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Category Archives: Loisirs / Santé / Éducation

Anniversaire : Organiser une belle fête à son enfant

Votre enfant souhaite fêter son anniversaire en compagnie de tous ses amis ? Voici nos astuces pour que ce jour soit, pour lui, le plus beau de l’année !

Thème d’anniversaire et animation : misez sur l’originalité

Un anniversaire réussi est un anniversaire unique. Au lieu de réserver une salle de jeux déjà bien connue de toute la classe, cherchez une activité personnalisée. Organisez un parcours de super-héros dans votre jardin ou un karaoké dans votre salon ! Toujours avec des choix personnalisés qui correspondent aux goûts actuels de votre enfant. Et si vous préférez faire la fête ailleurs que chez vous, essayez de vous référer à son loisir favori : il fait de la gym dans un club ? Privatisez la salle et demander un petit cours VIP à l’entraîneur pour défouler les enfants. Il apprend la guitare ? Organisez un atelier d’initiation et de chants en musique avec son professeur… Il fait du poney ? Prévoyez un pique-nique au haras. Et pourquoi pas un atelier semences et plantation au potager ?

Déco : shopping & inspirations en ligne

La décoration du salon ou de la salle d’anniversaire crée une atmosphère spéciale qui transportera les enfants dans un autre monde et promettra de jolies photos. Les sites web et les blogs de mamans sont une source fabuleuse d’inspirations. Quelques pistes : My Sweet Boutique, Sweet Party Day, My Little Day, Bianca&Family… Sans oublier les contenus à éplucher sur Youtube® et Pinterest® ! Autour de l’essentiel des tendances actuelles (un ballon XL en forme de chiffre gonflé à l’hélium, une table total look sur la thématique choisie, des pailles et des verres en carton de couleur, quelques guirlande de fanions…), composez un anniversaire sur-mesure !

Musique : du sur-mesure

La bande-son d’une petite fiesta est un ingrédient important de l’ambiance, surtout lors du fameux “Joyeux anniversaire” en chœur autour du gâteau. Pour la jeune star de cette journée, misez tout sur les CD Star My Name, une valeur sûre ! Non seulement les mélodies sont vraiment agréables et originales mais en plus chaque chanson est au nom de l’enfant. Un concept unique qui n’a pas d’égal à ce jour. Chaque année, il adorera chanter à tue-tête son refrain avec ses copains ! Bonus : le papa chanteur qui a créé cette marque vient de sortir un second CD, Cœur de pirate, tout aussi réussi que le premier. Parfait si vous avez deux enfants, à chacun son moment de gloire ! (www.starmyname.com).

Goûter : beau et bon

Pour les gourmandises, les plus motivé(e)s créeront un gâteau extraordinaire : princesse, dinosaure, smiley… Il existe d’ailleurs sur Youtube de nombreux tutos pour vous aider. Mais si vous n’avez pas l’âme pâtissière, faites plutôt confiance à Bogato, Shanty Biscuit, ou à un autre “cake shop” près de chez vous. Une recherche sur les réseaux Facebook et Instagram peut vous permettre de trouver une maman-pâtissière à qui passer commande. Autre option : faire un simple gâteau au chocolat (ou le commander à la boulangerie du coin) et le couvrir d’une décoration personnalisable Elln.fr. Bluffant !

Cadeau aux invités : un vrai souvenir

Oubliez le sac en plastique, à l’effigie d’un dessin animé, rempli de bonbons bourrés de colorants et de produits chimiques. Préférez un petit sac de papier kraft que vous aurez décoré nominativement (avec votre enfant par exemple). Il pourra contenir un petit sablé en forme de chiffre, selon l’âge fêté, une médaille si vous avez organisé un après-midi sportif ou tout autre petit objet symbolisant cette journée ainsi que l’activité réalisée cet après-midi-là. Et, cerise sur le gâteau, une photo imprimée de chaque enfant avec le vôtre, voire la photo de groupe. Il existe aujourd’hui des mini-imprimantes portables à connecter à votre smartphone.

 

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Lecture : comment et pourquoi lui donner le goût ?

C’est dès les premiers mois de la vie d’un bébé que les parents peuvent allier lecture avec plaisir, par exemple lors du bain avec les livres en plastique ou en mousse. Idéalement, incorporez une histoire au rituel du coucher. Laissez-leur le choix de l’histoire, dès que votre enfant en manifeste le désir, en plus de relier la lecture au plaisir, elle sera aussi associée à la liberté de choix. Et ça, c’est bon pour leur autonomie et l’estime de soi !

Vous allez sûrement relire plusieurs soirs de suite le même livre, cela n’a rien d’exceptionnel, ni de grave. En effet, par les histoires, les enfants apprivoisent leurs émotions, leurs appréhensions par rapport au monde. Ils trouvent des réponses et c’est pour cela qu’ils aiment réentendre les mêmes contes, soir après soir.

Vous l’aurez aussi remarqué, les enfants aiment faire comme vous. Ainsi, s’ils vous voient lire, ils auront envie de le faire ! Si vous mettez à disposition, au même titre que des jouets, des livres, ils viendront probablement s’asseoir dans le canapé pour lire avec vous.

Également, en suivant le récit avec votre doigt vous mettrez les mots en évidence et ils seront lus par l’enfant. De cette façon, vous exercerez sa concentration et vous nourrirez son « sentiment de réussite ». Au fil du temps, de plus en plus de mots seront connus, et un soir c’est lui qui vous lira l’histoire.

N’abandonnez pas le rituel de la lecture le soir, au moment du couché, sous prétexte que votre enfant sait maintenant lire. Ce serait un mauvais message.

