialogue

La période de l’adolescence est parfois si difficile pour les parents qu’elle en vient à briser la communication avec l’enfant. Certains parents ont l’impression d’avoir alors un étranger face à eux. Or, c’est un passage obligé alors autant tenter de l’appréhender au mieux en essayant de comprendre pourquoi agit-il ainsi. Il faut, en somme, accepter les émotions qu’il exprime en tant qu’indicateurs de besoins et non pas en tant que rébellion. Il faut avant tout penser à la relation et non au règlement. Une discussion chaleureuse, franche et sans jugement avec un parent peut être précieuse pour un ado qui se sent isolé. Il faut lui faire savoir qu’il n’est pas seul.

Continuer à agir comme avant

Même s’il ne le montrera jamais, votre ado compte sur vous. Il a besoin de savoir que vous êtes là, que vous tenez à lui et qu’il évolue dans une certaine stabilité. Vous êtes en quelque sorte son repère. Alors même s’il n’a plus le même rythme, il est important de conserver le vôtre, en préparant les repas à la même heure, par exemple. Cette régularité contribue grandement à maintenir la confiance mutuelle.

Lui montrer l’exemple pour le motiver

Afin de motiver votre ado, lui montrer l’exemple peut s’avérer très efficace. C’est d’ailleurs pour vous l’occasion de vous mettre un coup de pieds aux fesses en relevant des défis qui vous tiennent à cœur (vous inscrire à ce fameux marathons dont vous vous êtes juré de courir par exemple, cela lui donnera peut être envie de se remettre au sport, vous engager dans une association, etc.). En vous voyant aller au fond des choses, il aura peut être envie d’en faire autant. En effet, les ados ne sont pas dupes. Ils remarquent lorsqu’on leur indique de faire quelque chose alors que nous ne le faisons pas nous même.

Se focaliser sur ce qu’il aime

Plutôt que d’accentuer là où il n’excelle pas (les maths, le rangement de sa chambre, le sport, etc.), focalisez-vous sur les choses qu’il réussit/aime. Musique, lecture, émission de télévision, voyage, dessin… Vous serez sûrement surpris-e de découvrir qu’il apprécie encore beaucoup de choses… Et qu’il a peut être du talent pour certaines d’entre elles ! L’idée est de l’inciter à approfondir ses centres d’intérêts en l’envoyant en voyage, l’inscrivant dans un cours de musique/dessin etc. Bref, en validant ce qu’il aime et en l’encourageant à explorer davantage !

Le féliciter

Même si la période de l’adolescence n’est pas celle dans laquelle vous serez le plus susceptible de vous épanouir dans votre rôle de parent, efforcez-vous de voir ce qu’il fait de bien et n’hésitez pas à le féliciter pour ça. Peut être a-t-il un sens de l’humour extraordinaire, des talents culinaires ou est un pro de l’informatique ? En réfléchissant à tout ce qu’il accomplit brillamment, vous vous sentirez soudainement beaucoup plus fier/fière de lui et moins découragé-e par son comportement léthargique. Et même s’il fait mine de s’en fiche, vos compliments lui vont droit au cœur.

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Ado rebel : petit guide de survie

L’adolescence représente un changement soudain auquel les parents doivent s’adapter. Et oui, il est déjà loin le temps où vous comptiez des histoires pour endormir votre bébé ! Désormais, il aborde les cheveux longs, des jeans troués et fait toujours la tronche. Pas de doute, vous avez en face de vous un véritable ado ! D’ailleurs, ses répliques ont également changées et sont quelques plus cinglantes et il a peut être tendance à s’opposer à vous de manière Mon ado n'en fait qu'à sa têteprovocatrice. Ne vous inquiétez pas, c’est normal ! L’adolescence est une étape de conflit intra-familiaux, où l’ado peut être sujet à la fameuse crise. Et il n’est pas rare de voir un ado n’en faire qu’à sa tête ! C’est normal… Il se cherche. Confrontations, insolence, impertinence… Là, c’est vraiment sûr, vous avez bien un ado à la maison ! Comment calmer le jeu ?

Des systèmes défensifs pour contrer votre ado

En entrant dans l’adolescence, votre enfant entre également dans une lutte de pouvoir. En d’autres thermes, il vous teste. D’ailleurs, je préfère vous prévenir, durant cette période vous allez probablement être touché dans votre égo et votre fierté… Votre ado pourra même vous répondre grossièrement. Il ne faut pas le prendre personnellement. L’idéal serait de prévenir cette insolence pour ne pas qu’elle pèse au quotidien. La solution ? Une défense efficace.

