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Category Archives: Infos pratiques

BAC et autres examens : Comment l’aider durant les révisions ?

Les examens commencent le 15 juin pour les futurs bacheliers et le 29 juin pour les candidats au Brevet des collèges.

Votre quotidien sait vous rappeler le rôle très important que vous avez en tant que parents lors des révisons du baccalauréat (ou autres examens) de vos enfants. La proximité tant physique qu’intellectuelle doit permettre une préparation optimale et sans heurts. Le parent est le référent dès le premier jour de la vie de l’enfant. A ce titre il a une action immense dans l’aide qu’il peut et doit apporter à ce moment si particulier pour l’adolescent. Vous craignez que votre enfant ne soit pas bachelier ? Avez-vous des inquiétudes à ce sujet et pourquoi ? Peu importe car cette angoisse est la vôtre, vous en êtes propriétaire, vous ne devez pas la « transmettre » à votre enfant.

Il est important de verbaliser, de communiquer avec lui, de lui expliquer que vous comprenez que cette période n’est pas simple, qu’elle peut être vectrice de stress, de questions ou d’inquiétude. Néanmoins, il faut dire à votre enfant : « ce nest pas parce que nous comprenons ce que tu traverses, que tu peux rejeter toute la violence de langoisse sur nous« . Les tensions liées à l’examen n’empêchent pas le respect.

Examens : petits conseils pratiques

Ne laissez pas le futur bachelier prendre trop de café, de soda ou de guronsan. Il ne faut pas rajouter du stress au stress ; il faut avoir des règles hygiéno-diététiques. Les parents se doivent de ne pas montrer leurs angoisses même s’il n’est pas aisé de cacher son stress. Pour se faire, ralentissez votre diction, forcez un rien sur l’articulation pour rappeler combien vous êtes un pilier solide sur lequel il peut compter. Même si depuis quelques années ou décennies, le baccalauréat est désigné comme un examen facile pour lequel le pourcentage de réussite augmente chaque année. Ne le répétez pas à votre enfant, cela amplifierait encore son inquiétude à ne pas réussir. Aidez-le à planifier son temps de travail avec des horaires, des tableaux, des fiches, une réelle organisation sans oublier qu’ils ont déjà travaillé toute l’année. Il ne s’agit pas de refaire une année en trois semaines, à chaque jour suffit sa peine, faites-le au jour le jour.

Anticiper un examen n’apporte rien en soit, cela crée des inquiétudes inutiles. Si ces dernières sont trop envahissantes, faites-le accompagner par un professionnel qui peut utiliser des méthodes liées aux Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC) et/ou un Training autogène de Schulz. Il s’agit d’exercices consistant à se dire des phrases positives, des suggestions : « je suis en pleine forme, mon rythme cardiaque est tout à fait régulier etc. ».

Tout un chacun est unique, ainsi n’essayez pas de lui « revendre » ce qui a fonctionné pour vous. Les temps ont changé, vos enfants sont différents et ils ont certainement choisis une méthode. Quelle qu’ait été votre réussite, laissez-lui la gloire d’obtenir la sienne. Vous proposez, il dispose ; ne le forcez pas à travailler avec vous, suggérez-le lui, il se sentira plus à l’aise avec cette méthode. N’oubliez pas que vous n’êtes pas son professeur et qu’il n’est pas votre élève.

Vous êtes dans une relation affective parents-enfants et cela doit rester ainsi, soyez en mesure de lui demander, à contrario, qu’il vous explique ce sur quoi il travaille, devenez ainsi l’élève et lui le professeur. Par ce petit « jeu de rôles », chacun se rendra compte de son niveau de maîtrise du sujet et si vous le comprenez bien dans sa réflexion et sa pédagogie, il s’appropriera les notions dans son langage à lui et boostera considérablement sa mémoire.

Soyez positifs même si le contexte semble difficile

Encouragez toujours et sans cesse, tout ce qu’il fera sera un acquis. Il peut faire la moue, ne la faites pas à votre tour et comprenez son inquiétude, soyez un miroir rassurant de ses craintes légitimes.

Pendant les révisons, il y a des temps de fatigue tout comme dans le sport ou la vie. Vous entendrez certainement des : « je ny arriverai pas, je vais être recalé« ; comprenez que la fatigue et le stress sont alors en forte hausse, n’hésitez pas à faire des pauses avant de reprendre. S’il venait à exprimer que l’entente pour travailler avec un parent n’est pas simple, proposez-lui de retrouver un camarade de classe afin qu’il se sente moins seul dans ses révisions, ne prenez pas cela pour un échec. Ces petits gestes et attentions lui permettront d’aller dans le sens de la réussite et de la confiance en soi.

