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Category Archives: Non classé

La relation père – fils décryptée

De gros câlins en joyeuses bagarres, quel bonheur pour un papa et son petit garçon de profiter l’un de l’autre ! Une complicité se crée entre eux, qui va initier le tout-petit au monde des hommes. Le point sur la relation père et fils.

Relation père et fils : être papa d’un garçon, que du bonheur !

Chaque soir, lorsque son père rentre du travail le même rituel se reproduit. Louis, 5 ans et demi, se précipite de toutes ses petites jambes vers lui et se pelotonne contre sa poitrine. Passé les premières effusions de tendresse, le petit garçon n’a de cesse d’entraîner son papa dans sa chambre. C’est l’heure des jeux entre « hommes » ou les corps à corps et les chahuts ont la part belle ! Si le combat de boxe improvisé est gagné haut la main par le petit garçon, dans son regard brille une lueur d’admiration… « Papa, je suis presque aussi fort que toi ! »
Que représente un père pour son fils ? Quelle relation particulière se noue donc entre eux ? Les sentiments qui unissent un homme à son fils ou à sa fille sont toujours très intenses. Mais la complicité nouée avec un petit garçon est différente. Déjà in utero, la paternité prend un sens particulier quand le bébé à venir est un prolongement, un enfant « pareil » et non « différent ». Il n’y a pas si longtemps, le futur papa n’était pas encore qu’un petit garçon levant des yeux interrogateurs ou admiratifs vers son propre père… Sera-t-il un papa à l’image du sien ? Ce fils, va-t-il me ressembler ?

Relation père et fils : des liens si particuliers

Une fonction essentielle

Dès la naissance, la fonction paternelle est essentielle. Le père est « l’intrus » dans le duo mère/bébé qui se forme et permet au tout-petit, garçon ou fille, de sortir de cette relation fusionnelle. Il joue le rôle de séparateur et, plus tard, énonce la loi. C’est avant tout un tiers, une personne autre avec une peau, une odeur, un contact et des expériences différentes. La mère a porté son enfant à l’intérieur et lui fait un rempart de ses bras, le papa, lui, le tourne vers l’extérieur. Il lui apprend qu’il n’est pas au centre de l’univers. Lorsque l’enfant fait ses premiers apprentissages, le père le stimule différemment de sa compagne. Il privilégie le « physique », les jeux, les bruits, la vitesse et l’exploration, le fait sauter sur ses genoux ou joue à l’avion… Et ce d’autant plus que c’est un garçon ! Tous les prétextes sont bons pour lui faire découvrir le monde, le taquiner, le mettre au défi, l’ouvrir sur les autres…

Au moment de l’oedipe

Vers l’âge de 3 ans, la relation faite de tendresse et de jeux évolue. Le petit garçon est amoureux de sa maman et devient jaloux de son père. Après avoir tenté d’évincer celui-ci pour prendre sa place, il se rapproche de lui et renonce à son désir incestueux pour sa mère. Cet homme le fascine car il est pourvu du même attribut que lui, un zizi… Il n’a alors de cesse de vouloir lui ressembler. Le petit garçon grandit en s’appropriant les valeurs et les comportements du sexe masculin. Il joue à « être » papa, puis il fait comme papa. C’est son héros ! Qui n’a jamais souri en observant un enfant reproduire à l’identique les mimiques et les attitudes de son père ? C’est le cas de Jean, 6 ans, qui marche les mains derrière le dos et répète à tout bout de champ « c’est ça » comme le sien ! Et si l’homme de la maison a la passion du bricolage, de la cuisine ou des bolides, nul doute que le fils n’ait envie de suivre ses traces… « Quand je serais grand, je serai réparateur de voitures comme mon papa », annonce Paul, 5 ans, très fier de son choix. C’est en fonction de sa masculinité et de son identification à son propre père que le jeune papa ajuste son comportement envers son fils.

Relation père et fils : un accompagnement quotidien

Le rassurer

Le père joue un rôle fondamental dans la construction du narcissisme de son garçon. Il est très important que celui-ci puisse l’admirer, en être fier. On a coutume de dire que le père est la colonne vertébrale qui permet au fils de se tenir la tête haute. S’il se sent mal dans sa virilité, difficile pour son enfant d’être un petit garçon et plus tard un adolescent et un homme à l’aise avec la sienne… Pour pouvoir se forger une identité à son image, un garçon a besoin de partager avec son père des moments en tête à tête, d’entrer en rivalité avec lui et de se confronter à sa force physique. Qui mieux que lui peut entraîner son fils, loin de son amour passionnel pour sa mère, dans des activités sportives, des jeux et des discussions entre hommes ? Dans cette période où l’angoisse de castration est grande (l’enfant pense que son zizi pourrait lui être retiré), les paroles du père le rassurent et le réconfortent : « toi aussi tu seras fort comme moi », « je t’aime, je suis fier de toi ». Un petit garçon est très sensible à ce que dit son papa et mieux vaut éviter les propos humiliants qui pourraient le blesser.