Pour ce faire, il ne faut pas hésiter à sanctionner dès que l’une des règles que vous aviez établie, vous et votre enfant, est transgressée. En quoi ça marche ? Il s’agit de contrecarrer les arguments pleins de mauvaise foi de votre ado, du style : « Mais tu ne me l’avais jamais dit ! ». Même si vous en aviez parlé avec lui avant qu’il entre dans l’âge ingrat. La sanction doit être à la hauteur de l’infraction. On ne va pas l’interdire de sortie parce qu’il a mangé trois parts de gâteau, réservées à sa petite sœur, pendant sa fringale nocturne. On lui demandera plutôt de faire la vaisselle.

Conjoint et/ou ex-conjoint : on se sert les coudes

Élever un ado est un challenge et on réussi les challenges grâce à une forte cohésion d’équipe. Vous devez être en total accord avec le père/la mère de votre enfant en ce qui concerne les limites à ne pas franchir. Il doit prendre conscience, quand c’est nécessaire, qu’il a outrepassé ses droits en vous répondant insolemment. Dans tous les cas, ex-conjoint ou non, vous devez tenir le même discours face aux débordements.

Trouver le juste milieu entre autoritaire et laxiste

S’il refuse d’admettre ses erreurs, de changer d’attitude, de faire des efforts, ne vous énervez pas ! C’est exactement ce qu’il cherche à faire : vous provoquer. Ainsi, « fermeté » et « calme » sont les maîtres mots. Utilisez des phrases courtes et directives, de manière à aboutir à une négociation. Si son comportement est insupportable tout le temps, essayez de lui en parler calmement en lui disant que vous le comprenez, voir même que vous êtes passé par la vous aussi, mais qu’il va falloir trouver une solution à l’amiable. Et s’il ne tient pas, la méthode probablement la plus efficace est de le filmer (discrètement)Crise d'adolescence ou de dire à haute voix ses propos ; plus tard, quand il sera calmé évidemment. En effet, cela permet d’entendre et de mesurer la portée de ses paroles et ainsi de se rendre compte qu’il a franchi les limites. Il est inutile de lui donner des trop grandes sanctions : il ne les tiendra pas et sera tenté de faire l’inverse. Si vous estimez qu’il mérite tout de même un rappel à l’ordre, alors donnez-lui une sanction facile à tenir (privé de cinéma, par exemple).

Enfin, ne fuyez pas le conflit : trouvez une solution.

Lorsqu’il fait sa crise et monte s’enfermer dans sa chambre, respirez. Ne vous excusez pas. Ne le suivez pas. Réfléchissez plutôt à comment aborder le problème. Faut-il faire intervenir une tierce personne, comme les grands parents ? Faut-il lui laisser du temps seul ? Faut-il l’envoyer une semaine chez ses cousins, afin que tout le monde puisse prendre du recul ? Faut-il appeler Pascal le grand frère ? (non ne faites pas ça.) Dans tous les cas, il faudra en parler calmement à un moment propice. Si vous vous sentez gêné-e, vous pouvez l’emmener dans un endroit neutre, cela favorisera la discussion et ne laissera aucun échappatoire. Également, vous pouvez privilégiez les moments « parler à côté ». Ce sont ces petits moments où deux personnes sont assises l’une à côté de l’autre, sans se regarder. En voiture ou simplement assis sur un canapé, lorsqu’il n’y a pas de contact visuel, les langues ont tendances à se délier. C’est un bon moyen d’engager une discussion sérieuse.

Courage, nous sommes avec vous !

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Déménagement : comment aider les enfants ?

Un déménagement est toujours une source de stress pour toute la famille, et les enfants et adolescents en sont toujours les premiers affectés. En effet, les déménagements mal négociés seraient même nocifs pour les ados, à en croire une étude publiée dans l’American Journal of Preventive Medicine et relayée par le Figaro Santé. En effet, les chercheurs ont constaté que plus les jeunes avaient changé de logement lorsqu’ils étaient enfants, plus ils avaient des risques de souffrir de maladies psychiatriques arrivés à l’adolescence.

Afin de gérer au mieux cette transition, voici quelques conseils.

Ne laissez pas vos enfants dans l’incertitude lors du déménagement

Un déménagement implique bien entendu un changement de maison mais également un changement de contexte, et c’est ce dernier qui inquiète le plus. Souvent les amis, l’école, le sport… sont tous différents. Avec les enfants ou les ados, il est bien important de leur expliquer les raisons de ce changement. Afin de les rassurer, faites-leur part de vos propres craintes. Ils doivent comprendre les raisons du changement qu’on leur impose. Si les mots vous manquent, il existe des livres pour bien préparer les enfants à leur nouvelle vie.