Enfin, les parents imposent des limites, vous pouvez lui suggérer de choisir de concert des horaires à ne pas dépasser et des temps de travail à aménager ensemble. Le but n’est pas qu’il s’endorme pendant l’examen ou qu’il fasse en anglais l’examen d’histoire. Le discernement est la clef de la réussite et l’absence de repos ou de sommeil crée un disfonctionnement du discernement. Le rôle de parent est celui d’accompagner l’enfant.

Cette période qu’est le baccalauréat est un cap difficile pour l’adolescent, c’est la période où il faut l’aider sans une contrainte excessive et disproportionnée qui sera contreproductive pour lui. La bienveillance est la clef de la réussite de l’accompagnement positif.

 

 

 

Auteur : Rodolphe Oppenheimer, publié à l’origine par France Soir.

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Trajet : Comment occuper son enfant dans les transports ?

Que vous rendiez visite à leurs grands-parents, leurs cousins ou encore que vous partiez en famille dans un endroit inconnu, le trajet fait partie intégrante de vos vacances. Et qui dit voyage, dit occuper vos enfants pour éviter à tout prix les grosses crises de larmes durant un vol long-courrier. Afin d’éviter les « quand est-ce qu’on arrive » trop réguliers, nous vous proposons nos astuces afin que le voyage se déroule au mieux.

Les préparatifs du trajet

Cela semble évident, mais il est nécessaire de parler à vos enfants en amont du voyage. Il vous faudra donc les préparer tout en restant réaliste : « les sièges ne seront pas forcément confortables, le trajet va durer longtemps, vous ne pourrez pas beaucoup bouger… Mais nous allons bien nous occuper ». Également, vous pouvez leur expliquer comment fonctionne l’avion/le bateau/le train que vous allez prendre : « Il y aura des hôtesses de l’air, on va monter dans le ciel » pour l’avion, ou encore « on va traverser une forêt » pour le train. Il est important aussi de montrer à vos enfants tout le trajet que vous allez effectuer grâce à une carte. « Nous partons de la maison qui est ici, nous allons là en passant par ici, ici et là ». Cela leur permettra de le visualiser.

Si vous voyagez en avion, n’oubliez pas de prévenir la compagnie aérienne que vous voyagez avec vos enfants.

Les occupations

Pour être sûr de ne rien oublier et trouver des activités qui conviendront à vos enfants, discutez-en avec eux. Quels jeux souhaitent-ils emmener ? Que voudront-ils faire ? La nouveauté pouvant facilement les occuper pendant un bon moment, n’hésitez pas à lui faire découvrir de nouveaux jeux, coloriages ou autre.

Si vous ne souhaitez pas leur offrir de nouveaux jeux ou que vous n’aurez pas le temps, nous avons sélectionné pour vous deux jeux qui ne demandent qu’à être imprimés :

La musique est également un bon moyen d’échanger avec eux en partageant ses goûts ou ses souvenirs, ou tout simplement de les aider à s’endormir. Pour cela, vous pouvez préparer une playlist en avance avec eux pour passer un bon moment pendant le voyage.

La veille

Afin d’être sûr-e que vos enfants aient ce qui leur plaît à disposition, vous pouvez préparer avec eux la veille du voyage une collation, un magazine ou un livre, des crayons de couleurs ou encore des jeux de cartes afin que le trajet se déroule sous les meilleurs hospices.

Pendant le trajet

S’ils n’en peuvent plus de rester assis, emmenez-les se dégourdir les jambes en allant en wagon-bar du train ou en s’arrêtant sur une aire d’autoroute. Avec un peu de chance, de retour à leur place, ils tomberont dans les bras de Morphée.

En dernier recours, les dessins-animés et les jeux sur tablettes permettent également de faire passer le temps.

Après le trajet

N’hésitez pas à en discuter avec eux : qu’ont-ils aimé ? Qu’ont-ils moins aimé ? Y a-t-il quelque chose qui leur a manqué ? Ainsi, pour le prochain voyage, vous serez prêt-e !

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« Etre parent après la séparation »: les séances d’informations de la CAF

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, c’est un point information : La Caf de Paris organise des séances d’information « Etre parent après la séparation » tout au long de l’année 2017. Chaque séance est gratuite et sans inscription.

Cette séance, animée par un médiateur familial, un juriste du CIDFF et un travailleur social de la Caf, aborde :
–  Les aspects sociaux et psychologiques de la séparation
–  Les réactions et besoins des enfants en fonction de leurs âges
–  Des informations juridiques sur les effets de la séparation et du divorce
–  L’intérêt de la médiation familiale
–  Les services et ressources disponibles à Paris

La première séance à lieu le 9 février 2017 à 18h30 à la Maison des liens familiaux, au 47 rue Archereau (19ème).