Un modèle à imiter

Dès la petite enfance, dans le contact étroit avec une figure masculine qu’il aime et admire, un garçon s’initie au monde des hommes. C’est avec son père qu’il se projettera dans son rôle de futur papa et de futur mari, encore avec lui qu’il découvrira le respect que chacun se doit dans un couple et l’amour qui unit un homme et une femme… Que les pères en profitent pour raconter à leur fils le bonheur de la paternité et le plaisir qu’ils ressentent à s’occuper de leurs enfants. Les petits apprendront ainsi plus facilement à exprimer leurs émotions. Et la leçon de l’exemple valant toujours mieux qu’un long discours, voir un papa débarrasser la table, faire la vaisselle ou se saisir spontanément de l’aspirateur est le meilleur moyen pour que, dans les générations futures, les travaux ménagers soient effectués par les deux sexes… à égalité ! Idéalisés au point d’incarner un modèle d’homme à imiter, les papas sont comblés. A eux de profiter de cette époque bénie qu’est la petite enfance pour tisser avec leur petit garçon des liens privilégiés. Plus tard, à l’adolescence, la complicité nouée quelques années auparavant sera d’un grand secours pour affronter le bouleversement de ces années difficiles.

Via magicmaman

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Chien et enfant : 9 bonnes raisons d’avoir une boule de poils

Avoir un chien à la maison est une expérience unique pour les enfants. Et pour cause, 9 enfants sur 10 citent leur animal de compagnie comme un membre à part entière de leur famille. Attention cependant, cela doit être une décision, un engagement éducatif de la part des deux parents. Il faut également savoir que s’occuper d’un animal n’est pas inné, c’est un apprentissage qui se fait petit à petit.

1.Plus qu’un chien, un véritable complice

 

Les enfants et les chiens : une grande histoire d'amour

Les jeux, les câlins, les confidences de votre enfant à votre boule de poils… Tout cela entraîne une grande complicité.

2. Votre enfant sera plus responsable

Les chiens responsabilisent les enfants

Les chiens aident les enfants à se responsabiliser et à structurer leur personnalité.

3. Avoir un chien est bon pour la santé de l’enfant !

Un chien pour se garder en forme

Et oui ! Avoir un chien renforce les bactéries, ce qui permet de renforcer le système immunitaire de l’enfant. En ayant un système renforcé, les risques de maladies, d’infection respiratoire, d’allergies et d’obésité sont donc considérablement réduis. Une étude réalisée par l’université américaine d’Alberta a même prouvé que le transfère de bactéries commence dès la grossesse, si la maman est en contact avec un chien.

4. L’enfant apprend à se faire obéir

Que ce soit pendant les promenades, les jeux ou les tours que votre enfant peut apprendre à son compagnon.

5. Avoir un chien est bon pour le mental…

Le chien, meilleur ami de l'enfant

Avoir un chien est excellent pour le mental ! Véritable source de confiance en soi, l’avantage des animaux est qu’ils ne jugent pas. Ils nous aiment, un point c’est tout, peu importe qui nous sommes. C’est une valeur inestimable pour les enfants, surtout pendant des périodes de doutes car l’enfant prendra conscience de sa capacité à rendre heureux une boule poils ! Au delà, le chien va sécuriser l’enfant et l’apaiser, ce qui facilite le développement de la communication et de l’attention des autres.

6. Et pour la forme physique !

Un chien pour être en forme

Lorsque votre enfant cours avec son chien, non seulement il se dépense mais en plus il profite du grand air.

7. Un chien est un relai sur le plan affectif

Les animaux de compagnie ont de nombreux avantages, ce n’est plus à prouver. Confident, il peut rapidement prendre la place d’un relai affectif pour les enfants qui se sentent différents : en difficulté scolaire, précoce, malade, en situation de handicape ou encore introverti. Pour tous les enfants ayant des difficultés à s’exprimer auprès des autres, cela devient alors plus facile avec un animal. Cela équivaut pour les ados, lorsque le dialogue devient difficile avec les parents.

8. Un chien est bon pour la sociabilisation

Avoir un animal de compagnie créer un bon nombre de points communs et aide les enfants à se faire plus facilement des amis.

9. L’enfant en apprend plus sur le cycle de la vie

L’enfant pourra assister à toutes les étapes de la vie grâce à son toutou. De la période de gestation de la chienne à la naissance des petits jusqu’à inévitable mort de l’animal. L’enfant comprendra qu’il a alors besoin d’une période de deuil, une porte ouverte pour engager ce sujet là avec lui, délicat mais important. Les enfants qui ont vécu la perte d’un animal de compagnie comprennent le deuil et sont plus forts lorsqu’ils doivent malheureusement l’affronter de nouveau.

 

Photos de Andy Seliverstoff.

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Préparer son enfant à l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite soeur

Après votre divorce, vous avez retrouvé l’amour et l’avez présenté à vos enfants. Mais votre nouvelle romance ne s’arrête pas là… Vous avez en effet prévu de pouponner à nouveau. Afin que tout ce passe au mieux, voici nos conseils afin d’aider votre/ vos aîné-e-s à accepter au mieux votre futur enfant.

Si un nouvel enfant est une nouvelle source de bonheur, cela s’accompagne généralement d’une nouvelle organisation pour gérer au mieux votre petite famille. Également, consacrer du temps au-x plus grand-s pour le/les préparer à cette arrivée afin qu’il-s accueille-nt bien la nouvelle, puis le nouveau membre de la petite famille. D’ailleurs, si vos enfants peuvent sembler réticents à l’annonce de la nouvelle, ils se rendront très vite compte qu’avoir un petit frère ou une petite sœur est une très bonne chose pour eux. Mais comment leur en faire prendre conscience ? Voici nos astuces.