D’autant plus que le déménagement rend les parents plus stressés, plus speed et donc moins disponibles. Et ce climat de tension inquiète davantage les enfants. Les plus petits sentent bien qu’il se passe quelque chose, vous devez donc prendre en compte toutes les situations nouvelles pour eux et, surtout, rester à l’écoute de leurs émotions, même si celles là sont mauvaises. Il faut également que vous soyez prêt à accepter que les enfants puissent ne pas approuver, ne pas être contents et vous devez aussi reconnaître que cette période de transition est difficile.

Impliquez-les !

« De quelle couleur voudras-tu peindre ta chambre ? », « Où devrions-nous mettre cette plante ? », « Tiens, on t’a acheté un lit de grand ! » sont autant de moyens qui permettront à l’enfant de se sentir pleinement acteur de votre déménagement, mais également de se construire son univers. L’imaginaire permet aux enfants de visualiser son futur pour sécuriser son avenir. Avant le grand jour, montrez-leur des photos de votre nouveau chez-vous voir, si vous en avez l’occasion, faites leur visiter leur nouvelle maison ! Vous pouvez également leur proposer d’emballer des cartons, ainsi ils participeront aux préparatifs. N’oubliez pas, surtout si vos enfants sont en bas âges, de mettre dans une mallette à part leurs jouets favoris et leurs doudous, pour toujours les avoir à porter de main.

Avec les adolescents, un seul maître-mot : le dialogue. Votre ado partage la même crainte que n’importe quelle personne de son âge dans sa situation : la peur de ne pas se faire de nouveaux amis et de ne plus voir les anciens. Pour le rassurer, vous pouvez lui proposer d’organiser des vacances avec ses anciens amis ou encore regarder des sites qui l’aideront à trouver une nouvelle activité.

Restez attentif !

Une fois l’emménagement terminé, le plus difficile n’est pas forcément derrière vous. Et comme l’adaptation peut prendre plusieurs mois, restez attentif-ve à toutes les réactions de vos enfants. Essayez d’être disponible pour eux, d’instaurer un dialogue hebdomadaire pour savoir comment va chaque membre de la famille… Et mettez aussi en place un rituel de temps passé ensemble.

La plupart du temps cela se passe très bien mais parfois les enfants et les adolescents le vivent vraiment mal. Dans ce cas, certains signes d’alerte sont à repérer comme une baisse des résultats scolaires, des colères inexpliquées, un mal de ventre ou de tête permanent, un changement de comportement… Autant de signes à ne pas prendre à la légère afin de ne pas passer à côté d’un véritable mal-être.

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Ce dont chaque ado a besoin

L’adolescence, une étape importante

« Mon fils ne dort pas la nuit et le matin il n’arrive pas à se lever… »

« Ma fille procrastine jusqu’à ce qu’elle ait une crise de panique la veille de son examen ! »

« La chambre de mon ado ressemble à une scène de crime »

Si vous êtes parent d’un, ou plusieurs, ado-s, ces phrases vous auront sûrement l’air familières. En effet, l’adolescence est une véritable tempête, tant biologique qu’émotionnelle, sans oublier les bouleversements psychologiques. Mais en vérité, les besoins principaux des adolescents ne sont pas très compliqués. La clé pour influencer le comportement de votre enfant, dans le bon sens, tend à ne pas essayer de le contrôler ou de le manipuler. Si vous essayez de résoudre ses problèmes de manière ciblée ou agressive, cela peut augmenter le mépris et aliénation de votre ado. Et la dernière chose que vous souhaitez est d’aggraver la situation.

Ce qu’il faut garder à l’esprit, c’est que derrière chaque problème de comportement, il y a un manque émotionnel, une expérience manquante dans leur vie d’ado. Si vous identifier ce manque, vous avez fait la moitié du travail. Les besoins émotionnels qui n’ont pas été comblés stimulent le comportement disruptif et créent un blocage dans la maturité. Dans ce cas, le mieux est de se focaliser sur une nouvelle émotion, une nouvelle expérience afin de satisfaire les besoins manquants.

Par exemple, si vous essayez d’arracher son biberon à un bébé, vous allez déclencher une grosse crise de larme. Cependant, si le bébé a bien mangé et que vous agitez devant lui une poupée ou une peluche, il laissera volontiers tomber le biberon. Enfaite, il oubliera complètement son existence.