Vois souhaitez en savoir plus ? Voici la plaquette ou rendez vous sur le site ! 🙂

Malheureusement pour l’instant, ces séances n’ont lieu qu’à Paris. On espère que la CAF en proposera bientôt en province !

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Divorce à l’amiable sans juge : ce qu’il faut savoir

Officiellement depuis le 1er janvier 2017, un divorce à l’amiable, sans juge est désormais possible. Une pratique plus rapide qui vise surtout à désengorger les tribunaux. Voici tout ce qu’il faut savoir !

Un divorce à l’amiable englobe quelles situations ?

Seulement les conjoints étant consentants mutuellement pour un divorce et ses conséquences peuvent choisir le divorce à l’amiable (sans juge). Cela comprend donc que les époux doivent être d’accord sur les questions du mode de garde des enfants, de la pension alimentaire, de l’attribution de la propriété du logement, éventuellement d’une prestation compensatoire*…

*On peut demander une prestation compensatoire lorsqu’il existe une disparité de revenus entre les époux ou/et sir des sacrifices ont été faits par l’un ou l’autre

Sans le juge, qu’est ce que ça va changer ?

Chaque époux devra choisir un avocat afin d’avoir la garantie d’un accord équilibré. Une fois que chacun des époux aura choisi un avocat différent, des rendez-vous à quatre (les deux époux et leurs deux avocats) pourront être organisés afin de finaliser l’acte, à savoir la convention de divorce. Une fois signée, cette même convention ne sera pas homologuée par le juge comme traditionnellement, mais simplement enregistrée chez un notaire.

J’ai démarré ma procédure en 2016, que va-t-il se passer ?

Un divorce à l’amiable ne sera pas possible. En effet, même si la requête de divorce déposée en 2016 était par consentement mutuel, elle demeurera régie par l’ancienne procédure.

Quelles clauses peut-on inclure dans la convention ?

Les avocats risquent d’être davantage prudents quant à la rédaction de la convention car ils ne sont plus sous le contrôle du juge, et le notaire n’effectue qu’un rôle formel. En effet, la convention pourra être remise en cause, notamment au motif du vice de consentement, surtout en ce qui concerne la liquidation du régime matrimonial.

En somme, chaque avocat devra faire attention à nommer tous les biens de chaque époux afin de différencier ceux qui appartiennent à la communauté de ceux qui appartiennent à chaque ex-époux. Au même titre, dans le cas du régime de la séparation de biens, il faudra veiller à vérifier qui a payé les travaux pour établir les créances.

Combien le divorce va-t-il coûter ?

Malheureusement, pas 50€ comme vous auriez pu l’entendre ! Chacun doit régler les honoraires, qui sont fixées librement, de son avocat. D’autant plus que plusieurs rendez-vous seront nécessaires pour aboutir à la rédaction de la convention définitive. A cela, s’ajoute les frais facturés par le notaire, qui enregistre la convention. Ils ont eux-même rappelé qu’ils feraient payer les droits d’enregistrement de l’acte( environ 120€), mais également les copies de l’acte (au moins 3). Ce qui nous amène à un total avoisinant les 200-250€.

Combien de temps durera la procédure ?

Ca ne sera pas quinze jours, comme on a aussi plus l’entendre ! Une fois la convention finalisée, chaque époux reçoit par courrier un exemplaire et dispose d’un délais de réflexion de 15 jours, à compter de la réception de ce projet de convention. Une fois ce délai passé, la convention est signée par les avocats et par les époux. Ensuite, les avocats doivent adresser la convention au notaire dans un délai de 7 jours. Puis, le notaire dispose d’un délai de 15 jours pour déposer la convention et remettre une attestation de dépôt aux avocats. Les désormais ex-conjoints ne sont pas obligés de se présenter chez le notaire.

Le divorce à l’amiable est-il possible s’il on a des enfants ?

Oui ! En revanche, les parents doivent avant tout informer leurs enfants de leur intention de divorcer puis demander aux enfants s’ils veulent être entendus par un juge. Un formulaire devra être rempli par les parents « en fonction du discernement » puis être remis aux avocats. Cependant, ce formulaire est critiquable car si l’enfant souhaite être entendu par le juge, alors la procédure à l’amiable est interrompue. Le divorce par consentement mutuel devra donc être homologué par le juge. La convention devra ensuite prévoir le mode de garde ainsi que le montant de la pension alimentaire.

Comment le divorce à l’amiable entre en application ?