La magie des livres

C’est bien connu, les enfants adorent quand on leur raconte des histoires. D’ailleurs, leur magie est également lié au fait que les enfants s’identifient à leurs héros favoris. Au détour d’un livre, vous pouvez annoncer la nouvelle aux enfants, d’autant plus que beaucoup de livres traitent ce sujet. En s’identifiant au personnage principal, vos enfants comprendront que c’est une excellente nouvelle et en seront d’autant plus excités.

Du bon temps pour votre enfant

Vos ou votre aîné-s a l’habitude d’être votre principal centre d’intérêt. Il va donc de soit qu’il aura besoin d’être rassuré quant aux changements qui vont se produire à l’arrivée du bébé. Certes, le bébé deviendra une nouvelle source d’attention et il faudra s’en occuper au mieux. Mais il ne faudra pas pour autant oubliés les plus âgés, en leur consacrant du temps pour leurs activités favorites. Vous passerez probablement moins de temps avec vos aînés, essayez de faire en sorte que chaque seconde passée à ses côtés soit unique ! Un temps consacré en tête à tête permettra également de freiner les sentiments de rivalité et de jalousie. Car oui, il est possible que vos enfants ressentent ces sentiments… A vous de les rassurez !

Soyez présent pour lui

La présence c’est certes, consacrer du temps à son enfant, mais aussi être à son écoute à n’importe quel moment de la journée. N’ayez donc pas peur de répondre autant que possible à toutes ses interrogations concernant la grossesse et l’arrivée du bébé, aussi loufoques soient-elles. Vous pouvez également prendre les devant en anticipant ses questions (Pourquoi un nouvel enfant alors que je suis déjà là ? M’aimeras-tu autant ? etc.) afin de le rassurer.

Impliquez-le !

Il sera d’autant plus pressé d’accueillir sa/son petit-e sœur/frère s’il se sent impliqué dans son arrivée. Vous pouvez l’impliquer dans les préparatifs, mais également rendre son arrivée concrète. Par exemple, au lieu de l’appeler « le bébé », dîtes « ton petit frère/ta petite sœur », voir même son prénom s’il a déjà été décidé ! En parlant du prénom, vous pouvez demander à votre aîné ce qu’il en pense. Expliquez-lui aussi qu’un nouveau né est fragile et qu’il faudra qu’il attende avant de pouvoir jouer avec. Il devra le traiter avec douceur, vous pouvez lui montrer, à l’aide d’une peluche ou d’une poupée, comment le porter par exemple. Votre enfant se sentira fière dans son rôle de grand frère/grande sœur.

S’il veut râler, laissez-le

Votre enfant aura peut être envie de râler, de faire par de son mécontentement, de sa jalousie… Laissez-le faire. Il a besoin de s’exprimer. Écoutez-le, rassurez-le et dans quelque mois, tous ses doutes se seront dissipés !

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Cauchemars : Comment rassurer mon enfant ?

Il arrive que certains matins, ou certaines nuits, votre enfant se réveille en pleurs et en sueurs à cause d’un monstre ou d’une sorcière qui hante ses nuits. Cela a beau vous paraître invraisemblable, pour lui ; ces monstres sont bien réels et s’en souvient parfaitement. Voici les explications et nos conseils pour mieux appréhender les cauchemars.

Les cauchemars sont constructifs

Tout le monde fait des cauchemars. Mais la période la plus propice concerne les enfants entre 2 et 6 ans. En effet, ils découvrent les mondes extérieurs et intérieurs. Même si cette période peut être difficile à vivre au quotidien, elle est tout à fait naturelle et nécessaire au développement psychologique de l’enfant.

Les cauchemars se produisent durant le sommeil paradoxal, une phase de sommeil très profonde qui intervient vers la fin de la nuit. L’activité musculaire étant faible, le cerveau fonctionne à plein régime, libérant ainsi des émotions, parfois très intenses. En bref, tout ce que l’enfant a emmagasiné dans la journée comme informations, images, frustrations…. Vient nourrir un imaginaire qui peut parfois être terrifiant. De même, l’enfant doit obéir aux lois familiales (ranger ses jouets, ne pas frapper son frère) et aux règles de la société (obéir au/à la maître/maîtresse, s’adapter au groupe). Tous ces conflits s’expriment donc la nuit, par le biais de cauchemars. Enfaite, ils sont la manifestation d’un véritable combat intérieur, une lutte entre le désir et la peur de grandir de votre enfant. A travers cela, votre petite tête blonde se rend compte qu’il n’a pas tous les pouvoirs. De ce fait, le cauchemar devient la soupape de sécurité, permettant à votre enfant d’extérioriser ses angoisses. Et l’aide ainsi à apprivoiser le monde des adultes. Les cauchemars font partie intégrante de l’évolution normale de l’enfant. Rassuré-e ?

Comment réagir ?

Si votre enfant fait un cauchemar, vous pouvez allumer une petite lumière dans sa chambre, le prendre dans vos bras et le consoler. Vous pouvez même l’inciter à regarder avec vous sous le lit, mais brièvement afin que cela ne devienne pas obsessionnel. Il est important de demander à l’enfant de quoi a-t-il rêvé, afin de mieux le rassurer. Le lendemain, vous pouvez même lui proposer de dessiner ce qu’il a vu, afin d’extérioriser sa peur, puis, demandez-lui de le déchirer et de le jeter. En même temps, il peut crier « Je n’ai pas peur de toi ! ».