C’est la même chose pour votre ado. Plutôt que d’essayer de le contrôler ou de le réprimander, donnez-lui quelque chose de mieux sur lequel se focaliser, une tâche  qui l’aidera à élargir son champ de vision. Vous remarquerez que les comportements problématiques de votre enfant disparaissent à une vitesse stupéfiante lorsque ses besoins sont respectés.

La tâche principale de l’adolescence

Chaque phase du cycle de la vie arrive avec différentes tâches et challenges et le gros défit de l’adolescence est la quête identitaire. Chaque jour quand vous laissez votre ado à l’école, il se confronte à un sentiment massif d’incertitude et d’insécurité. Avec son identité en changement continuel, certaines choses échappent à votre ado et cela alimente beaucoup d’anxiété, d’instabilité et de saute d’humeur.

Pour faire face à ces changements, les adolescents adoptent plusieurs persona, surtout pendant la préadolescence. Ils essaient littéralement plusieurs identités. Dans la plupart des lycées et collèges, on observe plusieurs types de groupes sociaux : les geeks, les artistes, les sportifs… Quand l’ado fait parti d’un groupe, il se sent intégré et soulagé.

Au milieu et à la fin de l’adolescence, la sensation d’étiquetage, d’être segmenté à un groupe, commence à l’étouffer. Son individualité commence à émerger et c’est à ce moment qu’il commence à avoir des amis proches, à reconnaître ses propres talents, ses propres forces et commence à considérer son avenir. Au grand soulagement de ses parents, l’ado est moins sur ses gardes et sur la défensive. Il est maintenant stable et commence à exprimer ses sentiments.

Ce dont chaque ado a besoin

Pour aider votre ado tout au long de cette quête d’indépendance, de maturité et de responsabilités personnelles, essayez de regarder ce qui pourrait manquer à sa vie. A chaque fois que votre enfant essaie de vous tester, jetez un œil à cette liste !

  1. Relâcher la tension. Des études ont montré que 30 minutes d’exercices cardio vasculaire, 3 à 4 fois par semaine, réduisent l’anxiété et les symptômes de dépression jusqu’à 70%. Les ados ont l’esprit plus clair et un meilleur sommeil après l’exercice car leurs corps décharge les tensions accumulées dans leur corps.
  2. Des activités pour booster leur estime de sois. Chaque ado devrait avoir trois à cinq sources qui contribuent à l’estime de sois. C’est crucial pour aider votre enfant d’être à la portée de développer ses talents uniques, ses compétences, et ses passions. Si votre ado n’a qu’une source d’estime de sois, s’il est trop défini par une seule activité, il est moins préparé contre les tribulation de la vie. S’il arrive qu’il échoue à cette seule activité, le risque de dépression sera présent car toute son estime de sois vient de cette seule source. C’est pourquoi les enfants qui ont plusieurs sources d’estime de soi sont plus fortifiés et sont mieux préparés à faire face aux aléas de la vie.
  3. Structures, limites et barrières. Les ados se créent des limites et des barrières même s’ils peuvent se rebeller contre elles. Ces barrières psychiques contrent l’anxiété et les aident à se sentir en sécurité. Quand les ados savent à quoi s’attendre, et ce que l’on attend d’eux, ils sont rassurés. Quand ces structures, limites et barrières tombent, alors leur comportement problématique les remplace. Par exemple, l’usage excessif de l’ordinateur, le manque de sommeil ou l’emploi du temps scolaire peuvent déstabiliser les ados et donc accroître les sautes d’humeur et les comportements capricieux. Plus important encore, sans des structures saines, des limites ou encore des barrières, les adolescents ne développeront pas d’habitudes saines pour leur vie future.
  4. Professeurs, modèles et mentors. Rien n’est plus puissant que de voir votre enfant entretenir une relation saine avec un adulte qui l’inspire et le motive. Un ancien instituteur, sa prof de judo, son oncle ou un ami de la famille qui croit en lui… Ces relations saines et positives ont le pouvoir d’apaiser et d’amoindrir un mauvais comportement de la part de votre ado. De part ces relations, les adolescents se sentent rassurés et pleins d’espoir pour leur avenir car ils ont quelqu’un, en dehors de leur cercle familial proche, qui croit en eux.

 

Quoiqu’il en soit, sachez que -presque- tous les ados connaissent une crise d’adolescence ! Cependant, si vous sentez que le comportement de votre ado va au delà de la simple crise et qu’il demeure véritablement problématique, n’hésitez pas à demander de l’aide auprès de professionnels.

 

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Argent de poche : quand leur donner ?

