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Category Archives: Co-parentalité

Premier Noël sans papa/maman : nos conseils

On ne va pas vous mentir : passer un premier Noël sans ses enfants est démoralisant. En effet, depuis bien longtemps cette fête est le symbole d’une union familiale. Mais rassurez-vous, vous n’êtes pas seul-e. Depuis les années 70, le nombre de familles recomposées ne cesse d’augmenter. On estime aujourd’hui que plus d’un enfant sur dix vit ainsi.

Comment organiser votre premier Noël de divorcé ?  Comment préparer Noël avec son nouveau conjoint et ses enfants ? Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ? Comment en parlez aux enfants ? Family Facility vous conseille.

Premier Noël de divorcé : Comment s’organiser ?

Vous étant séparés cette année et à l’approche de Noël, une seule question persiste : chez quel parent l’enfant doit-il réveillonner ? Si la pratique religieuse est de moins en moins populaire, Noël reste ancré comme un moment important pour les familles et est la fête autour des enfants par excellence. Après un divorce, un déséquilibre se crée naturellement. Heureusement, la solution peut être assez simple : multiplier les Noël, les bons plats et les cadeaux ! Pour ce qui est du jour J, vous pouvez vous mettre d’accord avec votre ex conjoint pour alterner le partage des fêtes : le réveillon du 24 sera chez maman cette année, le repas du 25 chez papa. Et l’an prochain, on inversera. Il est donc préférable de s’y prendre à l’avance si vous voulez réunir toute votre famille pour cette occasion, afin que tout le monde s’accorde sur les dates. Ce n’est pas grave si ce n’est pas le jour J, mieux vaut être souple sur le planning et offrir à vos enfants un Noël dont ils se souviendront.

Il se peut que l’enfant culpabilise si cette année, vous ne fêtez pas Noël le jour J avec lui. Dans ce cas, il est important de le rassurer en lui assurant que vous ne serez pas seul-e à Noël, qu’il ne doit pas s’en inquiéter et qu’il va passer un très bon moment avec son autre parent. D’autant plus, qu’il fêtera bientôt Noël une deuxième fois à vos côtés !

La mauvaise idée

Vouloir réunir toute la famille pour atténuer le chagrin de l’enfant. Hormis des situations exceptionnelles, ça n’est jamais la solution et n’est pas réaliste. D’une par, l’enfant pourrait croire à la réconciliation de ses deux parents, et que la magie de Noël a vraiment opérée. Il en serait d’autant plus triste et déçu ! D’une autre par, les tensions et les rancoeurs, l’alcool n’arrangeant rien, pourraient ressurgir lors du repas. Argent, motif de rupture, garde des enfants… Ce n’est probablement pas l’image de Noël que vous souhaiteriez véhiculer à votre enfant.

En revanche, vous pouvez discuter au préalable des cadeaux avec votre ex conjoint-e et lui souffler des idées. De plus, cela évitera les doublons.

Organiser le premier Noël avec mon nouveau conjoint et ses enfants

Cela peut être une grosse source de stress… Mais pas de panique, tout se passera pour le mieux ! Si Noël se fait chez vous, assurez-vous de mettre tout le monde à l’aise et de traiter tous les enfants équitablement. S’il y a d’autres membres de votre famille que la famille de votre nouveau conjoint serait susceptible de ne pas connaître, n’hésitez pas à faire les présentations !

Si Noël se fait chez votre nouveau conjoint, n’hésitez pas à en discuter avec vos enfants au préalable : comment se sentent-ils par rapport à cela ? Rassurez-les et pour les mettre plus à l’aise, vous pouvez parler de cette nouvelle famille en créant un contexte autour de chaque membre. Par exemple, il y aura Josiane, c’est la maman de Daniel, elle était institutrice. Cela aidera davantage les enfants à avoir des repères.

Egalement, vous allez devoir avoir une discussion non négligeable avec votre nouvelle âme soeur : la venue du Père Noël. Si les enfants y croient encore, assurez-vous d’être d’accord et de véhiculer la même histoire. Rien ne doit être laisser au hasard pour que la magie opère ! Soyez également d’accord sur le nombre de cadeaux. Cela peut paraître anodin mais les enfants se sentent souvent en compétition par rapport à cela. Veillez aussi à en discuter avec lui/elle, voir même aller faire les courses de Noël ensemble. En effet, s’il y’a peut de chance de vous tromper pour vos enfants, le risque d’offrir le mauvais cadeau aux enfants de votre partenaire est plus élevé.

Si la réunion des enfants n’est pas habituelle, gare aux concurrences, au sentiment d’intrusion pour ceux qui ne fêtent pas Noël chez eux, et à la jalousie pour ceux qui ne voudraient pas partager leur parent ! Dans ce cas, il ne doit pas il y avoir de différence de traitement entre les enfants. Impliquez-les dans les préparatifs (par exemple, une équipe peut cuisiner des petits gâteaux et une autre peut faire des bricolages pour décorer la table), et le même nombre de cadeaux pour chacun d’entre eux ! Egalement, pour souder votre nouvelle famille, vous pouvez instaurez un nouveau rituel de Noël : une sortie exceptionnelle, un dessert particulier, un jeu de société ou encore une sorte d’Incroyable Talent où toute la famille participe !

La mauvaise idée

Afin que cela se passe au mieux, il faut bien évidemment que les enfants connaissent ce nouveau conjoint ainsi que ses enfants. La mauvaise idée serait de présenter cette nouvelle famille à Noël. Pour les enfants, ce moment de l’année signifie qu’ils voient toutes les personnes qui leur sont chères et ils ne comprendraient pas que des inconnus réveillonnent avec eux.