Petites astuces

Parfois, il suffit juste d’un petit tour de magie :

L’attrape-rêve : Venu tout droit de la culture amérindienne, on lui prête des vertus apaisantes. Les cauchemars restent prisonniers dans les tissages.

La photo doudou : Cette photo, vous pouvez la choisir avec votre enfant : un souvenir heureux, vous le tenant dans vos bras, lui entouré de ses grands-parents… L’important c’est qu’il la choisisse parce qu’elle le fait se sentir bien. Laissez-la sous son oreiller ou sur sa table de nuit, et il la regardera avant de s’endormir. La photo agira comme un talisman.

Et si les cauchemars persistent ?

C’est peut être qu’il y a un soucis en particulier qui le perturbe (école, activité, divorce…). Il est possible que ce soit une peur qu’il n’ose pas évoquer ou communiquer dans la journée. Ainsi, cette angoisse est symbolisée. Cela peut être aussi lié au fait qu’il redoute le sommeil : certains enfants sont très tendus et anxieux à son approche.

Si le cauchemar est récurrent et se produit plusieurs fois par semaine, sans aucun signe d’apaisement ou de ralentissement, la consultation d’un pédiatre peut être recommandée. De même, si l’enfant ne se sent pas soulagé après vous en avoir parlé et recommence à cauchemarder, la consultation d’un professionnel ou une prise en charge psychologique (basée sur des consultations parents-enfant par exemple) doivent être envisagés.

 

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Je veux divorcer : comment le dire à son conjoint ?

Il arrive parfois qu’un couple se sépare. En France, on estime le taux de divortialité à 10. C’est à dire, que chaque année, 10 couples mariés sur 1000 divorcent (1%). Souvent, ce n’est la faute de personne, c’est juste comme ça. Ça ne vaut pas forcément dire que l’on s’est trompé. Juste que le temps que l’on a passé en couple était suffisant. Il y a des cas où la volonté de divorcer est commune, l’annonce se fait donc presque naturellement, en s’accordant sur le fait que c’est la meilleure solution pour eux. Pour d’autre, c’est différent. Le contact peut être rompu, l’idée du divorce n’émane que d’un seul conjoint ou encore, l’un des conjoints est « victime » d’une faute conjugale. Annoncer à l’autre que l’on souhaite divorcer est donc bien plus délicat.

Sentir le « bon » moment

Bien qu’il n’y est pas de bon moment pour annoncer à quelqu’un qu’on le quitte, il y a, en revanche, des mauvais moments. Privilégiez un moment où vous vous retrouvez tous les deux, si vous avez des enfants, afin d’être sûrs de ne pas être dérangés au cours de cette discussion. Si vous n’êtes pas sûr(e) de comment vous souhaitez lui annoncer, essayez de répéter un texte. Certes, vous ne direz jamais la même chose au moment venu, mais cela vous aidera à structurer vos idées. Si vous avez pris cette décision, c’est qu’elle est réfléchie et pour être certain(e) que votre conjoint(e) le comprenne bien, il ne faut surtout pas lâcher un « je demande le divorce » au milieu d’une dispute. Il/Elle pourrait s’y m’éprendre et mettre cela sur le coup de l’impulsivité ou du moment.

Privilégier la sérénité et la parole

Rien ne vaut une bonne discussion franche, au cours de laquelle on fera part de nos intentions. Il ne sert à rien de s’attarder des heures durant sur les raisons qui vous poussent à demander le divorce, sauf si votre conjoint(e) le souhaite. Il est inutile de s’énerver, de crier où d’énumérer toutes les « fautes » que votre conjoint(e) aurait commises. Il vaut mieux parler calmement, écouter l’autre et en s’assurer d’avoir été entendu également. La chose à retenir est qu’un divorce à l’amiable est toujours la procédure souhaitable. Pour ce faire, il est nécessaire de tenter par tous les moyens de conserver une entente cordiale, à tout le moins, entre vous. Certes, cela demande du courage, mais il s’agit de votre décision et elle doit être respectée.

Après cette discussion, quand chacun à pris acte de la situation, il vous faudra contacter un avocat. Votre conjoint(e) en fera de même. Et la procédure sera lancée.

L’alternative de la lettre de divorce

Il se peut que l’échange vous paraisse compliqué, voir impossible. Votre conjoint(e) peut ne pas vouloir entendre ce que vous avez à lui dire. Au même titre, peut être que vous ne pouvez, ou ne voulez, pas avoir une entrevue avec lui. Il est aussi possible que vous craignez de ne pas trouver les mots s’il/si elle est face à vous. La solution de l’écrit s’impose alors. Dans tous les cas, il est impensable de ne pas mettre votre conjoint(e) au courant de votre volonté.

Vous pouvez personnellement écrire cette lettre à votre conjoint(e). Elle doit être claire afin qu’il n’y est pas d’autres interprétations possibles, mais encore une fois, il est inutile de lui reprocher tout ce qu’il/elle aurait pu faire de mal. Vous souhaitez divorcer, c’est l’objet du courrier et c’est tout ce qu’il doit en ressortir. Évitez donc un style impersonnel ou agressif. En revanche, vous pouvez inciter votre conjoint(e) à privilégier le divorce par consentement mutuel, en insistant sur la simplicité de la procédure et sur les bénéfices que cela engendre pour vous deux et vos enfants. Vous pouvez également évoquer brièvement la solution que vous envisager pour vos enfants et pour le partage de vos biens. Vous devrez aussi vous enquérir des intentions de votre conjoint(e) sur ce sujet. Si vous avez déjà contacté un avocat, vous pouvez lui laisser ses coordonnées et lui demander d’en prendre un également. Enfin, vous pouvez envoyer cette lettre en courrier recommandé, avec accusé de réception, même si vous vivez dans le même domicile.

