Lorsque l’on rentre dans l’adolescence, on entre également dans un état de paresse avancé… Entre les écrans et les rêveries, la motivation se perd. Voici quelques conseils pour le motiver un peu.

Y aller doucement

Votre ado passe sa journée sur Facebook, à envoyer des « snaps » ou encore à jouer à des jeux vidéos ? Tout d’abord, rassurez-vous c’est tout à fait normal et ce n’est pas irréversible. Le problème, c’est que nous avons souvent tendance à utiliser la solution la plus radicale ; à savoir débrancher les écrans et ouvrir les volets. Cependant, cette déconnexion brutale peut davantage accentuer le mal-être des adolescents. Ce sentiment de ne pas avoir le contrôle accentue une grande partie le comportement négatif propre à cet âge. Le secret ? S’efforcer d’entretenir une relation solide avec son enfant, sans chercher à contrôler ses choix de vie.

Le motiver en s’intéressant à lui

Plutôt que de pester contre lui et l’état de sa chambre, intéressons-nous à sa vie : qui sont ses amis ? Si vous en connaissez certains, comment vont-ils ? Mange-t-il correctement ? Est-ce que quelque chose lui pèse ces temps-ci ? Évidemment, poser ces questions d’une traite pourrait lui faire croire que l’on lui fait passer un interrogatoire et donc le braquer. L’idée est d’y aller subtilement et sans le forcer à répondre à ce qu’il n’a pas envie de répondre. Le but est qu’il se rende compte que l’on se soucie de lui, de son bien-être, que l’on a besoin d’interagir avec lui et qu’il nous manque.

(R)ouvrir le dialogue

La période de l’adolescence est parfois si difficile pour les parents qu’elle en vient à briser la communication avec l’enfant. Certains parents ont l’impression d’avoir alors un étranger face à eux. Or, c’est un passage obligé alors autant tenter de l’appréhender au mieux en essayant de comprendre pourquoi agit-il ainsi. Il faut, en somme, accepter les émotions qu’il exprime en tant qu’indicateurs de besoins et non pas en tant que rébellion. Il faut avant tout penser à la relation et non au règlement. Une discussion chaleureuse, franche et sans jugement avec un parent peut être précieuse pour un ado qui se sent isolé. Il faut lui faire savoir qu’il n’est pas seul.

Continuer à agir comme avant

Même s’il ne le montrera jamais, votre ado compte sur vous. Il a besoin de savoir que vous êtes là, que vous tenez à lui et qu’il évolue dans une certaine stabilité. Vous êtes en quelque sorte son repère. Alors même s’il n’a plus le même rythme, il est important de conserver le vôtre, en préparant les repas à la même heure, par exemple. Cette régularité contribue grandement à maintenir la confiance mutuelle.

Lui montrer l’exemple pour le motiver

Afin de motiver votre ado, lui montrer l’exemple peut s’avérer très efficace. C’est d’ailleurs pour vous l’occasion de vous mettre un coup de pieds aux fesses en relevant des défis qui vous tiennent à cœur (vous inscrire à ce fameux marathons dont vous vous êtes juré de courir par exemple, cela lui donnera peut être envie de se remettre au sport, vous engager dans une association, etc.). En vous voyant aller au fond des choses, il aura peut être envie d’en faire autant. En effet, les ados ne sont pas dupes. Ils remarquent lorsqu’on leur indique de faire quelque chose alors que nous ne le faisons pas nous même.

Se focaliser sur ce qu’il aime

Plutôt que d’accentuer là où il n’excelle pas (les maths, le rangement de sa chambre, le sport, etc.), focalisez-vous sur les choses qu’il réussit/aime. Musique, lecture, émission de télévision, voyage, dessin… Vous serez sûrement surpris-e de découvrir qu’il apprécie encore beaucoup de choses… Et qu’il a peut être du talent pour certaines d’entre elles ! L’idée est de l’inciter à approfondir ses centres d’intérêts en l’envoyant en voyage, l’inscrivant dans un cours de musique/dessin etc. Bref, en validant ce qu’il aime et en l’encourageant à explorer davantage !

Le féliciter

Même si la période de l’adolescence n’est pas celle dans laquelle vous serez le plus susceptible de vous épanouir dans votre rôle de parent, efforcez-vous de voir ce qu’il fait de bien et n’hésitez pas à le féliciter pour ça. Peut être a-t-il un sens de l’humour extraordinaire, des talents culinaires ou est un pro de l’informatique ? En réfléchissant à tout ce qu’il accomplit brillamment, vous vous sentirez soudainement beaucoup plus fier/fière de lui et moins découragé-e par son comportement léthargique. Et même s’il fait mine de s’en fiche, vos compliments lui vont droit au cœur.