Les avantages de la lecture

La lecture a de nombreuses vertus :

  • D’abord, elle stimule la motricité fine chez les enfants, tourner la page d’un livre n’est pas un geste facile. C’est bien pour cela que la matière des premiers ouvrages est le tissu, le plastique, la mousse et qu’ils proposent une multitude d’activités sensorielles toutes très liées : au toucher et à l’audition. Puis, viennent les livres en carton avec des rabats, des tirettes pour interagir avec l’adulte et aiguillonner leur sens de la curiosité. Et enfin viendront les livres papier et la sensation de faire partie du monde des grands.
  • Elle favorise l’acquisition du langage. Bien sûr, vous parlez avec votre enfant, il vous entend parler avec d’autres. Mais savez-vous que lorsque nous lisons, nous sortons de notre champ lexical habituel et donc nous enrichissons notre vocabulaire. Les enfants de maternelles adorent les imagiers et ainsi en s’amusant, ils associent l’image, le son et la graphie des mots et ainsi, s’éveillent à l’écrit.
  • La lecture développe la capacité d’écoute et la curiosité, elle améliore les connaissances générales.
  • La lecture améliore la « connaissance de soi ». Le récit leur permet de comprendre leurs émotions : peur, joie, colère, jalousie, d’affronter les difficultés qu’ils rencontrent : l’arrivée d’un bébé, le divorce des parents, la première rentrée des classes, la mort d’un animal… par les aventures des autres, ils se sentent normaux et reconnus. Les récits et les contes ont souvent des valeurs thérapeutiques.
  • Dès le plus jeune âge, la lecture active les zones cérébrales qui construisent le sens. Les enfants habitués à la lecture lorsqu’ils étaient petits font preuve à l’âge scolaire d’une meilleure compréhension du récit. Ils se concentrent plus longtemps, ont une meilleure mémoire à court terme et une capacité d’analyse supérieure à celle des enfants privés de lecture avant l’école.

Autant de compétences qui favorisent les apprentissages scolaires.

Mon enfant ne prend pas de plaisir à lire

Pour apprécier la lecture, il y a deux conditions : celle-ci doit être fluide et rapide afin de garder en mémoire les mots qui composent les phrases et l’enfant doit posséder une base de vocabulaire suffisante.

S’il déchiffre, il ne peut pas comprendre au mieux les mots, une phrase car il est encore trop concentré sur le décodage pour en découvrir la signification du texte.  Si les difficultés de décodage persistent et ne s’améliorent pas, il peut être judicieux de consulter un spécialiste pour qu’il écarte les différents troubles qui empêchent l’enfant de lire et qu’il mette rapidement en place une remédiation adéquate.

Le vocabulaire, lui, s’acquiert par la lecture. Peu importe le genre lu par l’enfant apprenez-lui rapidement le maniement d’un dictionnaire adapté à son âge, il existe aussi des calendriers qui proposent la définition d’un mot par jour. C’est une idée ludique !

Comment faire pour que les plus grands (re)prennent goût à la lecture ?

Ne leur imposez pas des lectures : pour ressentir du plaisir les enfants doivent se sentir libres de choisir le genre ou l’histoire qui les intéresse.

Peu importe ce qu’ils lisent à partir du moment où ils lisent ! Sauf, s’ils se contentent de BD et manga dont le texte est limité à quelques onomatopées.

Fréquentez les librairies et les bibliothèques. La plupart des libraires et bibliothécaires sont des passionnés qui transmettent leur passion. Ils connaissent les nouveautés qui sortent des sentiers battus. Ils conseilleront les plus belles lectures en fonction du niveau et des centres d’intérêts de votre enfant ou de votre adolescent.

Lors des fêtes et des anniversaires, offrez des livres, cela leur donne de la valeur. Si vous ne savez pas ce que votre enfant ou votre adolescent apprécie, alors offrez-lui un « chèque cadeau » dans une librairie qui le conseillera.

Abonnez-les à une revue en rapport avec leur passion. Ils raffolent du courrier. En plus, dans les magazines jeunes publics, le format des articles s’adapte aux capacités du public.

La lecture est une des ouvertures à la culture. Alors, si vraiment, ils n’accrochent pas emmenez-les au musée, au théâtre, au concert, au cinéma… cultivez leur curiosité, leur goût de la découverte autrement et n’abandonnez pas les visites chez les libraires et dans les bibliothèques.

Mais surtout, ne les obligez pas à lire. Ce serait la pire des choses !

Notre sélection

Dès la naissance

• Balthazar – : Bonjour, au revoir par Marie-Hélène Place et Caroline Fontaine-Riquier – 5-6€

Lazare vient jouer cher Balthazar. Le petit garçon prête ses jouets à son ami, même si c’est parfois difficile. Un album sur le respect des règles de la vie sociale et de l’autre.

 Dès 3 ans

• La couleur des émotions par Marie Antilogus (auteur) et Anna Llenas (Illustrations) – 11-12€

Un monstre change de couleur en fonction des émotions qu’il ressent.

• Qui est le coupable ? Par Aurore Damant et Pascal Prêvôt – 12,90€

Un livre interactif qui revisite le célèbre jeu « Qui est-ce ? » 15 cases-personnages sur la couverture, que l’on peut fermer par un volet coulissant. 15 histoires-enquêtes où des indices physiques permettent de confondre le coupable. Visitez le sombre manoir, et rencontrez ses habitants : le cyclope, le fantôme, la vampiresse, la momie et tous les autres.
Dès 9 ans

• Les tomes Harry Potter par J.K Rowling – Environ 12€

Harry Potter, orphelin est recueilli par son oncle et sa tante. Mais Harry n’est pas un simple humain, il est aussi un sorcier, le seul à avoir survécu à vous-savez-qui…

Dès 13 ans

• D’encre et d’or – Tome 1 : La Lectrice par Traci Chee – 17-18€

Il était une fois, et une fois il sera… Ainsi commence l’histoire de Sefia, qui a perdu sa mère, son père, puis sa tante Nin à cause d’un étrange objet rectangulaire.Ceci est un livre. Dans un monde où personne ne sait lire, Sefia va devoir poursuivre une triple quête de sens, de vérité et de vengeance.