Une fois que le notaire a enregistré l’acte, il remet une attestation de dépôt aux époux qui permettra aux avocats de transcrire le divorce en marge des actes de mariage et de l’acte de naissance de chacun des conjoints. Ce dépôt donne une force exécutoire à la convention signée, tout comme un divorce devant un juge. Si la pension alimentaire n’est pas versée, l’ex peut s’adresser à un huissier de justice qui pourra ensuite ordonner une saisie sur salaire.

Quels sont les recours possible ?

Si la situation d’un des deux ex change, il doit saisir le juge aux affaires familiales (JAF) afin de réviser la pension alimentaire et/ou la prestation compensatoire. Un des ex-époux peut également saisir le JAF pour « vice de consentement » s’il s’estime victime d’un dol (escroquerie), appropriation des biens…). Avant, ce type de recours n’existait que devant la cassation. Egalement, un des ex-époux peut saisir le juge s’il souhaite changer le mode de garde des enfants.

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Premier Noël sans papa/maman : nos conseils

On ne va pas vous mentir : passer un premier Noël sans ses enfants est démoralisant. En effet, depuis bien longtemps cette fête est le symbole d’une union familiale. Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas seul-e. Depuis les années 70, le nombre de familles recomposées ne cesse d’augmenter. On estime aujourd’hui que plus d’un enfant sur dix vit ainsi.

Comment organiser votre premier Noël de divorcé ?  Comment préparer Noël avec son nouveau conjoint et ses enfants ? Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ? Comment en parlez aux enfants ? Family Facility vous conseille.

Premier Noël de divorcé : Comment s’organiser ?

Vous étant séparés cette année et à l’approche de Noël, une seule question persiste : chez quel parent l’enfant doit-il réveillonner ? Si la pratique religieuse est de moins en moins populaire, Noël reste ancré comme un moment important pour les familles et est la fête autour des enfants par excellence. Après un divorce, un déséquilibre se crée naturellement. Heureusement, la solution peut être assez simple : multiplier les Noël, les bons plats et les cadeaux ! Pour ce qui est du jour J, vous pouvez vous mettre d’accord avec votre ex conjoint pour alterner le partage des fêtes : le réveillon du 24 sera chez maman cette année, le repas du 25 chez papa. Et l’an prochain, on inversera. Il est donc préférable de s’y prendre à l’avance si vous voulez réunir toute votre famille pour cette occasion, afin que tout le monde s’accorde sur les dates. Ce n’est pas grave si ce n’est pas le jour J, mieux vaut être souple sur le planning et offrir à vos enfants un Noël dont ils se souviendront.

Il se peut que l’enfant culpabilise si cette année, vous ne fêtez pas Noël le jour J avec lui. Dans ce cas, il est important de le rassurer en lui assurant que vous ne serez pas seul-e à Noël, qu’il ne doit pas s’en inquiéter et qu’il va passer un très bon moment avec son autre parent. D’autant plus, qu’il fêtera bientôt Noël une deuxième fois à vos côtés !

La mauvaise idée

Vouloir réunir toute la famille pour atténuer le chagrin de l’enfant. Hormis des situations exceptionnelles, ça n’est jamais la solution et n’est pas réaliste. D’une par, l’enfant pourrait croire à la réconciliation de ses deux parents, et que la magie de Noël a vraiment opérée. Il en serait d’autant plus triste et déçu ! D’une autre par, les tensions et les rancoeurs, l’alcool n’arrangeant rien, pourraient ressurgir lors du repas. Argent, motif de rupture, garde des enfants… Ce n’est probablement pas l’image de Noël que vous souhaiteriez véhiculer à votre enfant.

En revanche, vous pouvez discuter au préalable des cadeaux avec votre ex conjoint-e et lui souffler des idées. De plus, cela évitera les doublons.

Organiser le premier Noël avec mon nouveau conjoint et ses enfants

Cela peut être une grosse source de stress… Mais pas de panique, tout se passera pour le mieux ! Si Noël se fait chez vous, assurez-vous de mettre tout le monde à l’aise et de traiter tous les enfants équitablement. S’il y a d’autres membres de votre famille que la famille de votre nouveau conjoint serait susceptible de ne pas connaître, n’hésitez pas à faire les présentations !

Si Noël se fait chez votre nouveau conjoint, n’hésitez pas à en discuter avec vos enfants au préalable : comment se sentent-ils par rapport à cela ? Rassurez-les et pour les mettre plus à l’aise, vous pouvez parler de cette nouvelle famille en créant un contexte autour de chaque membre. Par exemple, il y aura Josiane, c’est la maman de Daniel, elle était institutrice. Cela aidera davantage les enfants à avoir des repères.