N’oubliez pas que cette décision doit être mûrement réfléchie, mais surtout que c’est la votre. Et personne ne peut vous en vouloir pour ça.

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« Etre parent après la séparation »: les séances d’informations de la CAF

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, c’est un point information : La Caf de Paris organise des séances d’information « Etre parent après la séparation » tout au long de l’année 2017. Chaque séance est gratuite et sans inscription.

Cette séance, animée par un médiateur familial, un juriste du CIDFF et un travailleur social de la Caf, aborde :
–  Les aspects sociaux et psychologiques de la séparation
–  Les réactions et besoins des enfants en fonction de leurs âges
–  Des informations juridiques sur les effets de la séparation et du divorce
–  L’intérêt de la médiation familiale
–  Les services et ressources disponibles à Paris

La première séance à lieu le 9 février 2017 à 18h30 à la Maison des liens familiaux, au 47 rue Archereau (19ème).

Vois souhaitez en savoir plus ? Voici la plaquette ou rendez vous sur le site ! 🙂

Malheureusement pour l’instant, ces séances n’ont lieu qu’à Paris. On espère que la CAF en proposera bientôt en province !

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Divorce à l’amiable sans juge : ce qu’il faut savoir

Officiellement depuis le 1er janvier 2017, un divorce à l’amiable, sans juge est désormais possible. Une pratique plus rapide qui vise surtout à désengorger les tribunaux. Voici tout ce qu’il faut savoir !

Un divorce à l’amiable englobe quelles situations ?

Seulement les conjoints étant consentants mutuellement pour un divorce et ses conséquences peuvent choisir le divorce à l’amiable (sans juge). Cela comprend donc que les époux doivent être d’accord sur les questions du mode de garde des enfants, de la pension alimentaire, de l’attribution de la propriété du logement, éventuellement d’une prestation compensatoire*…

*On peut demander une prestation compensatoire lorsqu’il existe une disparité de revenus entre les époux ou/et sir des sacrifices ont été faits par l’un ou l’autre

Sans le juge, qu’est ce que ça va changer ?

Chaque époux devra choisir un avocat afin d’avoir la garantie d’un accord équilibré. Une fois que chacun des époux aura choisi un avocat différent, des rendez-vous à quatre (les deux époux et leurs deux avocats) pourront être organisés afin de finaliser l’acte, à savoir la convention de divorce. Une fois signée, cette même convention ne sera pas homologuée par le juge comme traditionnellement, mais simplement enregistrée chez un notaire.

J’ai démarré ma procédure en 2016, que va-t-il se passer ?

Un divorce à l’amiable ne sera pas possible. En effet, même si la requête de divorce déposée en 2016 était par consentement mutuel, elle demeurera régie par l’ancienne procédure.

Quelles clauses peut-on inclure dans la convention ?

Les avocats risquent d’être davantage prudents quant à la rédaction de la convention car ils ne sont plus sous le contrôle du juge, et le notaire n’effectue qu’un rôle formel. En effet, la convention pourra être remise en cause, notamment au motif du vice de consentement, surtout en ce qui concerne la liquidation du régime matrimonial.

En somme, chaque avocat devra faire attention à nommer tous les biens de chaque époux afin de différencier ceux qui appartiennent à la communauté de ceux qui appartiennent à chaque ex-époux. Au même titre, dans le cas du régime de la séparation de biens, il faudra veiller à vérifier qui a payé les travaux pour établir les créances.

Combien le divorce va-t-il coûter ?

Malheureusement, pas 50€ comme vous auriez pu l’entendre ! Chacun doit régler les honoraires, qui sont fixées librement, de son avocat. D’autant plus que plusieurs rendez-vous seront nécessaires pour aboutir à la rédaction de la convention définitive. A cela, s’ajoute les frais facturés par le notaire, qui enregistre la convention. Ils ont eux-même rappelé qu’ils feraient payer les droits d’enregistrement de l’acte( environ 120€), mais également les copies de l’acte (au moins 3). Ce qui nous amène à un total avoisinant les 200-250€.

Combien de temps durera la procédure ?

Ca ne sera pas quinze jours, comme on a aussi plus l’entendre ! Une fois la convention finalisée, chaque époux reçoit par courrier un exemplaire et dispose d’un délais de réflexion de 15 jours, à compter de la réception de ce projet de convention. Une fois ce délai passé, la convention est signée par les avocats et par les époux. Ensuite, les avocats doivent adresser la convention au notaire dans un délai de 7 jours. Puis, le notaire dispose d’un délai de 15 jours pour déposer la convention et remettre une attestation de dépôt aux avocats. Les désormais ex-conjoints ne sont pas obligés de se présenter chez le notaire.

Le divorce à l’amiable est-il possible s’il on a des enfants ?