• 13 reasons why (13 raisons) par Jay Asher – Environ 6€50

Clay Jensen reçoit sept cassettes enregistrées par Hannah Baker avant qu’elle ne se suicide. Elle y parle de treize personnes qui ont, de près ou de loin, influé sur son geste. Et Clay en fait partie. D’abord effrayé, Clay écoute la jeune fille en se promenant au son de sa voix dans la ville endormie. Puis, il découvre une Hannah inattendue qui lui dit à l’oreille que la vie est dans les détails. Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer.

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Chien et enfant : 9 bonnes raisons d’avoir une boule de poils

Avoir un chien à la maison est une expérience unique pour les enfants. Et pour cause, 9 enfants sur 10 citent leur animal de compagnie comme un membre à part entière de leur famille. Attention cependant, cela doit être une décision, un engagement éducatif de la part des deux parents. Il faut également savoir que s’occuper d’un animal n’est pas inné, c’est un apprentissage qui se fait petit à petit.

1.Plus qu’un chien, un véritable complice

 

Les enfants et les chiens : une grande histoire d'amour

Les jeux, les câlins, les confidences de votre enfant à votre boule de poils… Tout cela entraîne une grande complicité.

2. Votre enfant sera plus responsable

Les chiens responsabilisent les enfants

Les chiens aident les enfants à se responsabiliser et à structurer leur personnalité.

3. Avoir un chien est bon pour la santé de l’enfant !

Un chien pour se garder en forme

Et oui ! Avoir un chien renforce les bactéries, ce qui permet de renforcer le système immunitaire de l’enfant. En ayant un système renforcé, les risques de maladies, d’infection respiratoire, d’allergies et d’obésité sont donc considérablement réduis. Une étude réalisée par l’université américaine d’Alberta a même prouvé que le transfère de bactéries commence dès la grossesse, si la maman est en contact avec un chien.

4. L’enfant apprend à se faire obéir

Que ce soit pendant les promenades, les jeux ou les tours que votre enfant peut apprendre à son compagnon.

5. Avoir un chien est bon pour le mental…

Le chien, meilleur ami de l'enfant

Avoir un chien est excellent pour le mental ! Véritable source de confiance en soi, l’avantage des animaux est qu’ils ne jugent pas. Ils nous aiment, un point c’est tout, peu importe qui nous sommes. C’est une valeur inestimable pour les enfants, surtout pendant des périodes de doutes car l’enfant prendra conscience de sa capacité à rendre heureux une boule poils ! Au delà, le chien va sécuriser l’enfant et l’apaiser, ce qui facilite le développement de la communication et de l’attention des autres.

6. Et pour la forme physique !

Un chien pour être en forme

Lorsque votre enfant cours avec son chien, non seulement il se dépense mais en plus il profite du grand air.

7. Un chien est un relai sur le plan affectif

Les animaux de compagnie ont de nombreux avantages, ce n’est plus à prouver. Confident, il peut rapidement prendre la place d’un relai affectif pour les enfants qui se sentent différents : en difficulté scolaire, précoce, malade, en situation de handicape ou encore introverti. Pour tous les enfants ayant des difficultés à s’exprimer auprès des autres, cela devient alors plus facile avec un animal. Cela équivaut pour les ados, lorsque le dialogue devient difficile avec les parents.

8. Un chien est bon pour la sociabilisation

Avoir un animal de compagnie créer un bon nombre de points communs et aide les enfants à se faire plus facilement des amis.

9. L’enfant en apprend plus sur le cycle de la vie

L’enfant pourra assister à toutes les étapes de la vie grâce à son toutou. De la période de gestation de la chienne à la naissance des petits jusqu’à inévitable mort de l’animal. L’enfant comprendra qu’il a alors besoin d’une période de deuil, une porte ouverte pour engager ce sujet là avec lui, délicat mais important. Les enfants qui ont vécu la perte d’un animal de compagnie comprennent le deuil et sont plus forts lorsqu’ils doivent malheureusement l’affronter de nouveau.

 

Photos de Andy Seliverstoff.

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Trajet : Comment occuper son enfant dans les transports ?

Que vous rendiez visite à leurs grands-parents, leurs cousins ou encore que vous partiez en famille dans un endroit inconnu, le trajet fait partie intégrante de vos vacances. Et qui dit voyage, dit occuper vos enfants pour éviter à tout prix les grosses crises de larmes durant un vol long-courrier. Afin d’éviter les « quand est-ce qu’on arrive » trop réguliers, nous vous proposons nos astuces afin que le voyage se déroule au mieux.

Les préparatifs du trajet

Cela semble évident, mais il est nécessaire de parler à vos enfants en amont du voyage. Il vous faudra donc les préparer tout en restant réaliste : « les sièges ne seront pas forcément confortables, le trajet va durer longtemps, vous ne pourrez pas beaucoup bouger… Mais nous allons bien nous occuper ». Également, vous pouvez leur expliquer comment fonctionne l’avion/le bateau/le train que vous allez prendre : « Il y aura des hôtesses de l’air, on va monter dans le ciel » pour l’avion, ou encore « on va traverser une forêt » pour le train. Il est important aussi de montrer à vos enfants tout le trajet que vous allez effectuer grâce à une carte. « Nous partons de la maison qui est ici, nous allons là en passant par ici, ici et là ». Cela leur permettra de le visualiser.