Egalement, vous allez devoir avoir une discussion non négligeable avec votre nouvelle âme soeur : la venue du Père Noël. Si les enfants y croient encore, assurez-vous d’être d’accord et de véhiculer la même histoire. Rien ne doit être laisser au hasard pour que la magie opère ! Soyez également d’accord sur le nombre de cadeaux. Cela peut paraître anodin mais les enfants se sentent souvent en compétition par rapport à cela. Veillez aussi à en discuter avec lui/elle, voir même aller faire les courses de Noël ensemble. En effet, s’il y’a peut de chance de vous tromper pour vos enfants, le risque d’offrir le mauvais cadeau aux enfants de votre partenaire est plus élevé.

Si la réunion des enfants n’est pas habituelle, gare aux concurrences, au sentiment d’intrusion pour ceux qui ne fêtent pas Noël chez eux, et à la jalousie pour ceux qui ne voudraient pas partager leur parent ! Dans ce cas, il ne doit pas il y avoir de différence de traitement entre les enfants. Impliquez-les dans les préparatifs (par exemple, une équipe peut cuisiner des petits gâteaux et une autre peut faire des bricolages pour décorer la table), et le même nombre de cadeaux pour chacun d’entre eux ! Egalement, pour souder votre nouvelle famille, vous pouvez instaurez un nouveau rituel de Noël : une sortie exceptionnelle, un dessert particulier, un jeu de société ou encore une sorte d’Incroyable Talent où toute la famille participe !

La mauvaise idée

Afin que cela se passe au mieux, il faut bien évidemment que les enfants connaissent ce nouveau conjoint ainsi que ses enfants. La mauvaise idée serait de présenter cette nouvelle famille à Noël. Pour les enfants, ce moment de l’année signifie qu’ils voient toutes les personnes qui leur sont chères et ils ne comprendraient pas que des inconnus réveillonnent avec eux.

Voila, vous avez toutes les clés en main pour passer un merveilleux Noël ! N’hésitez pas à nous partager vos expériences !

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Accidents domestiques : la solution avec Pipinpon

Fait effrayant mais pourtant bien réel, les accidents domestiques sont la première cause de décès chez les enfants. Heureusement, il est possible d’éviter un drame en agissant vite et en sachant quoi faire. Sauriez-vous appliquer les gestes de premiers secours à votre enfant, s’il était victime d’un accident domestique ? Cette question, Noémie Sylberg se l’ait posé à la naissance de sa fille. Ne sachant pas la réponse, cette Super Maman a décidé de créer Pipinpon, des formations aux gestes de premiers secours pour les bambins et les enfants. Nous avons eu l’honneur d’en discuter avec elle.

Formez-vous aux gestes de premier secours !Pouvez-vous nous présenter en quelques mots Pipinpon ?

Pipinpon s’adresse principalement aux parents de jeunes enfants et aux nounous, pour les informer sur les accidents domestiques qui sont malheureusement trop fréquents et leur apprendre à réagir efficacement en cas d’accident avec les gestes de premiers secours. Nous organisons des ateliers de 3 heures à Paris, dans des espaces dédiés aux enfants, ou à domicile pour un groupe d’amis ou des membres d’une famille. Nos initiations peuvent également se faire en anglais pour les parents ou nounous non francophones.

Comment vous est venue l’idée ?

L’idée m’est venue lorsque j’étais enceinte de ma fille qui a aujourd’hui 11 mois, c’était pour moi un préalable indispensable avant de devenir mère, et je me suis rendue compte que les parents étaient très/trop peu formés, et l’offre quasi inexistante. Après avoir été avocat pendant 10 ans, j’ai fermé mon cabinet et j’ai créé Pipinpon !

Quels sont les risques majeurs d’accidents domestiques pour les enfants ? Avez-vous des chiffres à nous communiquer ?

Que faire en cas d'accident domestique ? Pipipon à la solutionLes enfants ont la fâcheuse tendance de mettre dans la bouche tout ce qu’ils trouvent sur leur route… et ils ont une nette préférence pour les choses toutes petites, par exemple les cacahuètes à l’apéro ou les perles de la grande sœur. Le risque est l’étouffement bien sûr. Pipinpon apprend aux parents à réagir si un tel accident se produit, sans attendre l’arrivée des secours qui serait bien trop tardive dans un tel cas.

Les chiffres sont effrayants, mais Pipinpon veut rassurer et éviter de tomber dans le côté anxiogène du secourisme. L’important est de savoir que les accidents domestiques sont la première cause de décès chez les enfants. Nous sommes donc là pour les éviter.

Pouvez-vous nous présenter votre équipe ?

Pipinpon a une équipe de moniteurs de secourisme formidable !