Voila, vous avez toutes les clés en main pour passer un merveilleux Noël ! N’hésitez pas à nous partager vos expériences !

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Au secours, mon enfant veut me recaser

« Et celui-là, comment tu le trouves ? » demande Julie, 11 ans, à sa mère en désignant l’homme qui les précède à la queue du supermarché. Audrey et Justine, 13 et 16 ans, ont quant à elles, inscrit leur mère sur un site de rencontre. En général, après un divorce, l’enfant respecte la solitude parentale, il ne tentera rien. Or, après une longue période de célibat, il n’est pas rare que les enfants veulent « recaser » leurs parents. Cette démarche est-elle bienveillante, mignonne et altruiste ou cache-t-elle des motivations plus opportunistes ? Family Facility vous explique.

Raison n°1 : Un changement notable

L’enfant voit que son parent est différent après son divorce. Inutile de le nier, c’est tout à fait normal. L’enfant se souvient encore des jours heureux où toute la famille était en harmonie. Il voyait ses parents gais et heureux et cela se reflétait également sur lui. Naturellement, l’enfant va donc chercher à revoir ses parents dans cet état.

Raison n°2 : La recherche d’un médiateur

La solitude, surtout pendant une longue durée, peut être pesante. Il est donc tout à fait normal que vous soyez sujet à des périodes d’énervement, de coup de mou, voir, d’agressivité. Or, tout ces émotions sont redirigées inconsciemment vers l’enfant. Par exemple, il est possible que vous vous énerviez plus que de raison contre l’état de sa chambre. L’enfant recherche donc un médiateur, d’un bouclier.

Raison n°3 : Le centre des attentions

Dans le schéma familial d’une famille monoparentale, l’enfant est au centre de toutes les attentions et des préoccupations. Parfois même, un peu trop à son goût. Vous vous en êtes peut être même rendu compte. A 8 ans, l’enfant vous dira de le laisser tranquille. A 16 ans, en revanche, il sera plus direct : « Trouve toi quelqu’un ». Il faut donc savoir lâcher du lest pour le laisser gagner en indépendance. Lui laisser du temps juste pour lui ne lui sera que bénéfique. Il pourra ainsi développer des passions et des intérêts par lui-même. L’enfant espère donc que vous allez trouver un nouveau partenaire, quelqu’un qui le « délivrera » ainsi que son parent.

Raison n°4 : Me recaser car l’autre parent est en couple

Si un parent se remet en couple plus rapidement que l’autre, l’enfant va prendre en considération que ses parents sont des êtres sexués et non pas de simples parents. Il va donc penser qu’il est « naturel » pour les adultes d’être à deux. Il prend également en considération le bonheur du parent en couple, et aimerait l’appliquer sur vous. Si vous êtes dans ce cas, et que votre enfant vous met la pression pour que vous retrouviez quelqu’un, n’hésitez pas à avoir une discussion avec lui. En effet, vous pouvez également lui expliquer, si tel est votre cas, que certaines personnes se sentent également bien célibataire et que, parfois rencontrer la bonne personne prend du temps.

Que faire ?

Il ne s’agit pas de se remettre en couple directement pour lui faire plaisir. L’enfant pense qu’il est dans l’ordre des choses d’être accompagné. Or, peut être êtes-vous seul-e par choix ! L’idéal est d’avoir une conversation avec lui, pour lui expliquer que l’on a pas encore trouvé la bonne personne. Essayez ensuite de connaître la vraie raison de cette insistance : Est-il inquiet ? Suis-je trop présent-e ? Il est également important de lui expliquer que son rôle n’est pas de jouer les entremetteurs.

 

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Nouveau conjoint : Comment le présenter à ses enfants ?

Après un divorce, il est normal d’avoir envie de retomber amoureux-se. Et c’est normal : être un parent séparé ne signifie pas que l’on n’a pas le droit d’aimer et d’être aimé de nouveau. En revanche, pour les enfants, cette étape vient contrarier leur plus grand espoir : voir leurs parents de nouveau réunis. Si l’acceptation de la part des enfants peut se faire différemment selon l’âge et le laps de temps après le divorce, les spécialistes s’accordent à dire qu’il ne faut surtout pas précipiter les choses. Family Facility vous donne ses conseils pour que la rencontre se passe au mieux.

Quel est le bon moment pour présenter son nouveau conjoint ?

Pour nous, parents, le divorce équivaut à une période transitoire or, les enfants n’ont pas la même notion du temps. Ils peuvent s’imaginer que cette situation durera pendant encore longtemps, voir toute leur vie. Il faut donc savoir que le moment idéal de présentation n’existe pas. Enfaite, c’est assez suggestif : c’est à vous de sentir si vos enfants sont prêts à laisser entrer une nouvelle personne dans leur vie. Pour être davantage certain que vos enfants ne rejettera pas votre nouveau partenaire, vous pouvez vous assurer de son bien être en surveillant le sommeil et l’alimentation des plus petits et en surveillant le comportement (provocation, isolement, insolence) des plus grands. S’ils sont calmes et semblent avoir une bonne hygiène de vie, alors il y a plus de chance que vos enfants acceptent cette nouvelle.

Comment l’annoncer à ses enfants ?