Si vous voyagez en avion, n’oubliez pas de prévenir la compagnie aérienne que vous voyagez avec vos enfants.

Les occupations

Pour être sûr de ne rien oublier et trouver des activités qui conviendront à vos enfants, discutez-en avec eux. Quels jeux souhaitent-ils emmener ? Que voudront-ils faire ? La nouveauté pouvant facilement les occuper pendant un bon moment, n’hésitez pas à lui faire découvrir de nouveaux jeux, coloriages ou autre.

Si vous ne souhaitez pas leur offrir de nouveaux jeux ou que vous n’aurez pas le temps, nous avons sélectionné pour vous deux jeux qui ne demandent qu’à être imprimés :

La musique est également un bon moyen d’échanger avec eux en partageant ses goûts ou ses souvenirs, ou tout simplement de les aider à s’endormir. Pour cela, vous pouvez préparer une playlist en avance avec eux pour passer un bon moment pendant le voyage.

La veille

Afin d’être sûr-e que vos enfants aient ce qui leur plaît à disposition, vous pouvez préparer avec eux la veille du voyage une collation, un magazine ou un livre, des crayons de couleurs ou encore des jeux de cartes afin que le trajet se déroule sous les meilleurs hospices.

Pendant le trajet

S’ils n’en peuvent plus de rester assis, emmenez-les se dégourdir les jambes en allant en wagon-bar du train ou en s’arrêtant sur une aire d’autoroute. Avec un peu de chance, de retour à leur place, ils tomberont dans les bras de Morphée.

En dernier recours, les dessins-animés et les jeux sur tablettes permettent également de faire passer le temps.

Après le trajet

N’hésitez pas à en discuter avec eux : qu’ont-ils aimé ? Qu’ont-ils moins aimé ? Y a-t-il quelque chose qui leur a manqué ? Ainsi, pour le prochain voyage, vous serez prêt-e !

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Ado rebel : petit guide de survie

L’adolescence représente un changement soudain auquel les parents doivent s’adapter. Et oui, il est déjà loin le temps où vous comptiez des histoires pour endormir votre bébé ! Désormais, il aborde les cheveux longs, des jeans troués et fait toujours la tronche. Pas de doute, vous avez en face de vous un véritable ado ! D’ailleurs, ses répliques ont également changées et sont quelques plus cinglantes et il a peut être tendance à s’opposer à vous de manière Mon ado n'en fait qu'à sa têteprovocatrice. Ne vous inquiétez pas, c’est normal ! L’adolescence est une étape de conflit intra-familiaux, où l’ado peut être sujet à la fameuse crise. Et il n’est pas rare de voir un ado n’en faire qu’à sa tête ! C’est normal… Il se cherche. Confrontations, insolence, impertinence… Là, c’est vraiment sûr, vous avez bien un ado à la maison ! Comment calmer le jeu ?

Des systèmes défensifs pour contrer votre ado

En entrant dans l’adolescence, votre enfant entre également dans une lutte de pouvoir. En d’autres thermes, il vous teste. D’ailleurs, je préfère vous prévenir, durant cette période vous allez probablement être touché dans votre égo et votre fierté… Votre ado pourra même vous répondre grossièrement. Il ne faut pas le prendre personnellement. L’idéal serait de prévenir cette insolence pour ne pas qu’elle pèse au quotidien. La solution ? Une défense efficace.

Pour ce faire, il ne faut pas hésiter à sanctionner dès que l’une des règles que vous aviez établie, vous et votre enfant, est transgressée. En quoi ça marche ? Il s’agit de contrecarrer les arguments pleins de mauvaise foi de votre ado, du style : « Mais tu ne me l’avais jamais dit ! ». Même si vous en aviez parlé avec lui avant qu’il entre dans l’âge ingrat. La sanction doit être à la hauteur de l’infraction. On ne va pas l’interdire de sortie parce qu’il a mangé trois parts de gâteau, réservées à sa petite sœur, pendant sa fringale nocturne. On lui demandera plutôt de faire la vaisselle.

Conjoint et/ou ex-conjoint : on se sert les coudes

Élever un ado est un challenge et on réussi les challenges grâce à une forte cohésion d’équipe. Vous devez être en total accord avec le père/la mère de votre enfant en ce qui concerne les limites à ne pas franchir. Il doit prendre conscience, quand c’est nécessaire, qu’il a outrepassé ses droits en vous répondant insolemment. Dans tous les cas, ex-conjoint ou non, vous devez tenir le même discours face aux débordements.

Trouver le juste milieu entre autoritaire et laxiste

S’il refuse d’admettre ses erreurs, de changer d’attitude, de faire des efforts, ne vous énervez pas ! C’est exactement ce qu’il cherche à faire : vous provoquer. Ainsi, « fermeté » et « calme » sont les maîtres mots. Utilisez des phrases courtes et directives, de manière à aboutir à une négociation. Si son comportement est insupportable tout le temps, essayez de lui en parler calmement en lui disant que vous le comprenez, voir même que vous êtes passé par la vous aussi, mais qu’il va falloir trouver une solution à l’amiable. Et s’il ne tient pas, la méthode probablement la plus efficace est de le filmer (discrètement)Crise d'adolescence ou de dire à haute voix ses propos ; plus tard, quand il sera calmé évidemment. En effet, cela permet d’entendre et de mesurer la portée de ses paroles et ainsi de se rendre compte qu’il a franchi les limites. Il est inutile de lui donner des trop grandes sanctions : il ne les tiendra pas et sera tenté de faire l’inverse. Si vous estimez qu’il mérite tout de même un rappel à l’ordre, alors donnez-lui une sanction facile à tenir (privé de cinéma, par exemple).