Depuis peu, votre ainé vous réclame de l’argent de poche et vous avez quelques appréhensions. Faut-il lui donner ? Est-ce le bon moment ? Que va-t-il en faire ? Et combien lui donner ? Autant de questions qu’il est naturel de se poser lorsque l’on est parent et que l’on s’est rendu compte que ses enfants ont bien grandi. La tradition d’argent de poche perdure dans de nombreuses familles, et vous même en avez peut être bénéficié lorsque vous étiez enfant ou adolescent. Selon l’avis de sociologues et pédopsychiatres ; l’argent de poche est plutôt une bonne chose pour les enfants, alliant apprentissage et éducation. En effet, cela permet aux enfants, à faible échelle, de gérer un –petit– budget et donc de gagner en responsabilité mais aussi en autonomie.

Comment lui donner de l’argent de poche ?

Les spécialistes recommandent de ne pas associer l’argent de poche aux résultats scolaires. En effet, les problèmes scolaires peuvent être indépendants de la volonté de l’enfant, il est donc préférable de l’encourager plutôt que de le punir. Il faut aussi que votre enfant comprenne qu’il travaille pour lui et son avenir.

Si vous voulez que votre enfant « mérite » son argent de poche, plutôt que de lui donner une pièce à chaque bonne note, certains parents offrent une récompense à leurs enfants lorsqu’ils participent aux tâches ménagères, inculquant que tout travail mérite salaire. Là, les avis divergent : d’autres parents préfèrent dissocier tâches ménagères et argent de poche, partant du principe que tous les membres du foyer doivent contribuer à la propreté et au rangement de la maisonnée. Dans tous les cas, il ne tient qu’à vous de choisir la méthode la plus en accord avec les valeurs que vous souhaitez inculquer à vos enfants.

Quand commencer à donner de l’argent à son enfant ?

A priori, lorsqu’il en fait la demande et dans un cadre bien défini entre parent et enfant. Si vous êtes séparé ou divorcé, il est important de mettre les choses au clair avec votre ex-conjoint(e), afin d’éviter les possible sournoiseries de l’enfant et également de s’assurer que l’autre parent est d’accord. Il faut savoir qu’avant 6 ans, en général, l’enfant n’a pas pris conscience de la valeur de l’argent. La brillance d’une jolie pièce va davantage attirer votre petite tête blonde plutôt que sa valeur. A partir de 6 ans, il est donc possible de lui donner chaque semaine 1 ou 2 euros. S’il dépense son argent de poche en futilité, comme un sachet de bonbon, c’est normal, cela fait parti de son apprentissage, il faut le laisser faire ses propres expériences. Néanmoins, il est indispensable d’expliquer à son enfant le coût de la vie et l’utilisation de l’argent. Ceci peut se faire lorsque vous l’emmenez faire des courses, par exemple.

Comment encadrer les dépenses de ses enfants ?

Il est nécessaire d’établir certaines règles, voici nos conseils :

  • Soyez clair(e) sur la fréquence (tous les mercredis, les dimanches…) et le montant (5€, 7€…) et respectez vos engagements.
  • Expliquez lui les règles : son argent lui appartient, il peut le dépenser comme il veut (dans la limite du raisonnable évidemment), mais en revanche, il n’est pas question d’avance ou de rallonge ! S’il n’a plus rien, tant pis.
  • Pour les ados, interdisez les achats illicites (cigarettes, alcool…). S’il manque à la règle, supprimez l’argent de poche.
  • Incitez le à mettre un peu d’argent de côté, pour s’offrir quelque chose qui lui tient vraiment à cœur !
  • Et surtout, pas de chantage à l’argent !

Combien lui donner ?

Il faut prendre en compte le fait que la somme que vous lui donnerez évoluera en fonction de l’âge de votre enfant. A partir de 12 ans, l’adolescent est plus autonome, vous pouvez donc lui dire ce que comprend votre budget le concernant (abonnement téléphonique, fournitures scolaires, nourriture…) et ce qu’il peut donc s’acheter avec son argent de poche (vêtements, jeux vidéos, livres, confiseries, etc…). L’important étant d’ajuster la somme aux besoins de l’enfant et donc de trouver la somme juste, car trop lui donner pourrait lui donner une image « d’argent facile ».

Pour vous aider, quelques statistiques :
  • 1 enfant sur 2 reçoit de l’argent de poche avant 10 ans
  • 75% entre 11 et 12 ans
  • 80% vers 14 ans
  • 85% vers 17 ans

Données Insee 2001

 

 

 

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