Evidemment, il est impensable de présenter son nouveau conjoint sans avoir « tâté le terrain » avec vos enfants au préalable. Et il n’est pas non plus question de leur présenter n’importe qui ! C’est lorsqu’une relation devient réellement sérieuse que l’on peut envisager les présentations et pas avant, sous peine de déstabiliser les enfants. L’idéal est donc de ménager les enfants sans en faire trop. Il est inutile d’énumérer les innombrables qualités de votre nouveau partenaire, sous peine que les enfants sentent une dévalorisation de leur autre parent. Pour se construire, l’enfant a besoin d’une image positive de ses deux parents. Annoncez donc la nouvelle avec pudeur et délicatesse : « Je vois un ami depuis quelque temps, avec qui je me sens bien, je suis heureux-se ». Rien que cette phrase attise la curiosité de vos enfants. Ils viendront donc naturellement essayer d’avoir plus d’informations sur le sujet. Laissez ensuite le temps couler entre cette première annonce et le moment de la rencontre. Si votre relation devient vraiment sérieuse au point d’envisager un emménagement, soyez clair(e), mais délicat(e), avec vos enfants. Egalement, si votre nouvelle âme soeur à aussi des enfants, il est aussi important d’en tenir les votre informés.

Il se peut également que vos enfants soient très enthousiastes à l’idée de rencontrer votre nouveau conjoint, voir même qu’ils vous demandent à le rencontrer !

Quelle est la première rencontre « idéale » ?

Le jour J, préférez un endroit neutre et chaleureux (restaurant, balade en forêt…) afin que tout le monde soit le plus à l’aise possible. L’enfant n’aura donc pas cette impression que cette nouvelle personne lui « vole » une partie de sa vie. Il est également essentiel que vous présentiez tout le monde, enfants et nouveau partenaire, par leur prénom. « Voilà Laura, ma petite star et Pierre, mon aventurier » est trop réducteur. Laissez-les se parler naturellement et ainsi explorer la personnalité de chacun.

Le point le plus important est d’être naturel(le). Les enfants et les adolescents sentent lorsqu’un adulte en fait trop et n’est pas lui-même et, sans surprise, ils détestent ça. Soyez-vous même, les enfants préféreront vous voir gêné(e) et timide plutôt que de jouer un rôle qui n’est pas le votre !

Que faire si mon enfant refuse mon nouveau conjoint ?

Il est possible que votre enfant exprime une part de rejet. Les grosses colères et les crises de larmes expriment ce que l’enfant ne peut exprimer par les mots. En effet, il n’arrive pas à mettre des mots sur ses émotions. Essayez de lui en parler doucement, à un moment que vous jugerez propice. Expliquez-lui que nous avons tous besoin d’amour et que c’est normal de vouloir se remettre avec quelqu’un. Ce n’est pas pour autant que vous l’aimerez moins et que cette personne prendra la place de son autre parent, au contraire ! N’hésitez pas à admettre que c’est difficile pour eux et qu’il a tout le temps qu’il faudra pour accepter cette nouvelle relation.

Et surtout… Ne renoncez pas à votre nouveau conjoint si vos enfants sont contre : ce serait préjudiciable à leur développement.

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Les bases d’une résidence alternée réussie

La résidence alternée propose de nombreux avantages pour les parents. En effet, elle permet aux deux ex-conjoints de voir leurs enfants régulièrement et de passer du temps avec eux. Le modèle le plus commun étant une semaine sur deux, cela laisse le temps aux parents de profiter de leurs enfants, même s’ils préféreraient les avoir toujours auprès d’eux. C’est donc le compromis idéal lorsque l’on est parent et divorcé/séparé et que l’on garde une bonne entente avec l’autre parent. Mais qu’en est-il des enfants ? Quels sont leurs ressentis ? Et comment faire pour qu’une garde alternée se passe dans les meilleures conditions possibles ? Family Facility vous éclaire.

A partir de quel âge la résidence alternée est-elle recommandée ?

Pour le bien être des enfants, il est recommandé de privilégier un environnement stable, surtout chez les tout-petits. En effet, entre 6 mois et un an, l’enfant a besoin de stabilité. A partir de 3-4 ans, il devient dépendant d’une figure d’attachement et a besoin de repères.

Les psychologues s’accordent à dire que la résidence alternée n’était pas le mode de garde le plus adapté pour les tout-petits. En raison de la non stabilité de ce mode de garde, les bambins risquent d’avoir des troubles du sommeil ou encore un retard dans la scolarisation. La résidence alternée n’est donc pas adaptée chez les enfants de moins de 5/6 ans.

Egalement, lorsque l’enfant a quelques mois, la garde alternée ne convient pas car le bébé aura l’impression de voir disparaître son autre parent. Il faut donc trouver un équilibre et moduler le rythme des alternance. Dans l’idéal, il faudrait qu’un parent (généralement la mère) ait la garde exclusive mais que l’enfant puisse voir l’autre parent très régulièrement, avec des séparations courtes à chaque fois. L’objectif étant que l’autre parent puisse s’investir sur la durée et voir son enfant plusieurs fois par semaine et pas seulement une heure de temps en temps.

La résidence alternée, ça marche vraiment ?

A partir de 6 ans, la résidence alternée peut présenter des avantages, surtout si les parents habitent à proximité (même ville ou, encore mieux, même quartier). Cela lui permet de garder ses repères (mêmes amis, mêmes activités extrascolaires) et de voir régulièrement ses deux parents.

Une étude a récemment montré que le plus important pour qu’un enfant s’épanouisse est la relation qu’il entretien avec ses deux parents et non le mode de garde ou l’endroit où il vit. Si la résidence alternée pause un réel problème à l’enfant ou qu’il a l’impression de la subir, c’est peut être parce que son père ou sa mère n’est pas assez à l’écoute. Souvent, l’enfant se sent plus proche de l’un de ses deux parents. Pas de panique, c’est normal et c’est son droit. Il faut donc en discuter avec lui afin de mieux adapter le mode de garde.