Enfin, ne fuyez pas le conflit : trouvez une solution.

Lorsqu’il fait sa crise et monte s’enfermer dans sa chambre, respirez. Ne vous excusez pas. Ne le suivez pas. Réfléchissez plutôt à comment aborder le problème. Faut-il faire intervenir une tierce personne, comme les grands parents ? Faut-il lui laisser du temps seul ? Faut-il l’envoyer une semaine chez ses cousins, afin que tout le monde puisse prendre du recul ? Faut-il appeler Pascal le grand frère ? (non ne faites pas ça.) Dans tous les cas, il faudra en parler calmement à un moment propice. Si vous vous sentez gêné-e, vous pouvez l’emmener dans un endroit neutre, cela favorisera la discussion et ne laissera aucun échappatoire. Également, vous pouvez privilégiez les moments « parler à côté ». Ce sont ces petits moments où deux personnes sont assises l’une à côté de l’autre, sans se regarder. En voiture ou simplement assis sur un canapé, lorsqu’il n’y a pas de contact visuel, les langues ont tendances à se délier. C’est un bon moyen d’engager une discussion sérieuse.

Courage, nous sommes avec vous !

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Jardinage : Et si on initiait nos enfants ?

Vous ne savez pas comment occuper vos enfants pendant les weekend pluvieux ? Et si vous les initiez au jardinage ? En préparant un atelier dans votre cuisine ou votre salon, bien au chaud, vos enfants seront ravis de mettre leur énergie dans quelque chose qu’ils verront évoluer. Voici quelques propositions !

Commencer le jardinage petit à petit Jardiner avec mes enfants

Très grand classique des écoles maternelles mais qui a tout de même toujours son succès ! C’est très simple à réaliser et vos bambins adoreront voir pousser les lentilles ! Pour cela, il vous faut :

  • 4 coquilles d’œufs
  • 4 coquetiers
  • Des feutres
  • Du coton
  • Des lentilles

Comment ça marche ? C’est très simple ! Il vous suffit de placer du coton dans un récipient, d’humidifier avec quelques gouttes d’eau, puis de placer dessus des lentilles ; sortie du placard de la cuisine. Au préalable, vos enfants et vous pouvez dessiner sur les coquilles, selon vos envies ! Quelques jours après, les pousses atteindront les 10 centimètres ! Si vous n’avez pas de coquilles d’œufs à proximité, vous pouvez également faire pousser ces lentilles dans une assiette ou dans des petits pots de yaourt en verre.

Des bulbes dans des tasses !

Le jardinage, nouvelle passion des enfants

Vos enfants seront ravis de mettre la main à la patte pour fleurir la maison ! Si vous préférez les jolies fleurs aux lentilles, nous avons la solution.

Il vous faut :

  • Des bulbes (crocus, narcisse, jonquilles, jacinthes… Selon vos préférences !)
  • Des pots de confitures, des boîtes de conserve ou des tasses
  • De la terre
  • Des yeux amovibles

Avant de commencer l’atelier jardinage, pourquoi ne pas essayer un atelier peinture ? Vos enfants et vous pourrez ainsi décorer, selon votre guise, pots de confiture ou encore boîte de conserve. Pour les humaniser, il suffit de coller des yeux amovibles sur le contenant. Puis, sortez les bulbes et demandez aux enfants de les rempoter. Prévoyez un grand plateau pour ne pas trop salir autour de vous, des cuillers pour mettre la terre et éventuellement, quelques tabliers.

Réalisez vos propres semis !

Le jardinage, ludique et pédagogique

Pourquoi ne pas se lancer dans les semis d’intérieur ? Simple comme bonjour, cette activité peut elle aussi se faire avec vos enfants sur la table de la cuisine ou du salon. Pédagogique et ludique, cette activité permet aux enfants d’en apprendre un peu plus sur la provenance des légumes qu’ils mangent, tout en s’amusant. Vous pouvez planter vos semis dans un carton de jouet recyclé, une boîte d’œuf et y mêler leurs jouets : dinosaures, playmobiles… Tout peut se fondre dans un jardin !

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Confiance en soi : Comment la donner à son enfant ?

« Mon enfant ne va pas vers les autres. Est-il timide ou introverti ? Ou manque-t-il de confiance en soi ? » Cette question, beaucoup de parents se la pose. Et pour cause, si la timidité et l’introversion sont des traits de caractère, le manque de confiance en soi est plus profond. D’autant plus que c’est durant la période de l’enfance que l’enfant se construit et c’est à vous de l’accompagner afin qu’il ait toute la confiance en lui nécessaire pour arpenter les chemins rugueux de la vie.

La confiance en soi et la construction de l’estime de soi de l’enfant demande du temps et de l’énergie. On peut même se demander si c’est héréditaire ou acquis. En d’autres thermes, si les parents sont peu sûrs d’eux alors l’enfant le sera-t-il aussi ?

La confiance en soi est à ne pas confondre avec l’estime de soi. En effet, si la confiance en soi ne s’apprend pas et émane d’un lien émotionnel avec les parents, l’estime de soi est une évaluation de chaque chose que nous faisons. Cette même évaluation est double : elle prend en compte nos propres ressentis mais également celui des personnes qui nous entourent. Il faut donc trouver un équilibre entre les deux types d’évaluations.

