L’adolescence n’est pas une période facile, aussi bien pour les parents que pour les principaux intéressés. En effet, durant cette période, l’ado est en quête d’identité ce qui peut l’amener à se dresser contre ses parents. Rassurez-vous c’est tout à fait normal ! D’autant plus que vous aussi êtes -probablement- passé par là ! Voici nos conseils pour accompagner votre enfant le long de cette période emblématique qu’est l’adolescence !

Le saviez-vous ? La période de l’adolescence s’étend de 10 ans à 22 ans pour les filles et de 10 ans à 25 ans pour les garçons. Au terme de cette période, le cerveau frontal fini sa consolidation et, c’est cette partie qui permet de réguler les émotions.

Mon ado entre en crise !

Il est bon de savoir que l’adolescent résiste là où ses parents insistent. C’est à dire que si vous mettez l’accent sur un certain sujet (l’école, l’état de la chambre, le look…), alors l’ado ne marchera pas dans votre sens et ira peut être même à l’encontre de ce que vous lui direz. En effet, c’est là qu’il vous attend pour se différencier, pour créer sa propre identité.

  • Ne pas culpabiliser. Les adolescents testent leurs parent. Par conséquent, il faut rester ferme, ou du moins essayer. Même si les ados ont l’air de n’en faire qu’à leur tête, ils ont tout de même besoin de vous.
  • Apprendre à leur faire confiance. Laissez-leur une part de risque. Laissez-les tenter leurs propres expériences. En le couvant trop, votre ado fera sera d’autant plus attiré par l’interdit.
  • Soyez exemplaire. Si l’adolescent n’écoute pas un mot de ce que vous dîtes, en revanche, il est très attentif à comment vous êtes et à vos actions.

Mon ado me ment !

L’adolescent a parfois recours à de multiples mensonges. A vous de juger s’ils sont importants ou non.

En effet, il faut savoir, parfois, laisser couler. Le mensonge préserve un part de notre identité, il est donc normal de mentir. En revanche, si la sécurité de votre ado ou des autres est en jeu, il est nécessaire d’intervenir ! Essayez de comprendre pourquoi votre enfant ment sans pour autant se mêler de sa vie privée (plus facile à dire qu’à faire, je le sais).

Cependant, il faut également savoir se montrer ferme ! En effet, selon certains experts, l’autorité rassure les ados. Par exemple, si vous dite à votre ado de rentrer à minuit et qu’il rentre à minuit dix, dans ce cas, vous pouvez laisser couler. En revanche, s’il ne rentre qu’à 3h du matin et que vous êtes endormis, il va se demander : « Que ce serait-il passé si j’avais fait une mauvaise rencontre ? Si j’avais eu un accident de scooter ? ». Il pourra arriver à la conclusion -fausse bien évidemment- que son sort vous importe peu. S’il y a un manquement grave à la parole donnée et/ou à la sécurité alors il faut intervenir !

Faîtes bien attention à garder le cap : soyez juste avant d’être aimable. N’oubliez pas que les adolescents cherchent les limites. Et même si parfois ils cherchent à les dépasser, ils en ont besoin pour grandir.

Mon ado refuse le dialogue !

Votre enfant refuse de vous parler… C’est une des caractéristiques communes de l’adolescence. Afin de relancer le dialogue, n’hésiter pas à insister (sans pour autant être toujours derrière lui) et trouver le moyen d’entrer en contact avec lui. Quand l’adolescent ne parle plus, il nous provoque. D’ailleurs, « provoquer » vient du latin « pro-vocale » qui signifie « susciter la parole de l’autre ». A vous, donc, de provoquer le moment idéal ! Il y a des moments propices aux dialogues, des moments où l’on peut discuter et d’autre non. Selon des psychologues, le moment idéal c’est le parler « à-côté » : dans la voiture, devant la télé, en se promenant… Mais surtout pas en face à face.

Et surtout… Accepter qu’un ado fasse la gueule sans aucune raison et sans que l’on comprenne pourquoi. Ca arrive, ça passera !

Mon ado se croit à l’hôtel !

Vous n’apercevez votre ado qu’au moment du repas, et encore ? C’est assez commun ! N’oubliez pas de rappeler les règles de vivre ensemble : le territoire familial est commun, il n’a pas le droit de prendre ses aises aux détriments des autres. Demandez-lui de vous aider à débarrasser ou proposez-lui de vous cuisiner un dessert voir même un plat, à la « Un dîner presque parfait » afin qu’il contribue aux tâches et qu’il se rende compte du travail que c’est !

Cependant, sachez aussi lâcher (un peu) prise sur leur antre. Leur chambre est très importante pour eux. Si l’état de leur chambre atteint cependant un niveau hors compétition, réprimandez-le mais toujours sur le ton de l’humour. Par exemple : « Je ne savais pas que ton but était d’élever des cafards et des araignées ! »

Pour finir… 3 règles à retenir

  • Garder le cap !
  • Leur parler avec humour, cela aide à mettre des distances (Par exemple : J’ai caché 20€ dans ta chambre, range-la et tu les trouveras).
  • Leur expliquer : « Je suis là pour que tu n’aies plus besoin de moi un jour ».

Et bon courage !