La résidence alternée est-elle faite pour ma famille ?

Avant de se lancer, il faut analyser ses motivations et envisager toutes les contraintes que ce mode de garde implique. En effet, cela demande beaucoup d’organisation. Il faut se demander : « Suis-je prêt à sacrifier des journées passées avec mes enfants pour qu’ils puissent voir leur père/mère ? ». Lorsque l’on choisi la résidence alternée, il ne faut pas le faire pour des motifs égoïstes, bien au contraire ! Il faut se demander « Comment faire pour que l’enfant puisse créer un lien d’attachement aussi bien avec son père qu’avec sa mère ? ». Il est impératif que les parents soient sur la même longueur d’onde quant à leurs attentes sur cette garde. Un enfant a besoin de ses deux parents. Il est important de le comprendre, même si les deux ex-conjoints ne s’entendent plus.

Vous l’aurez donc compris, afin que la séparation et la garde alternée se passe au mieux pour l’enfant, il ne faut surtout pas exclure l’autre parent ! Par exemple, vous pouvez tenir un petit carnet des activités de l’enfant qu’il pourra présenter fièrement à l’autre parent pour lui montrer toutes les choses qu’il a faite ! Cela permet également de tenir informé l’autre parent, qui était absent lors des événements.

Si vous entretenez une relation conflictuelle avec votre ex-conjoint-e, un médiateur familiale peut être la solution afin de faire le point. Evidemment, un médiateur a un coût… Mais c’est relativement peu comparé comparé aux conséquences d’un mode de garde mal bâti qui ne sera pas profitable aux enfants et qui obligera les parents a retourner devant le juge. Egalement, le bien être de l’enfant étant la priorité, vous pouvez instaurer un relai avec une personne de votre entourage, auquel votre enfant pourra se confier en cas de besoin (oncle, tante, grand-parent, parrain, marraine ou ami de la famille).

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Mon enfant favorise un de ses parents

Il arrive parfois, surtout après un divorce, que l’enfant ait une « préférence » pour un de ses parents. Qu’il le manifeste plus ou moins ou le dise clairement, l’enfant cause toujours beaucoup de peine au parent moins « privilégié ». Si vous êtes victime de ce favoritisme, vous devez d’abord évaluer la situation : est-ce que ce favoritisme est occasionnel ? Ou y-a-t-il une lutte quotidienne avec un enfant qui préfère papa ou maman ?  Le docteur Reischer (psychologue et éducatrice parentale) donne quelques explications : « Chaque parent a besoin d’une forte relation avec son enfant. Ce type de favoritisme peut renvoyer à quelque chose qui provient de votre relation : ne pas passer assez de temps avec l’enfant, ne pas assez mettre la main à la patte dans son éducation ou encore jouer un rôle de bon flic/mauvais flic constant que vous partagez avec l’autre parent. »

Pourquoi les enfants expriment du favoritisme ? Est-ce normal ?

Soyez rassuré, il est tout à fait normal qu’un enfant favorise l’un de ses parents, assure le Dr. Reischer ; « C’est tout à fait normal et très commun. Ce problème est très fréquent chez les familles que je rencontre« . Sachez qu’un enfant ne sait pas encore se comporter en société et aime faire des expériences. En manifestant ce genre de comportement, il réalise des expériences, il cherche à apprendre comment les relations fonctionnent. Il se demande : qu’est ce qu’il se passe si je dis/fais ça ?

Comment y faire face ?

Ne jamais répondre d’une manière négative

« Mais je veux que ça soit papa qui me borde » hurle votre enfant. Vous vous sentirez très probablement rejeté, ce qui est tout à fait normal, mais vous devez résister à la tentation de le gronder et ne pas vous laisser submergé par vos émotions. Les enfants sont francs et ne se restreignent pas. Si vous ne le faites pas non plus, vous vous sentirez tous les deux très mal. Egalement, ne vous arrêtez pas sur la situation. Si votre enfant souhaite jouer avec vous le lendemain, la pire chose à dire est « Tu ne voulais pourtant pas jouer avec moi hier ! » ou pire : « Demande plutôt à ton père puisque tu l’aimes tant !« .

Réagissez avec empathie

Vous n’avez probablement pas dû aimer ce que votre enfant a dit, mais vous devriez l’accepter dans tous les cas. Si votre enfant vous dit « Je veux maman !« , vous pouvez dire calmement « J’ai entendu que tu voulais maman et je sais que tu l’aimes beaucoup« . Même si vous ne pouvez pas (ou ne voulez pas) honorer sa requête, il est important que l’enfant se sente entendu.

Trouver le bon équilibre entre le travail et l’amusement

Il est important que chaque parent trouve le juste milieu entre amusement et travail. Par « travail », j’entends l’aider à faire ses devoirs, lui brosser les dents, lui rappeler d’aller prendre son bain, lui faire à manger… Et le gronder si besoin ! L’enfant cherche à savoir lequel de ses parents est le plus facile à convaincre : celui qui lui lira la dernière histoire ou lui donnera une deuxième part de gâteau ! C’est pourquoi, trouver le bon équilibre est essentiel.