Le parent, le miroir de l’enfant

La confiance en soi des adultes se reflète sur les enfants. Afin que votre enfant ait confiance en lui, il faut restaurer votre confiance en vous. En effet, en se traitant bien, on apprend à l’enfant à faire de même. Si vous aviez tendance à dire « Quel/quelle idiot-e ! » lorsque vous cassez un verre, alors ce temps est révolu ! L’enfant vous voit et vous entend et il a tendance à reproduire ce que vous faite. En somme, si vous avez pris la mauvaise habitude de vous sous-éstimer, alors l’enfant fera de même.

Confiance en soi et sens critique

La confiance en soi fait appel au sens critique et à l’autonomie de pensée. En effet, croire en soi, ça se découvre. Il faut donc faire la part entre ce qui relève de nos appréciations personnelles et de celles des autres. Dans cette logique, impliquer son enfant et solliciter son avis, même lors de simples choses pouvant paraître anodines, sont très bénéfiques pour la confiance en soi. Plus on interroge l’enfant, plus il prend conscience qu’il peut se forger sa propre opinion. Une fois que l’enfant aura compris cela, il osera s’affirmer et si vous pensez différemment que lui, il ne sera pas meurtri.

Les encouragements

Les enfants retiennent toutes les petites phrases à leur attention. Aussi, il est important de souligner lorsque l’enfant à bien fait quelque chose. On a tendance à le gronder ou à exagérer lorsque l’enfant n’a pas rangé ses jouets mais à l’inverse, on ne lui dit jamais que c’est bien lorsqu’il les a rangés. Un simple « je suis content-e que tu aies rangé ta chambre » fera son effet. Idem pour les prises d’initiatives. Lorsque l’enfant met le couvert par lui même, il est important de le notifier. Ainsi, vous lui montrer qu’il devient un-e grand-e dont on peut être fière !

Ne pas surprotéger l’enfant

L’estime de soi passe par la confiance que nous pouvons placer en nos enfants. Or, il arrive que nous freinions leurs désirs d’indépendance. En le surprotégeant, nous les ralentissons dans leur quête d’autonomie. Il est donc important de réfréner nos angoisses, tout en les exprimant… Plus facile à dire qu’à faire ! Il s’agit simplement de le faire subtilement. Par exemple, en demandant à l’enfant d’estimer la dangerosité de ce qu’il s’apprête à faire tout en lui disant qu’il s’agit de notre peur et pas de la sienne.

Mon enfant est trop sûr de lui !

Il peut arriver, à l’inverse, qu’un enfant ait trop confiance en lui. Afin de l’éviter, si l’enfant a fait un beau dessin, on préférera lui dire « Ton dessin est génial » plutôt que « tu es génial ». Attention également à la carapace ! Certains enfant, comme certains adultes, ont tendance à trop en faire pour paradoxalement combler le fait qu’ils n’ont pas suffisamment confiance en eux.

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Premier Noël sans papa/maman : nos conseils

On ne va pas vous mentir : passer un premier Noël sans ses enfants est démoralisant. En effet, depuis bien longtemps cette fête est le symbole d’une union familiale. Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas seul-e. Depuis les années 70, le nombre de familles recomposées ne cesse d’augmenter. On estime aujourd’hui que plus d’un enfant sur dix vit ainsi.

Comment organiser votre premier Noël de divorcé ?  Comment préparer Noël avec son nouveau conjoint et ses enfants ? Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ? Comment en parlez aux enfants ? Family Facility vous conseille.

Premier Noël de divorcé : Comment s’organiser ?

Vous étant séparés cette année et à l’approche de Noël, une seule question persiste : chez quel parent l’enfant doit-il réveillonner ? Si la pratique religieuse est de moins en moins populaire, Noël reste ancré comme un moment important pour les familles et est la fête autour des enfants par excellence. Après un divorce, un déséquilibre se crée naturellement. Heureusement, la solution peut être assez simple : multiplier les Noël, les bons plats et les cadeaux ! Pour ce qui est du jour J, vous pouvez vous mettre d’accord avec votre ex conjoint pour alterner le partage des fêtes : le réveillon du 24 sera chez maman cette année, le repas du 25 chez papa. Et l’an prochain, on inversera. Il est donc préférable de s’y prendre à l’avance si vous voulez réunir toute votre famille pour cette occasion, afin que tout le monde s’accorde sur les dates. Ce n’est pas grave si ce n’est pas le jour J, mieux vaut être souple sur le planning et offrir à vos enfants un Noël dont ils se souviendront.

Il se peut que l’enfant culpabilise si cette année, vous ne fêtez pas Noël le jour J avec lui. Dans ce cas, il est important de le rassurer en lui assurant que vous ne serez pas seul-e à Noël, qu’il ne doit pas s’en inquiéter et qu’il va passer un très bon moment avec son autre parent. D’autant plus, qu’il fêtera bientôt Noël une deuxième fois à vos côtés !

La mauvaise idée

Vouloir réunir toute la famille pour atténuer le chagrin de l’enfant. Hormis des situations exceptionnelles, ça n’est jamais la solution et n’est pas réaliste. D’une par, l’enfant pourrait croire à la réconciliation de ses deux parents, et que la magie de Noël a vraiment opérée. Il en serait d’autant plus triste et déçu ! D’une autre par, les tensions et les rancoeurs, l’alcool n’arrangeant rien, pourraient ressurgir lors du repas. Argent, motif de rupture, garde des enfants… Ce n’est probablement pas l’image de Noël que vous souhaiteriez véhiculer à votre enfant.