Oui ! En revanche, les parents doivent avant tout informer leurs enfants de leur intention de divorcer puis demander aux enfants s’ils veulent être entendus par un juge. Un formulaire devra être rempli par les parents « en fonction du discernement » puis être remis aux avocats. Cependant, ce formulaire est critiquable car si l’enfant souhaite être entendu par le juge, alors la procédure à l’amiable est interrompue. Le divorce par consentement mutuel devra donc être homologué par le juge. La convention devra ensuite prévoir le mode de garde ainsi que le montant de la pension alimentaire.

Comment le divorce à l’amiable entre en application ?

Une fois que le notaire a enregistré l’acte, il remet une attestation de dépôt aux époux qui permettra aux avocats de transcrire le divorce en marge des actes de mariage et de l’acte de naissance de chacun des conjoints. Ce dépôt donne une force exécutoire à la convention signée, tout comme un divorce devant un juge. Si la pension alimentaire n’est pas versée, l’ex peut s’adresser à un huissier de justice qui pourra ensuite ordonner une saisie sur salaire.

Quels sont les recours possible ?

Si la situation d’un des deux ex change, il doit saisir le juge aux affaires familiales (JAF) afin de réviser la pension alimentaire et/ou la prestation compensatoire. Un des ex-époux peut également saisir le JAF pour « vice de consentement » s’il s’estime victime d’un dol (escroquerie), appropriation des biens…). Avant, ce type de recours n’existait que devant la cassation. Egalement, un des ex-époux peut saisir le juge s’il souhaite changer le mode de garde des enfants.

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Premier Noël sans papa/maman : nos conseils

On ne va pas vous mentir : passer un premier Noël sans ses enfants est démoralisant. En effet, depuis bien longtemps cette fête est le symbole d’une union familiale. Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas seul-e. Depuis les années 70, le nombre de familles recomposées ne cesse d’augmenter. On estime aujourd’hui que plus d’un enfant sur dix vit ainsi.

Comment organiser votre premier Noël de divorcé ?  Comment préparer Noël avec son nouveau conjoint et ses enfants ? Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ? Comment en parlez aux enfants ? Family Facility vous conseille.

Premier Noël de divorcé : Comment s’organiser ?

Vous étant séparés cette année et à l’approche de Noël, une seule question persiste : chez quel parent l’enfant doit-il réveillonner ? Si la pratique religieuse est de moins en moins populaire, Noël reste ancré comme un moment important pour les familles et est la fête autour des enfants par excellence. Après un divorce, un déséquilibre se crée naturellement. Heureusement, la solution peut être assez simple : multiplier les Noël, les bons plats et les cadeaux ! Pour ce qui est du jour J, vous pouvez vous mettre d’accord avec votre ex conjoint pour alterner le partage des fêtes : le réveillon du 24 sera chez maman cette année, le repas du 25 chez papa. Et l’an prochain, on inversera. Il est donc préférable de s’y prendre à l’avance si vous voulez réunir toute votre famille pour cette occasion, afin que tout le monde s’accorde sur les dates. Ce n’est pas grave si ce n’est pas le jour J, mieux vaut être souple sur le planning et offrir à vos enfants un Noël dont ils se souviendront.

Il se peut que l’enfant culpabilise si cette année, vous ne fêtez pas Noël le jour J avec lui. Dans ce cas, il est important de le rassurer en lui assurant que vous ne serez pas seul-e à Noël, qu’il ne doit pas s’en inquiéter et qu’il va passer un très bon moment avec son autre parent. D’autant plus, qu’il fêtera bientôt Noël une deuxième fois à vos côtés !

La mauvaise idée

Vouloir réunir toute la famille pour atténuer le chagrin de l’enfant. Hormis des situations exceptionnelles, ça n’est jamais la solution et n’est pas réaliste. D’une par, l’enfant pourrait croire à la réconciliation de ses deux parents, et que la magie de Noël a vraiment opérée. Il en serait d’autant plus triste et déçu ! D’une autre par, les tensions et les rancoeurs, l’alcool n’arrangeant rien, pourraient ressurgir lors du repas. Argent, motif de rupture, garde des enfants… Ce n’est probablement pas l’image de Noël que vous souhaiteriez véhiculer à votre enfant.

En revanche, vous pouvez discuter au préalable des cadeaux avec votre ex conjoint-e et lui souffler des idées. De plus, cela évitera les doublons.

Organiser le premier Noël avec mon nouveau conjoint et ses enfants

Cela peut être une grosse source de stress… Mais pas de panique, tout se passera pour le mieux ! Si Noël se fait chez vous, assurez-vous de mettre tout le monde à l’aise et de traiter tous les enfants équitablement. S’il y a d’autres membres de votre famille que la famille de votre nouveau conjoint serait susceptible de ne pas connaître, n’hésitez pas à faire les présentations !

Si Noël se fait chez votre nouveau conjoint, n’hésitez pas à en discuter avec vos enfants au préalable : comment se sentent-ils par rapport à cela ? Rassurez-les et pour les mettre plus à l’aise, vous pouvez parler de cette nouvelle famille en créant un contexte autour de chaque membre. Par exemple, il y aura Josiane, c’est la maman de Daniel, elle était institutrice. Cela aidera davantage les enfants à avoir des repères.

Egalement, vous allez devoir avoir une discussion non négligeable avec votre nouvelle âme soeur : la venue du Père Noël. Si les enfants y croient encore, assurez-vous d’être d’accord et de véhiculer la même histoire. Rien ne doit être laisser au hasard pour que la magie opère ! Soyez également d’accord sur le nombre de cadeaux. Cela peut paraître anodin mais les enfants se sentent souvent en compétition par rapport à cela. Veillez aussi à en discuter avec lui/elle, voir même aller faire les courses de Noël ensemble. En effet, s’il y’a peut de chance de vous tromper pour vos enfants, le risque d’offrir le mauvais cadeau aux enfants de votre partenaire est plus élevé.