Et surtout, concentrez-vous sur l’amour et le respect

Se sentir délaissé par son enfant est évidemment un sentiment très douloureux, mais il est vital (pour vous, pour lui, pour votre relation future) de lui répondre avec gentillesse et respect, peut importe ce que votre enfant vous dit. Et c’est d’ailleurs ce que l’amour inconditionnel signifie : aimer son enfant peut importe ce qu’il peut se passer, même si vous n’appréciez pas son comportement. 

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Enfant du divorce : 5 choses à ne jamais leur dire

Avant et après un divorce, être à l’écoute de vos enfants, notamment sur leurs émotions, est très important. Il ne s’agit pas seulement de ses paroles mais également de son attitude, son comportement. Egalement, vous devez vous rappeler que l’enfant vous entendra aussi si vous parlez de votre situation à un proche, qu’il sait lire entre les lignes. Il y a donc des choses à ne pas dire devant votre enfant, qu’il pourrait interpréter comme « blessantes ». D’autant plus que ces même choses peuvent être une source de stress supplémentaire pour lui.

Voici cinq choses que vous ne devriez jamais dire à votre enfant :

1. »Ne dis pas à ton père/ta mère… »

Ne jamais placer l’enfant en position de confident, de « gardien de secret ». Premièrement, ce n’est pas son rôle. Ensuite, c’est injuste de lui demander de garder quelque chose pour lui en insistant sur le fait que son autre parent ne doit pas savoir. C’est énormément stressant pour lui.

2. « Demande à ton père/ta mère quand il/elle va payer pour…. »

Complétez le blanc avec toutes les charges que les parents doivent payer pour leurs enfants : pension alimentaire, dépenses médicales, nouveaux vêtements, nouveau vélo, activités extrascolaires… Vous pensez que c’est déplaisant pour vous de demander à votre ex, alors imaginez un peu pour votre enfant ! Ce genre de question n’entraîne jamais une réponse de bon coeur et vous vous attendez peut être à une réponse agressive. Alors pourquoi voulez-vous que ce soit votre enfant qui la pose ? Il recevra probablement la même réponse que vous et en plus de le stresser, cela n’améliorera pas vos rapports avec votre ex. D’autant plus que l’enfant n’est pas n’est pas directement concerné !

3. « Non, je ne peux pas me le permettre car ton père/ta mère ne paie pas sa pension alimentaire. »

Avec son inverse : « Non, je ne peux pas me le permettre car je dois payer la pension alimentaire à ton père/ta mère. » Attention, il n’y a aucun mal à expliquer à un enfant qu’on ne peut pas se permettre d’acheter certaines choses, au contraire ! C’est avant tout la formulation qui joue : ici, vous vous placez en position de victime, envoyant toute la culpabilité sur votre ex, en le faisant passer pour un méchant qui vous empêche de profiter des plaisirs de la vie.

4. « Tu es exactement comme ton père/ta mère…. »

Juste avant d’enchainer avec quelque chose de très négatif concernant l’autre parent. Dans ce cas, qui est réellement critiqué ? Cela va amener l’enfant à penser « Si je suis comme mon père/ma mère, alors pourquoi suis-je ici ? Peut être que papa/maman ne peut plus me supporter comme il ne supportait plus maman/papa ». Les dégâts peuvent être nombreux…

5. « Demande à ton père/ta mère si tu peux venir le (date durant laquelle l’autre parent à la garde), comme ça on pourra faire (quelque chose d’incroyablement marrant) ! »

C’est une très mauvaise stratégie utilisée dans l’espoir que l’autre parent ne voudra pas décevoir l’enfant en lui disant « non », alors que vous lui avez promis quelque chose de génial. Evidemment, c’est un gagnant-gagnant pour le parent sournois : non seulement il peut garder l’enfant durant la période de son ex mais en plus, il passe pour le parent merveilleux aux yeux de l’enfant. Mais c’est un perdant-perdant pour l’enfant qui peut voir sa relation avec le parent non demandant compromise peut importe le résultat. Et comme vous aimez votre enfant, vous savez qu’il a besoin de ses deux parents pour s’épanouir et bien grandir.

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Parents séparés : les droits et devoirs

 

Après un divorce, les parents ont des droits concernant le bien être de l’enfant mais également des devoirs. Ces nouvelles règles sont fixées par le justice, pour le bon développement de l’enfant. 

Qu’est-ce que l’autorité parentale ?

En cas de divorce, il ne faut pas confondre l’attribution de l’autorité parentale et celle du droit de garde. Le lieu de vie de l’enfant est nécessairement bouleversé car ses deux parents ne vivent plus ensemble. Mais soyons clair, un divorce n’enlève ni au père, ni à la mère sa qualité de parent : l’exercice de l’autorité parentale reste exercée conjointement. En somme, les parents continuent de prendre ensemble toute décision relative à la vie de l’enfant : sur sa santé, son éducation, son orientation scolaire, etc. il faut savoir que les lois sont les mêmes pour les couples mariés, pacsés ou non. Il y a exercice de l’autorité parentale dès lors que les deux parents ont reconnu l’enfant. Exceptionnellement, si l’intérêt de l’enfant le commande, le juge aux affaires familiales (JAF) peut ne confier l’exercice de l’autorité parentale qu’à l’un des parents, par exemple dans des cas graves, comme d’attouchements. Celui désigné prend alors seul les décisions concernant l’enfant. Le parent déchu conserve toutefois le droit d’être informé sur l’entretien et l’éducation de son enfant.