En revanche, vous pouvez discuter au préalable des cadeaux avec votre ex conjoint-e et lui souffler des idées. De plus, cela évitera les doublons.

Organiser le premier Noël avec mon nouveau conjoint et ses enfants

Cela peut être une grosse source de stress… Mais pas de panique, tout se passera pour le mieux ! Si Noël se fait chez vous, assurez-vous de mettre tout le monde à l’aise et de traiter tous les enfants équitablement. S’il y a d’autres membres de votre famille que la famille de votre nouveau conjoint serait susceptible de ne pas connaître, n’hésitez pas à faire les présentations !

Si Noël se fait chez votre nouveau conjoint, n’hésitez pas à en discuter avec vos enfants au préalable : comment se sentent-ils par rapport à cela ? Rassurez-les et pour les mettre plus à l’aise, vous pouvez parler de cette nouvelle famille en créant un contexte autour de chaque membre. Par exemple, il y aura Josiane, c’est la maman de Daniel, elle était institutrice. Cela aidera davantage les enfants à avoir des repères.

Egalement, vous allez devoir avoir une discussion non négligeable avec votre nouvelle âme soeur : la venue du Père Noël. Si les enfants y croient encore, assurez-vous d’être d’accord et de véhiculer la même histoire. Rien ne doit être laisser au hasard pour que la magie opère ! Soyez également d’accord sur le nombre de cadeaux. Cela peut paraître anodin mais les enfants se sentent souvent en compétition par rapport à cela. Veillez aussi à en discuter avec lui/elle, voir même aller faire les courses de Noël ensemble. En effet, s’il y’a peut de chance de vous tromper pour vos enfants, le risque d’offrir le mauvais cadeau aux enfants de votre partenaire est plus élevé.

Si la réunion des enfants n’est pas habituelle, gare aux concurrences, au sentiment d’intrusion pour ceux qui ne fêtent pas Noël chez eux, et à la jalousie pour ceux qui ne voudraient pas partager leur parent ! Dans ce cas, il ne doit pas il y avoir de différence de traitement entre les enfants. Impliquez-les dans les préparatifs (par exemple, une équipe peut cuisiner des petits gâteaux et une autre peut faire des bricolages pour décorer la table), et le même nombre de cadeaux pour chacun d’entre eux ! Egalement, pour souder votre nouvelle famille, vous pouvez instaurez un nouveau rituel de Noël : une sortie exceptionnelle, un dessert particulier, un jeu de société ou encore une sorte d’Incroyable Talent où toute la famille participe !

La mauvaise idée

Afin que cela se passe au mieux, il faut bien évidemment que les enfants connaissent ce nouveau conjoint ainsi que ses enfants. La mauvaise idée serait de présenter cette nouvelle famille à Noël. Pour les enfants, ce moment de l’année signifie qu’ils voient toutes les personnes qui leur sont chères et ils ne comprendraient pas que des inconnus réveillonnent avec eux.

Voila, vous avez toutes les clés en main pour passer un merveilleux Noël ! N’hésitez pas à nous partager vos expériences !

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Au secours, mon enfant veut me recaser

« Et celui-là, comment tu le trouves ? » demande Julie, 11 ans, à sa mère en désignant l’homme qui les précède à la queue du supermarché. Audrey et Justine, 13 et 16 ans, ont quant à elles, inscrit leur mère sur un site de rencontre. En général, après un divorce, l’enfant respecte la solitude parentale, il ne tentera rien. Or, après une longue période de célibat, il n’est pas rare que les enfants veulent « recaser » leurs parents. Cette démarche est-elle bienveillante, mignonne et altruiste ou cache-t-elle des motivations plus opportunistes ? Family Facility vous explique.

Raison n°1 : Un changement notable

L’enfant voit que son parent est différent après son divorce. Inutile de le nier, c’est tout à fait normal. L’enfant se souvient encore des jours heureux où toute la famille était en harmonie. Il voyait ses parents gais et heureux et cela se reflétait également sur lui. Naturellement, l’enfant va donc chercher à revoir ses parents dans cet état.

Raison n°2 : La recherche d’un médiateur

La solitude, surtout pendant une longue durée, peut être pesante. Il est donc tout à fait normal que vous soyez sujet à des périodes d’énervement, de coup de mou, voir, d’agressivité. Or, tout ces émotions sont redirigées inconsciemment vers l’enfant. Par exemple, il est possible que vous vous énerviez plus que de raison contre l’état de sa chambre. L’enfant recherche donc un médiateur, d’un bouclier.

Raison n°3 : Le centre des attentions

Dans le schéma familial d’une famille monoparentale, l’enfant est au centre de toutes les attentions et des préoccupations. Parfois même, un peu trop à son goût. Vous vous en êtes peut être même rendu compte. A 8 ans, l’enfant vous dira de le laisser tranquille. A 16 ans, en revanche, il sera plus direct : « Trouve toi quelqu’un ». Il faut donc savoir lâcher du lest pour le laisser gagner en indépendance. Lui laisser du temps juste pour lui ne lui sera que bénéfique. Il pourra ainsi développer des passions et des intérêts par lui-même. L’enfant espère donc que vous allez trouver un nouveau partenaire, quelqu’un qui le « délivrera » ainsi que son parent.

Raison n°4 : Me recaser car l’autre parent est en couple

Si un parent se remet en couple plus rapidement que l’autre, l’enfant va prendre en considération que ses parents sont des êtres sexués et non pas de simples parents. Il va donc penser qu’il est « naturel » pour les adultes d’être à deux. Il prend également en considération le bonheur du parent en couple, et aimerait l’appliquer sur vous. Si vous êtes dans ce cas, et que votre enfant vous met la pression pour que vous retrouviez quelqu’un, n’hésitez pas à avoir une discussion avec lui. En effet, vous pouvez également lui expliquer, si tel est votre cas, que certaines personnes se sentent également bien célibataire et que, parfois rencontrer la bonne personne prend du temps.