Si la réunion des enfants n’est pas habituelle, gare aux concurrences, au sentiment d’intrusion pour ceux qui ne fêtent pas Noël chez eux, et à la jalousie pour ceux qui ne voudraient pas partager leur parent ! Dans ce cas, il ne doit pas il y avoir de différence de traitement entre les enfants. Impliquez-les dans les préparatifs (par exemple, une équipe peut cuisiner des petits gâteaux et une autre peut faire des bricolages pour décorer la table), et le même nombre de cadeaux pour chacun d’entre eux ! Egalement, pour souder votre nouvelle famille, vous pouvez instaurez un nouveau rituel de Noël : une sortie exceptionnelle, un dessert particulier, un jeu de société ou encore une sorte d’Incroyable Talent où toute la famille participe !

La mauvaise idée

Afin que cela se passe au mieux, il faut bien évidemment que les enfants connaissent ce nouveau conjoint ainsi que ses enfants. La mauvaise idée serait de présenter cette nouvelle famille à Noël. Pour les enfants, ce moment de l’année signifie qu’ils voient toutes les personnes qui leur sont chères et ils ne comprendraient pas que des inconnus réveillonnent avec eux.

Voila, vous avez toutes les clés en main pour passer un merveilleux Noël ! N’hésitez pas à nous partager vos expériences !

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Accidents domestiques : la solution avec Pipinpon

Fait effrayant mais pourtant bien réel, les accidents domestiques sont la première cause de décès chez les enfants. Heureusement, il est possible d’éviter un drame en agissant vite et en sachant quoi faire. Sauriez-vous appliquer les gestes de premiers secours à votre enfant, s’il était victime d’un accident domestique ? Cette question, Noémie Sylberg se l’ait posé à la naissance de sa fille. Ne sachant pas la réponse, cette Super Maman a décidé de créer Pipinpon, des formations aux gestes de premiers secours pour les bambins et les enfants. Nous avons eu l’honneur d’en discuter avec elle.

Formez-vous aux gestes de premier secours !Pouvez-vous nous présenter en quelques mots Pipinpon ?

Pipinpon s’adresse principalement aux parents de jeunes enfants et aux nounous, pour les informer sur les accidents domestiques qui sont malheureusement trop fréquents et leur apprendre à réagir efficacement en cas d’accident avec les gestes de premiers secours. Nous organisons des ateliers de 3 heures à Paris, dans des espaces dédiés aux enfants, ou à domicile pour un groupe d’amis ou des membres d’une famille. Nos initiations peuvent également se faire en anglais pour les parents ou nounous non francophones.

Comment vous est venue l’idée ?

L’idée m’est venue lorsque j’étais enceinte de ma fille qui a aujourd’hui 11 mois, c’était pour moi un préalable indispensable avant de devenir mère, et je me suis rendue compte que les parents étaient très/trop peu formés, et l’offre quasi inexistante. Après avoir été avocat pendant 10 ans, j’ai fermé mon cabinet et j’ai créé Pipinpon !

Quels sont les risques majeurs d’accidents domestiques pour les enfants ? Avez-vous des chiffres à nous communiquer ?

Que faire en cas d'accident domestique ? Pipipon à la solutionLes enfants ont la fâcheuse tendance de mettre dans la bouche tout ce qu’ils trouvent sur leur route… et ils ont une nette préférence pour les choses toutes petites, par exemple les cacahuètes à l’apéro ou les perles de la grande sœur. Le risque est l’étouffement bien sûr. Pipinpon apprend aux parents à réagir si un tel accident se produit, sans attendre l’arrivée des secours qui serait bien trop tardive dans un tel cas.

Les chiffres sont effrayants, mais Pipinpon veut rassurer et éviter de tomber dans le côté anxiogène du secourisme. L’important est de savoir que les accidents domestiques sont la première cause de décès chez les enfants. Nous sommes donc là pour les éviter.

Pouvez-vous nous présenter votre équipe ?

Pipinpon a une équipe de moniteurs de secourisme formidable !

Ils sont pompiers, Professeurs des Ecoles à l’Education Nationale, ou encore bénévoles d’associations. Ce sont des personnes « de terrain » et particulièrement pédagogues. Ils arrivent à créer un véritable lien avec les participants pendant l’atelier et rendent ainsi les initiations agréables malgré le contexte. Nous avons également un comité de médecins avec lequel nous avons élaboré le programme de nos ateliers et que nous réunissons régulièrement. Parmi eux, un pédiatre, un pédo-psychologue, un généraliste et un urgentiste.

Avez-vous un conseil à donner aux parents ?

Ne jamais relâcher sa concentration, nos enfants sont plus rapides que nous. Et venir vite se former chez Pipinpon !

Quels sont les tarifs pour une formation ?

90€ par personne dans l’une de nos salles (tarif préférentiel à partir de 3 inscriptions) et 600€ à domicile pour un groupe de 10 personnes maximum.

Et pour finir, quels sont les projets de Pipinpon ?