La pension alimentaire

Au titre de l’autorité parentale, les parents assurent des droits et des devoirs visant à protéger l’enfant : assurer son hébergement, sa garde, sa surveillance, son éducation, veiller à sa santé, sa sécurité, sa moralité etc. Celui qui n’a pas la garde de l’enfant ne peut pas s’exempter de sa tâche parentale : il doit verser une pension alimentaire à l’autre parent, à proportion de ses ressources et des besoins de l’enfant. Le défaut volontaire de versement de la pension alimentaire est passible de 2 ans d’emprisonnement et de 15 000 d’amende. Enfin, si le non respect des obligations peut faire l’objet de punitions pénales, le juge ne retire pas pour autant le droit de visite au parent fauteur. Attention : ce n’est pas pour autant qu’un père ne paye pas sa pension, qu’il est un mauvais père. Les enfants n’ont pas à subir les conséquences des problèmes d’argent de leurs parents.

Quelle résidence en cas de divorce ?

Quand la résidence principale est fixée chez l’un des parents, l’autre bénéficiera d’un droit de visite et d’hébergement (sauf s’il lui est refusé pour motifs graves). Depuis une loi de 2002, la résidence alternée chez le père et chez la mère est autorisée…même en cas de désaccord de l’un d’eux.
Si le « partage » de l’enfant semble équitable, beaucoup de pédopsychiatres dénoncent cette pratique. « L’adaptation à deux foyers, avec « transplantation » chaque semaine, est néfaste à l’équilibre de l’enfant. A un jeune âge, on a plus que tout besoin de stabilité pour se développer harmonieusement. Les dommages sont encore plus marqués quand l’alternance est imposée : l’adulte peut être sans considération pour les besoins de l’enfant…qui devient alors victime », explique Dominique Brunet, psychologue clinicienne et psychothérapeute. Depuis le 1er janvier 2007, les parents qui ont opté pour la garde alternée se partagent les allocations familiales.
Exceptionnellement, lorsque les parents ne sont pas en mesure d’assurer l’éducation de l’enfant (alcoolisme, maladie…) le juge peut fixer la résidence de l’enfant chez un tiers, de préférence choisi dans sa parenté.

Devoirs des parents divorcés

Ne pas ramener l’enfant après un week-end, à celui qui en a la garde, est une bien mauvaise idée… En effet, le fait de refuser volontairement de présenter le mineur à l’autre parent est un délit passible d’un an d’emprisonnement et de 1 500 euros d’amende. Une fois divorcé, on peut penser que l’on n’a plus aucun compte à rendre à son ex-époux ou épouse. Ce n’est pas le cas, à partir du moment ou un enfant est élevé en commun. Par ailleurs, un changement de domicile doit donc être notifié dans un délai d’un mois, à tous ceux qui exercent un droit de visite et d’hébergement à l’égard de l’enfant… sous peine d’être puni de 6 mois d’emprisonnement et de 7 500 euros d’amende.
A noter : quand il y a éloignement, le prix du voyage est à la charge de celui qui exerce le droit de visite. Quand le domicile est très éloigné, la contribution au voyage est divisée par deux.

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Le mode d’emploi d’une bonne garde alternée

Le mode d’emploi d’une bonne garde alternée

Il arrive, parfois, dans une vie de famille, que les parents décident de se séparer pour diverses raisons. Cette séparation amène, souvent, beaucoup de questions. Et une des questions qui revient souvent est celle qui est liée à la garde alternée de ses enfants. On le constate, même si vous vous trouvez en situation de conflits avec votre coparent, vous tentez, malgré tout de préserver votre enfant. En optant pour la résidence alternée, vous essayez d’instaurer une équité entre vous afin de mettre en avant le bien-être de votre enfant.

Nous pouvons nous poser de nombreuses questions face à la garde alternée. Aujourd’hui, nous allons identifier les avantages et les inconvénients de la résidence alternée pour l’enfant et les parents.

Les avantages de la garde alternée ?

La résidence alternée va aider votre enfant, encore plus s’il est en bas âge. Malgré son jeune âge, l’enfant comprend, sans comprendre la situation, ce qui va l’amener à se poser des questions sur les raisons de la séparation de ses parents et de son rôle dans ce divorce. À cet âge, les enfants, même s’ils éprouvent un amour certain pour leurs deux parents, craignent de devoir choisir un camp plus que l’autre. En optant pour une garde alternée, vous donner les éléments d’assurances nécessaires à votre enfant d’un point de vue affectif, ce qui favorisera son bon développement.

L’enfant est né de votre union, il a donc acquis un double héritage, celui de son père, et celui de sa mère. En vous dénigrant mutuellement, vous favorisez la destruction des piliers que vous avez mis en place pour construire l’identité de votre enfant. En favorisant la résidence alternée, vous optez pour une responsabilité, à parts égales, dans l’éducation de votre enfant. De cette manière, vous lui montrez que vous le respectez et l’estimez dans tout ce qu’il est.

En optant pour la garde alternée, vous vous obligez à vivre dans la même ville. Même si vous considérez ça comme un inconvénient, vous favorisez la non-perte des repères de votre enfant en dehors du foyer familial. Il garde ainsi la même école, les mêmes amis, les mêmes infrastructures extrascolaires, etc. Ce qui lui évite de voir tout son environnement chamboulé du jour au lendemain.

La résidence alternée va forger votre caractère et indirectement celui de votre enfant. En tant qu’adulte, vous vous devez de vous comporter comme tel en instaurant une communication respectueuse entre coparents. Tous vos efforts pour maintenir cette relation « amicale » vont inculquer à votre enfant les bonnes règles. Ce qui, à terme, lui sera bénéfique pour son futur.

Vos obligations dans l’instauration d’une résidence alternée ?