Ils sont pompiers, Professeurs des Ecoles à l’Education Nationale, ou encore bénévoles d’associations. Ce sont des personnes « de terrain » et particulièrement pédagogues. Ils arrivent à créer un véritable lien avec les participants pendant l’atelier et rendent ainsi les initiations agréables malgré le contexte. Nous avons également un comité de médecins avec lequel nous avons élaboré le programme de nos ateliers et que nous réunissons régulièrement. Parmi eux, un pédiatre, un pédo-psychologue, un généraliste et un urgentiste.

Avez-vous un conseil à donner aux parents ?

Ne jamais relâcher sa concentration, nos enfants sont plus rapides que nous. Et venir vite se former chez Pipinpon !

Quels sont les tarifs pour une formation ?

90€ par personne dans l’une de nos salles (tarif préférentiel à partir de 3 inscriptions) et 600€ à domicile pour un groupe de 10 personnes maximum.

Et pour finir, quels sont les projets de Pipinpon ?

Il faut que les parents prennent conscience de la nécessité de se former aux gestes premiers secours dès le départ, et il faut le faire dès la grossesse. C’est pourquoi Pipinpon a déjà proposé à plusieurs maternités d’initier les femmes enceintes ou celles qui viennent d’accoucher. Nous souhaitons également intervenir dans les crèches. Et bien sûr, pouvoir organiser nos ateliers dans d’autres villes de France, car nous avons déjà beaucoup de demandes.

Merci beaucoup Noémie de nous avoir accordé du temps !

 

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Animaux de compagnie et divorce : qui en a la garde?

Les animaux de compagnie font également partis de la famille ! En effet, 1 foyer sur 2 possède un compagnon à poils. Mais quand est-il lorsque ses maîtres bien-aimés divorcent ? Depuis le 16 février 2015, l’article 515-14 du Code Civil a changé le régime juridique auquel étaient soumis les animaux : ils sont désormais soumis au régime des biens et on reconnaît qu’ils sont dotés d’une sensibilité. Pour autant, la personnalité juridique des animaux n’est pas encore reconnue. L’animal suivra donc le régime de partage de biens. Ainsi, sa situation dans un divorce variera selon le régime matrimonial du couple.

1.Si vous avez un ou des animaux de compagnie et êtes mariés sous le régime légal de la communauté réduite aux acquêts

Il faut alors déterminer si l’animal en question a été adopté avant ou après le mariage. Ainsi, s’il a été adopté par un époux seul avant le mariage, alors c’est cet époux qui en aura la garde. En revanche, si l’animal a été adopté durant le mariage, alors il devient un « bien » commun aux deux époux, même si son adoption/achat était à l’initiative d’un seul des deux époux.

Les deux ex-époux peuvent trouver un accord à l’amiable sur l’attribution de la garde de l’animal. Cependant, si le divorce est contentieux et qu’il y a litige concernant la garde de l’animal, alors c’est le juge qui tranchera. Il prendra en considération les soins et l’attention portés par chaque époux à l’animal, ainsi que le cadre de vie futur des conjoins.

2. Si vous vous êtes mariés sous le régime de la séparation des biens

Si l’animal a été adopté par un des deux époux, que ce soit avant ou pendant le mariage, la boule de poils reviendra à ce même époux.

En revanche, si l’adoption de l’animal par les deux époux a eu lieu durant le mariage alors l’animal sera considéré comme un « bien  » indivis. Ainsi, comme sous le régime de la communauté légal, les époux peuvent convenir de son attribution ou alors ce sera le juge qui tranchera.

3. Si vous vous êtes mariés  sous le régime de la communauté universelle

Dans ce cas particulier, que l’animal ait été adopté avant ou après le mariage ne change rien : il sera considéré comme un « bien commun » aux époux. En cas de divorce par consentement mutuel, vous et votre ex-conjoin devrez décider de qui aura la garde de l’animal. En cas de contentieux, c’est le juge qui tranchera, en prenant en compte le soin et l’affection apporté par chacun à l’animal , afin de déterminer lequel de vous deux pourra lui offrir les meilleures conditions de vie.

4. Si le divorce implique des enfants

Si vous avez des enfants, le juge en prendra considération. Il mettra en lumière les liens qui unissent les enfants et l’animal et, afin que ces derniers ne soient pas séparés, le juge attribuera probablement la garde de l’animal au parent qui a la garde des enfant.

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Internet : comment protéger nos enfants ?

Des enfants plus connectés, mais aussi plus exposés

L’essor des nouvelles technologies et d’internet a bouleversé notre quotidien, et il se répercute également sur celui de nos enfants. Ils manient les smartphones, tablettes et ordinateurs d’une façon intuitive, et  sont de plus en plus connectés à ces appareils. Passé 13 ans, 68% des jeunes possèdent un smartphone, et 73% ont un ordinateur personnel. Le temps moyen passé sur les écrans s’allonge avec l’âge : on passe ainsi de 3h40 par semaine pour les moins de 7 ans, à 13h30 pour les 13-19 ans !