Que faire ?

Il ne s’agit pas de se remettre en couple directement pour lui faire plaisir. L’enfant pense qu’il est dans l’ordre des choses d’être accompagné. Or, peut être êtes-vous seul-e par choix ! L’idéal est d’avoir une conversation avec lui, pour lui expliquer que l’on a pas encore trouvé la bonne personne. Essayez ensuite de connaître la vraie raison de cette insistance : Est-il inquiet ? Suis-je trop présent-e ? Il est également important de lui expliquer que son rôle n’est pas de jouer les entremetteurs.

 

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Nouveau conjoint : Comment le présenter à ses enfants ?

Après un divorce, il est normal d’avoir envie de retomber amoureux-se. Et c’est normal : être un parent séparé ne signifie pas que l’on n’a pas le droit d’aimer et d’être aimé de nouveau. En revanche, pour les enfants, cette étape vient contrarier leur plus grand espoir : voir leurs parents de nouveau réunis. Si l’acceptation de la part des enfants peut se faire différemment selon l’âge et le laps de temps après le divorce, les spécialistes s’accordent à dire qu’il ne faut surtout pas précipiter les choses. Family Facility vous donne ses conseils pour que la rencontre se passe au mieux.

Quel est le bon moment pour présenter son nouveau conjoint ?

Pour nous, parents, le divorce équivaut à une période transitoire or, les enfants n’ont pas la même notion du temps. Ils peuvent s’imaginer que cette situation durera pendant encore longtemps, voir toute leur vie. Il faut donc savoir que le moment idéal de présentation n’existe pas. Enfaite, c’est assez suggestif : c’est à vous de sentir si vos enfants sont prêts à laisser entrer une nouvelle personne dans leur vie. Pour être davantage certain que vos enfants ne rejettera pas votre nouveau partenaire, vous pouvez vous assurer de son bien être en surveillant le sommeil et l’alimentation des plus petits et en surveillant le comportement (provocation, isolement, insolence) des plus grands. S’ils sont calmes et semblent avoir une bonne hygiène de vie, alors il y a plus de chance que vos enfants acceptent cette nouvelle.

Comment l’annoncer à ses enfants ?

Evidemment, il est impensable de présenter son nouveau conjoint sans avoir « tâté le terrain » avec vos enfants au préalable. Et il n’est pas non plus question de leur présenter n’importe qui ! C’est lorsqu’une relation devient réellement sérieuse que l’on peut envisager les présentations et pas avant, sous peine de déstabiliser les enfants. L’idéal est donc de ménager les enfants sans en faire trop. Il est inutile d’énumérer les innombrables qualités de votre nouveau partenaire, sous peine que les enfants sentent une dévalorisation de leur autre parent. Pour se construire, l’enfant a besoin d’une image positive de ses deux parents. Annoncez donc la nouvelle avec pudeur et délicatesse : « Je vois un ami depuis quelque temps, avec qui je me sens bien, je suis heureux-se ». Rien que cette phrase attise la curiosité de vos enfants. Ils viendront donc naturellement essayer d’avoir plus d’informations sur le sujet. Laissez ensuite le temps couler entre cette première annonce et le moment de la rencontre. Si votre relation devient vraiment sérieuse au point d’envisager un emménagement, soyez clair(e), mais délicat(e), avec vos enfants. Egalement, si votre nouvelle âme soeur à aussi des enfants, il est aussi important d’en tenir les votre informés.

Il se peut également que vos enfants soient très enthousiastes à l’idée de rencontrer votre nouveau conjoint, voir même qu’ils vous demandent à le rencontrer !

Quelle est la première rencontre « idéale » ?

Le jour J, préférez un endroit neutre et chaleureux (restaurant, balade en forêt…) afin que tout le monde soit le plus à l’aise possible. L’enfant n’aura donc pas cette impression que cette nouvelle personne lui « vole » une partie de sa vie. Il est également essentiel que vous présentiez tout le monde, enfants et nouveau partenaire, par leur prénom. « Voilà Laura, ma petite star et Pierre, mon aventurier » est trop réducteur. Laissez-les se parler naturellement et ainsi explorer la personnalité de chacun.

Le point le plus important est d’être naturel(le). Les enfants et les adolescents sentent lorsqu’un adulte en fait trop et n’est pas lui-même et, sans surprise, ils détestent ça. Soyez-vous même, les enfants préféreront vous voir gêné(e) et timide plutôt que de jouer un rôle qui n’est pas le votre !

Que faire si mon enfant refuse mon nouveau conjoint ?

Il est possible que votre enfant exprime une part de rejet. Les grosses colères et les crises de larmes expriment ce que l’enfant ne peut exprimer par les mots. En effet, il n’arrive pas à mettre des mots sur ses émotions. Essayez de lui en parler doucement, à un moment que vous jugerez propice. Expliquez-lui que nous avons tous besoin d’amour et que c’est normal de vouloir se remettre avec quelqu’un. Ce n’est pas pour autant que vous l’aimerez moins et que cette personne prendra la place de son autre parent, au contraire ! N’hésitez pas à admettre que c’est difficile pour eux et qu’il a tout le temps qu’il faudra pour accepter cette nouvelle relation.

Et surtout… Ne renoncez pas à votre nouveau conjoint si vos enfants sont contre : ce serait préjudiciable à leur développement.

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