La première règle est que vous devrez vous empêcher de critiquer l’autre parent. Que ce soit pour des raisons personnelles que pour des raisons d’éducation. Même si votre enfant, lorsqu’il revient de chez son père, ou sa mère, avec des habitudes différentes (ex : repas devant la télé, etc.). Il est important qu’au préalable, vous ayez instauré les grandes lignes de l’éducation commune que vous allez inculquer à votre enfant. Pour le reste, vous n’avez pas à intervenir.

« Chacun son pré, et les vaches seront bien gardés ». Voici un adage à bien respecter. Il est aussi important pour vous que pour votre enfant de respecter les territoires. Pour cela, il faut vous et l’aider en mettant en place différents codes pour lui simplifier la vie telle qu’un calendrier avec une organisation en couleur pour voir quand il est chez papa et quand il est chez maman. Pour vous nous avons l’outil idéal, le calendrier en ligne, qui vous permet de notifier tout ce qui concerne le quotidien de l’enfant et d’en informer l’autre parent. De plus, cela vous évitera tout risque de conflit.

Dans une garde alternée, il est aussi important de bien respecter votre vie personnelle. Il fort possible que vous cédiez à la tentation d’accepter des situations que d’habitude vous n’accepteriez pas. Vous devez suivre les règles que vous avez mises en place dès le début dans votre foyer.

Balayons les préjugés de la garde alternée

Dans une garde alternée, il n’y a pas de pension alimentaire. Et bien c’est faux. La pension alimentaire est mise en place pour assurer un certain niveau de vie à votre enfant, dans ces deux maisons. Le juge des affaires familiales définira si une pension alimentaire doit être mise en place en fonction des revenus et des charges des deux parents.

En résidence alternée, l’enfant doit être à parts égales entre ses deux parents. Toujours faux, car la garde alternée n’implique pas une parité. Le juge déterminera les temps qu’il passera chez ses parents en prenant en compte plusieurs critères comme son âge. La garde alternée pouvant évoluer avec le temps.

Il n’est pas possible de modifier les modalités de la garde alternée mise en place. C’est encore faux. Un parent, quand il estime que le moment est venu, peut demander au juge de modifier le rythme de la résidence alternée en mettant en place une période d’essai. Cette période d’essai permettra d’instaurer un rythme entre les parents et l’enfant. Si le juge constate qu’à la fin de cette période d’essai, le nouveau rythme fonctionne, celle-ci pourra être définitivement mise en place.

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Cohabiter quand on est parent séparé, est-ce possible ?

Le monde évolue et ses composantes aussi. Lorsque la séparation est la seule solution pour les parents, l’organisation devient un réel défi de tous les jours. Celui de se reloger en fait partie. Et pour certains couples séparés, surtout dans les grandes villes, cette situation devient problématique. Le prix des loyers a fortement augmenté, les logements sont peu nombreux et il est très difficile de trouver un bien lorsque l’on touche le salaire d’une seule personne alors que l’on souhaite trouver un appartement ou une maison pouvant accueillir ses enfants. Par conséquent, deux solutions se présentent à vous : retourner vivre chez ses parents quelques temps, ou bien cohabiter avec l’autre parent (ce qu’on appelle aussi le  » Living Together Apart « )

Le relogement est une partie du processus d’acceptation de la séparation. Cependant, il est aussi source de conflit car l’étape où il faut quitter sa maison est très difficile. C’est pourquoi certains parents séparés décident de cohabiter ensemble. Cette solution peut avoir de multiples impacts : faire des économies, s’habituer à la situation mais aussi préserver les enfants de la séparation de ses parents. Cependant, la cohabitation n’est pas la meilleure des solutions puisqu’elle nécessite d’avoir une très bonne entente avec son ex-conjoint. Ce qui est rarement le cas après une séparation. Et à terme, la cohabitation ne fait que repousser l’inévitable en ajoutant, inutilement, des tensions.

Les risques de la cohabitation pour les enfants

Le risque d’une cohabitation entre parent séparé est de faire passer un message erroné à ses enfants. On peut facilement lui faire croire que tout va bien dans le meilleur des mondes, alors que ce n’est pas le cas. L’enfant va essayer de trouver sa place pour aider ses parents. Le risque étant qu’il va s’impliquer personnellement au détriment de son bien-être personnel. Par conséquent, son empathie va prendre le pas et va s’identifier à l’un de ses deux parents. Si l’un de ses parents ressent de la colère, l’enfant ressentira de la colère. Il en est de même pour la tristesse. L’enfant copie et ces sentiments, il va les rejeter sur l’autre parent. Au final, l’enfant perd de sa spontanéité avec ses deux parents, parce qu’il va se sentir obligé de choisir l’un ou l’autre parent. A terme, l’enfant ne va plus se construire et de nombreuses contraintes vont se développer autour de lui comme la perte de sécurité.

La cohabitation de ses parents séparés va générer chez l’enfant une confusion qui va le laisser penser que ses parents vont se réconcilier, ce qui, dans certains cas, peut mettre en danger le bien-être de l’enfant puisque celui-ci va se mettre dans des situations à risque pour tenter de remettre ensemble ses parents.

Tout ses facteurs ne vont pas aider l’enfant à accepter la situation et l’aider dans le processus de séparation de ses parents.

Que faire quand la cohabitation avec l’autre parent est la seule solution ?

Établir des règles entre adultes

Il est important de ne pas faire croire à l’autre parent que tout va bien et qu’on accepte que son ex-conjoint prenne une totale liberté. En établissant des règles, on instaure dans ce nouveau mode d’organisation, un climat bénéfique au développement de l’enfant mais aussi au sien. Ces règles doivent inclure l’organisation du quotidien le mode de garde des enfants, etc.