Il faut que les parents prennent conscience de la nécessité de se former aux gestes premiers secours dès le départ, et il faut le faire dès la grossesse. C’est pourquoi Pipinpon a déjà proposé à plusieurs maternités d’initier les femmes enceintes ou celles qui viennent d’accoucher. Nous souhaitons également intervenir dans les crèches. Et bien sûr, pouvoir organiser nos ateliers dans d’autres villes de France, car nous avons déjà beaucoup de demandes.

Merci beaucoup Noémie de nous avoir accordé du temps !

 

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Sommeil : Mon enfant n’arrive pas à dormir

Tout enfant est censé avoir un sommeil paisible. Or, parfois ce n’est pas le cas et votre enfant, parmi d’autres, n’arrive pas à trouver le sommeil. Si généralement, un changement d’attitude ou encore une simple discussion permet de régler le problème, ce n’est pas toujours le cas. En effet, il arrive que ces troubles du sommeil soient parfois d’ordre psychique ou psychologique. Family Facility vous éclaire.

Mon bébé ne dort pas

C’est bien connu, les bébés ont besoin de beaucoup de sommeil. Jusqu’à ses 1 an, un bébé fait en principe deux siestes dans la journée qui durent environ deux heures chacune. Entre 1 et 5 ans, le bambin n’en fait généralement plus qu’une l’après-midi, qui dure entre 1h30 et 2h.

Si votre bébé n’effectue que des micro-siestes (10 à 45 minutes) , c’est sans doute que quelque chose le gêne. Le plus souvent, cela est dû à une cause corporelle. Par exemple, l’enfant peut être gêné par des reflux gastriques ou par un torticolis congénital (dû soit à l’accouchement soit à la position foetale dans l’utérus). Ce sont d’ailleurs ces enfants qui se réveillent parfois plusieurs fois dans la nuit en sursaut et en pleurs. Dans ce cas, une visite chez le pédiatre devrait rapidement régler le problème.

Le manque des parents peut-il influencer le sommeil de l’enfant ?

Comme les enfants ont besoin de se coucher tôt, il arrive qu’ils ne passent que très peu de temps avec leur parents. Ils ont souvent un rythme soutenu : ils vont à la crèche ou à l’école tôt le matin et y restent jusqu’au retour du travail de leurs parents. Une fois rentrés à la maison, tout se passe très vite : entre le bain, les devoirs, le diner et l’heure du coucher qui tourne aux alentours de 20h, les enfants souffrant de manque de sommeil ne profitent pas du temps passé avec leurs parents. De ce fait, ils peuvent rechigner et donc retarder l’heure du coucher afin de profiter de leurs parents au maximum. Les vacances scolaires sont donc pour eux, un moment privilégié pour passer du temps avec vous. Cependant, ce temps peut vous être tout autant bénéfique en le mettant à profit pour modifier cette habitude de coucher tardif. En effet, comme l’enfant ne souffrira pas de l’absence de ses parents durant la journée, il sera volontaire pour une bonne nuit de sommeil !

Le reste de l’année, il faut réorganiser ses journées de sorte à ce que l’enfant puisse passer davantage de temps avec vous avant d’aller au lit, pour qu’il ne boudera plus l’heure du coucher.

Mon enfant est-il sujet à des peurs et des angoisses ?

Avant l’âge de 8 mois, les enfants ne connaissent pas le sentiment de peur. Mais lorsqu’ils grandissent, c’est un autre problème ! Vers 2 ans et demi, l’enfant peut également commencer à craindre le noir et tout ce qu’il pourrait abriter. De nombreuses peurs existent comme les monstres, les fantômes… mais aussi des plus rationnelles, comme la peur de l’abandon, de la séparation ou encore de la perte. Aux alentours de 6 et 7 ans, l’enfant ne craint généralement plus les monstres. Il a compris que c’était dans les livres. Ses peurs nocturnes seront davantage axées sur la peur que des voleurs, des kidnappeurs ou même des tueurs pénètrent dans la maison ou encore la crainte qu’un incendie ne se déclenche.

Il arrive que les difficultés de sommeil surviennent suite à un élément traumatique. Le soucis, c’est que quand l’angoisse disparait, le dysfonctionnement qu’elle a engendré peut subsister. Si l’enfant avait du mal à tomber dans les bras de Morphée, à l’adolescence, il continuera sûrement de se coucher tard, par habitude. Dans ce cas, un traitement homéopathique peut aider à casser un peu cette habitude de se coucher tard et l’aider à retrouver un bon rythme de coucher.

Mon ado est sujet à des insomnies

Quand vient l’adolescence, les difficultés de sommeils sont très semblables à celles des adultes. Elles peuvent être révélatrices de difficultés rationnelles ou scolaires au collège ou au lycée. Dans les cas les plus rares, cela peut également être le signe d’un état dépressif. Si cette phase d’insomnie perdure après que vous en ayez discuté avec lui, il est préférable d’aller consulter un psychologue ou un pédopsychiatre afin d’être sur qu’il ne s’agit pas d’une dépression ou d’une addiction, d’autant plus que les troubles du sommeil chez les adolescents peuvent aussi relever d’une maladie plus grave, comme une schizophrénie débutante. Il vaut donc mieux être prudent !

Les troubles du sommeil relèvent le plus souvent de deux possibilités : d’angoisse ou d’intrusion. Cependant, si la première implique que l’on rassure l’enfant, la deuxième nécessite d’instaurer un cadre et un rythme et de s’y tenir.

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