Cette montée en puissance des écrans comporte des risques : ainsi, 75% des adolescents surfant sur internet ont été confrontés à des contenus qu’ils jugent choquants (images/vidéos violentes, contenus pornographiques…). Beaucoup de parents s’inquiètent du temps passé par leurs enfants en ligne, qui empiète parfois sur les activités scolaires et extra-scolaires, le sommeil…

Que peuvent faire les parents pour protéger leurs enfants d’Internet ?

Heureusement des solutions existent pour préserver nos enfants des dérives liés à l’usage des écrans, tout en continuant à profiter de leurs bénéfices.

1 – Informer et dialoguer

Il est essentiel pour le parent de comprendre les usages de ses enfants en ligne. Renseignez-vous sur les plate-formes qu’ils utilisent, et n’hésitez pas à les tester pour vous forger un avis dessus.

Échangez avec vos enfants pour expliquer les risques qu’ils peuvent rencontrer en ligne, et établir ensemble des règles à suivre pour s’en prémunir.

2 – Le contrôle parental : un outil de protection et d’accompagnement

Vous pouvez vous aider d’un contrôle parental comme Parentsdanslesparages.com pour faire respecter ces règles. Une fois installé sur vos ordinateurs Windows et sur vos smartphones et tablettes Android et Apple, vous pourrez gérer le temps passé par vos enfants sur leurs appareils, appliquer un filtrage Internet adapté à leur âge, et gérer les applications autorisées. Tout cela à distance, en vous rendant sur votre espace parent depuis n’importe quel appareil connecté à Internet.

Si Parentsdanslesparages.com vous intéresse, sachez que vous pouvez tester la solution gratuitement pendant 30 jours en vous inscrivant sur le site. Donc n’hésitez pas à l’essayer dès maintenant !

Cet article a été écrit en collaboration avec :

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Déménagement : comment aider les enfants ?

Un déménagement est toujours une source de stress pour toute la famille, et les enfants et adolescents en sont toujours les premiers affectés. En effet, les déménagements mal négociés seraient même nocifs pour les ados, à en croire une étude publiée dans l’American Journal of Preventive Medicine et relayée par le Figaro Santé. En effet, les chercheurs ont constaté que plus les jeunes avaient changé de logement lorsqu’ils étaient enfants, plus ils avaient des risques de souffrir de maladies psychiatriques arrivés à l’adolescence.

Afin de gérer au mieux cette transition, voici quelques conseils.

Ne laissez pas vos enfants dans l’incertitude lors du déménagement

Un déménagement implique bien entendu un changement de maison mais également un changement de contexte, et c’est ce dernier qui inquiète le plus. Souvent les amis, l’école, le sport… sont tous différents. Avec les enfants ou les ados, il est bien important de leur expliquer les raisons de ce changement. Afin de les rassurer, faites-leur part de vos propres craintes. Ils doivent comprendre les raisons du changement qu’on leur impose. Si les mots vous manquent, il existe des livres pour bien préparer les enfants à leur nouvelle vie.

D’autant plus que le déménagement rend les parents plus stressés, plus speed et donc moins disponibles. Et ce climat de tension inquiète davantage les enfants. Les plus petits sentent bien qu’il se passe quelque chose, vous devez donc prendre en compte toutes les situations nouvelles pour eux et, surtout, rester à l’écoute de leurs émotions, même si celles là sont mauvaises. Il faut également que vous soyez prêt à accepter que les enfants puissent ne pas approuver, ne pas être contents et vous devez aussi reconnaître que cette période de transition est difficile.

Impliquez-les !

« De quelle couleur voudras-tu peindre ta chambre ? », « Où devrions-nous mettre cette plante ? », « Tiens, on t’a acheté un lit de grand ! » sont autant de moyens qui permettront à l’enfant de se sentir pleinement acteur de votre déménagement, mais également de se construire son univers. L’imaginaire permet aux enfants de visualiser son futur pour sécuriser son avenir. Avant le grand jour, montrez-leur des photos de votre nouveau chez-vous voir, si vous en avez l’occasion, faites leur visiter leur nouvelle maison ! Vous pouvez également leur proposer d’emballer des cartons, ainsi ils participeront aux préparatifs. N’oubliez pas, surtout si vos enfants sont en bas âges, de mettre dans une mallette à part leurs jouets favoris et leurs doudous, pour toujours les avoir à porter de main.

Avec les adolescents, un seul maître-mot : le dialogue. Votre ado partage la même crainte que n’importe quelle personne de son âge dans sa situation : la peur de ne pas se faire de nouveaux amis et de ne plus voir les anciens. Pour le rassurer, vous pouvez lui proposer d’organiser des vacances avec ses anciens amis ou encore regarder des sites qui l’aideront à trouver une nouvelle activité.