Ne pas passer son temps ensemble

La meilleure solution est d’instaurer une alternance de présence et d’absence à la maison. Dans le cas où vous êtes le parent que doit quitter la maison un soir, voyez avec des amis ou de la famille pour qu’ils puissent vous héberger une nuit sur deux. En instaurant ce principe, vous faites comprendre à vos enfants que le temps à la maison est un temps pour les enfants. Cependant, cette solution doit rester temporaire. Une cohabitation à court terme est préférable puisque plus celle-ci dure, plus la séparation sera difficile après.

Bien préciser aux enfants que ses parents sont séparés

Il est important que les enfants comprennent la situation actuelle. Pour cela, on leur explique le mode d’organisation de la maison, les raisons de cette cohabitation (financière, logement, etc.). La séparation progressive n’est pas un bon motif à donner pour les enfants, car on peut leur faire croire que ses parents vont se remettre ensemble.

Définir une date butoir à la cohabitation

Cette démarche vise à bien faire comprendre aux enfants la situation tout en leur donnant les plans pour le futur (future maison, etc.).

La cohabitation entre parent séparé est difficile et douloureuse, c’est pourquoi il est important que celle-ci soit la plus courte possible pour le bien-être de tous le monde. La cohabitation retarde le deuil de la séparation et ne fait qu’augmenter la rancœur envers l’autre.

 

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Enfants et séparation : ce qu’il ne faut pas faire

Après une rupture, on peut se sentir libéré, soulagé, voir même heureux de commencer une nouvelle vie. Nombreux sont ceux qui espèrent ne plus voir leur ex ! Mais lorsqu’il y a des enfants, il faut faire la part des choses… et composer avec son ex pour leur bien. Cela sous-entend bien sûr qu’il faut laisser la rancoeur de côté ! Plus facile à dire qu’à faire… Voici nos conseils !

1. Les enfants ne sont pas des confidents

Après une rupture, les adultes peuvent se sentir seuls et isolés et donc avoir envie de parler. C’est tout à fait normal… Sauf que ce n’est pas à vos enfants de vous écouter. Bien que cela soit tentant de chercher un peu de réconfort auprès de vos chères têtes blondes et de leur raconter l’histoire de Maman et Papa, ils n’ont pas à la connaître. Tout d’abord parce que ce n’est pas leur rôle et vous entendre sangloter ou vous énerver pourrait les affecter plus qu’ils ne le sont déjà. Ensuite, cela les posterait dans une situation délicate de loyauté envers le parent qui a été quitté ou qui est le plus affecté. La seule chose à leur dire : Papa et Maman ne s’aiment plus, c’est pour ça qu’ils se séparent et ne se remettront pas ensemble. Simple, clair et précis. Vous pouvez même ajouter que ce n’est évidemment pas de leur faute et que vous et vote ex les aimeront toujours.

2. Les enfants ne sont pas des espions

Vos enfants vont être amenés à bouger régulièrement, selon le rythme et le mode de garde que vous aurez défini avec votre ex-conjoint-e. Deux maisons pour votre enfant et donc deux ambiances, activités, rythmes différents. Et ce qui ne se passe pas chez vous, ne vous regarde pas si ça ne concerne pas immédiatement les enfants. Lorsque les enfants sont chez votre ex, vous n’avez pas à avoir de droit de regard sur ses méthodes d’éducation (sauf cas extrêmes évidemment), même si c’est différent de chez vous. Le temps que vos enfants passent chez votre ex conjoint-e leur appartiennent et il en est de même lorsque vos enfants sont chez vous. On évite donc les longs interrogatoires, sans paraître désintéressé-e bien sûr !  Et on ne râle pas (trop) si vos enfants vous disent qu’ils ont passé le weekend à manger des bonbons devant la télé. Il faut accepter qu’on verra moins ses enfants, c’est le deal du divorce.

3. Tout doux sur l’ex-belle famille

Avoir partagé 4,6,12,15 ans et autant de Noël avec votre ex-belle famille, forcément, ça créer des liens ! De plus que ça reste la famille de votre enfant… Or ce n’est plus la votre. Même si c’est dur, l’idéal est d’essayer de les voir le moins possible, ne serait-ce que par respect pour votre ex. S’il/elle vous a fait sortir de sa vie, ce n’est pas pour vous retrouver à siroter un thé chez ses parent ou sa cousine !

Idem si vous ne les appréciez pas et que vous êtes ravi-e de ne plus avoir à faire à eux. Il s’agit toujours de la famille de vos enfants, donc on ne les critique pas devant eux.

4. Règle d’or : On ne se dispute pas devant les enfants !

Même si vous n’avez pas envie de voir votre ex, même si vous aimeriez bien lui dire ses quatre vérités, même s’il/elle a fait quelque chose qui vous énerve… On garde son calme et on ne s’énerve pas. Ses mauvaises habitudes ne sont plus votre problème et vous n’aurez d’autre choix que de le voir, pour le bien de vos enfants. Donc… Ne gaspillez pas votre énergie. Le principal c’est que les enfants aillent bien et soient heureux alors on laisse ses différends de côté. L’idéal serait de ne pas se disputer du tout ! Mais malheureusement, dans le divorce il y’a beaucoup de sujets de discorde, de la pension alimentaire à la garde des enfants. Alors on règles ces problèmes seul à seul avec son ex, loin des enfants ! Idem pour les critiques, on attend que les enfants soient couchés.

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