Restez attentif !

Une fois l’emménagement terminé, le plus difficile n’est pas forcément derrière vous. Et comme l’adaptation peut prendre plusieurs mois, restez attentif-ve à toutes les réactions de vos enfants. Essayez d’être disponible pour eux, d’instaurer un dialogue hebdomadaire pour savoir comment va chaque membre de la famille… Et mettez aussi en place un rituel de temps passé ensemble.

La plupart du temps cela se passe très bien mais parfois les enfants et les adolescents le vivent vraiment mal. Dans ce cas, certains signes d’alerte sont à repérer comme une baisse des résultats scolaires, des colères inexpliquées, un mal de ventre ou de tête permanent, un changement de comportement… Autant de signes à ne pas prendre à la légère afin de ne pas passer à côté d’un véritable mal-être.

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Résidence alternée : Comment ça marche ?

« La résidence alternée », vous connaissez le terme mais qu’est-ce qu’il implique réellement ? Quelles sont les modalités et les conditions pour l’obtenir ? Que dit la loi ? Quelles démarches faut-il entreprendre ? Toutes les réponses dans cet article.

La résidence alternée : qu’est ce que c’est ?

Après un divorce, sous l’ordre du juge des affaires familiales et le consentement des parents, les enfants peuvent vivre en résidence alternée. C’est à dire qu’ils habitent en alternance au domicile de leurs deux parents, selon un rythme décidé. Le temps de résidence de l’enfant est en effet établi en fonction de son intérêt et de la situation familiale. Le plus commun étant une semaine chez l’un des parents puis une semaine l’autre, mais l’enfant peut également vivre 4 jours chez l’un et 3 jours chez l’autre. La résidence alternée permet à l’enfant de partager le quotidien de ses deux parents et ainsi continuer à les voir régulièrement. Elle fait partie des modes de garde que les parents peuvent choisir lors d’une séparation. En l’absence de divorce, et si elle est décidée à l’amiable par ses deux parents, la résidence alternée ne fait pas nécessairement l’objet d’une décision de justice.

Quelles sont les conditions ?

Evidemment, le choix de la résidence alternée nécessite une bonne entente entre les parents et un climat familiale serein. Vous et votre ex-compagnon devez être bien organisés sur le plan pratique. Il est d’ailleurs préférable d’habiter prêt l’un de l’autre. De ce fait, cette proximité permet à l’enfant de rester dans la même école tout en évitant les trajets excessifs, source de fatigue et de stress. L’enfant est suffisamment perturbé par le divorce, il est donc inutile de lui rajouter de nouvelles angoisses ! Egalement, pour que l’enfant soit accueilli dans les meilleures conditions possible, il faut que le nouveau logement du parent qui ne garde pas la maison soit convenable. S’il y a un trop grand écart entre les revenus, une pension alimentaire peut être versée, à condition toutes fois qu’elle soit indispensable au maintien de l’éducation de l’enfant. Egalement, les allocations familiales peuvent être partagées entre les deux parents. Cependant, ces derniers doivent avoir au moins deux enfant à charge, dont au moins un en résidence alternée.

Mon enfant peut-il bénéficier d’une résidence alternée ?

La décision revient au juge des affaires familiales (JAF). Ce dernier considère toujours la situation précise de l’enfant, au cas par cas, et choisi le mode de garde le plus adapté pour son développement et son bien être. En effet, il ne faut pas que la situation ou la garde complique sa vie quotidienne. L’obtention de la garde alternée dépend ensuite de la situation familiale. Lorsque le divorce a lieu par consentement mutuel, c’est une convention définitive réalisée par les époux et soumise à l’homologation du JAF qui doit régler le choix de la résidence de l’enfant. Le juge confirme, ou non, cette convention en l’établissant en alternance au domicile de chacun de ses parents. En revanche, dans les autres cas (ex-concubins, ex-pacsés et autres cas de divorce), il est préférable que les parents se mettent d’accord. Si ce n’est pas le cas ou si l’accord établi est contraire à l’intérêt de l’enfant, c’est au juge de trancher. Ce dernier peut alors ordonner provisoirement une résidence en alternance dont il détermine la durée. En fonction de l’intérêt que l’enfant a trouvé, le juge décide définitivement, dans un second temps, le mode de résidence.

A savoir : Si des changements interviennent dans vos emplois du temps respectifs, les modalités relatives à la résidence alternée sont révisables à tout moment. En cas d’accord entre les deux parents, elles sont modifiées conventionnellement par ces derniers, dans le cas échéant, ce sera au JAF de trancher.

 

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